Chalom Rav,
J’ai quelques questions:
- Peut-on dédier l’étude d’un texte pour les ‘hayalim ?
- Comment compter les 100 berakhot qu’on doit faire par jour ?
- Doit-on faire chéakol sur une glace et mézonot sur le cornet?
Ou faire que mézonot?
Si je fais la berakha dans ma chambre, dois je la refaire si je vais dans le salon ? - Peut-on annuler une dette?
Par exemple quelqu’un doit me rendre une certaine somme, mais est-ce que je peut exempter cette personne de me rendre cette somme ?
En sachant que je ne ressens pas la nécessité de récupérer cette somme. - On me propose un Chiddoukh, dois-je m’y engager, sachant que je n’ai ni étude ni travail ?
Ou bien dois-je m’engager en espérant qu’à l’avenir je trouve quelque chose ?
Merci beaucoup,
Kol touv.
Réponse du Rav Ron Chaya :
Chalom Sarah,
Voici les réponses à tes questions :
- On peut dédier l’étude d’un texte pour les soldats d’Israël.
- On compte toutes les berakhot dans lesquelles il y a en début de berakha ou en fin de berakha les mots « Baroukh Ata Hachem », donc il y aura, nétilat yadaïm, acher yatsar, birkot hacha’har, birkot haTorah, Baroukh Chéamar, Yichtabakh, les berakhot du Yotsèr, de la ‘Amida, et celles concernant le repas, c’est-à-dire, nétilat yadaïm, Hamotsi et birkat Hamazone, la ‘Amida de Min’ha et de ‘Arvit, des birkot de keriyat Chéma de ‘Arvit et toutes les berakhot supplémentaires qu’on pourra faire dans la journée.
- Le Rav Ben Tsion Aba Chaoul Zatsal, dans son livre « Or LéTsion » tome 2, page 126, tranche que sur une glace en cornet, on fait la berakha « chéhakol nihya bidvaro » sur la glace et on rend quitte ainsi le cornet qui est fait de céréales.
S’il est fait de farine de maïs, de toute façon, il est rendu quitte par la berakha sur la glace.
Si on fait une berakha dans une chambre, et qu’on n’a pas pensé auparavant qu’on fait la berakha pour tout l’appartement ou tout l’immeuble, il y a un problème à continuer de manger si on a changé de chambre.
Si on n’a pas le choix, on pourra continuer de manger, mais le mieux sera de se faire acquitter par une autre personne par sa récitation de la berakha sur un aliment dont la berakha est la même que celle que l’on a faite dans le premier endroit.
Il y a une autre solution, avant de faire la berakha, on pense qu’on la fait que pour cette chambre et pas un autre endroit, et ainsi si on sort de cette chambre, on pourra de nouveau faire la berakha sans problème.
Donc, soit penser que la berakha est valable pour tout l’appartement, soit penser qu’elle n’est valable que pour la chambre, mais si on ne pense à rien, on se retrouve en situation de doute, d’un côté il est mieux de ne pas manger dans une autre chambre et de l’autre côté on ne peut pas refaire la berakha. - En ce qui concerne l’annulation d’une dette, si on veut l’annuler de façon définitive, on dira devant deux témoins qu’on l’annule.
- Si on fait un Chiddoukh, on doit être prêt à se marier très rapidement, donc on doit être opérationnel pour le mariage, c’est-à-dire être capable d’assumer un mariage que ce soit au niveau de la maturité, des midot et aussi au niveau pécunier, sinon on ne commencera pas les démarches de Chiddoukh, car cela nous mettrait dans une position tout à fait bancale, dans la mesure où on est amoureux et on veut se marier mais on ne peut pas le faire, j’appelle cela « bienvenue en enfer ».
Au Revoir,
Rav Ron Chaya
Référence Leava : 31172
Date de création : 2014-08-19 12:58:04