Chalom Rav,

Etant médecin je reçois régulièrement de la part de mes clients des bouteilles de vins, de porto, de champagne et j’aurai voulu savoir si j’ai le droit de les vendre à des goyim ou cela s’appelle t il tirer profit de vins non-cachères ?

Merci de votre réponse

Réponse du Rav Ron Chaya : 

Chalom,

Le Choul’han ‘Aroukh, chapitre 124 du tome Yoré Déa, alinéa 6, écrit :

• « Tout non-juif qui n’exerce pas l’idolâtrie, son vin est interdit à la consommation mais pas au profit, et s’il touche notre vin, la loi est la même ».

Les commentateurs écrivent que ce sera le cas, par exemple, pour des non-juifs musulmans, étant donné qu’ils ne sont pas idolâtres, bien que le vin qu’ils ont touché ou produit est interdit à la consommation, néanmoins, il n’est pas interdit au profit.
Donc tu dois vérifier l’origine des producteurs des bouteilles de vin que tu reçois, et voir s’ils sont idolâtres ou pas et que personne d’autre que des personnes non-idolâtres ne manipule la fabrication du vin.

Dans le doute, néanmoins, tu n’as pas le droit d’en profiter, ainsi tranche le rav Ovadia Yossef Zatsal dans Halikhot Olam, tome 7 page 136.

Dans les cas où on n’a pas le droit de tirer profit de ces vins, il faut les verser dans les toilettes (idem, page 132).

Au Revoir,
Rav Ron Chaya

Référence Leava : 31280
Date de création : 2014-08-29 09:15:12