Chalom Rav ron Chaya
Ma question est la suivante :
Les égyptiens après la 10ème plaie ont reconnu la supériorité du Dieu des hébreux Pourquoi ont ils continué à servir des Dieux païens ?
Bien à vous
Réponse du Rav Ron Chaya :
Chalom Irvin,
Bien que la raison peut nous convaincre d’une chose, le yetser hara quand il est fort vainc très souvent la raison.
Nous voyons bien aujourd’hui des centaines de milliers d’hommes addictés à la pornographie se plaignent que cela les détruit mais néanmoins ils n’ont pas la force de s’en détacher à cause du yetser hara.
D’après le témoignage de ‘Hazal, le yetser hara de avoda zara était terriblement grand.
Nous voyons bien que même les bné-Israël y ont succombé 40 jours après le don de la Torah au Mont Sinaï où ils ont vu D.ieu Lui-même, et qu’alors que le Temple d’Hachem existait à Jérusalem ils n’ont hélas pas hésité à pratiquer l’idolâtrie durant toute l’époque des Rois.
La Guémara dans le Traité Sanhédrin page 102b raconte que Rav Achi enseignait à ses élèves le dernier chapitre du Traité Sanhédrin relatif à ceux qui n’ont pas part au olam haba (le monde futur). Il leur à dit « demain, on parlera de nos amis »,c’est-à-dire des Sages qui, comme nous, savaient la Torah mais néanmoins ont péché et n’ont pas part au olam haba, il faisait allusion entre autre au roi Ménaché.
La même nuit le roi Ménaché s’est dévoilé à lui et lui a dit :
– Tu m’appelles ton ami, quelle partie du pain doit-on détacher de ce dernier, après avoir fait la berakha hamotsi ?
Rav Achi lui a répondu qu’il ne le savait pas,
Le roi Ménaché lui a répondu :
– Tu ne sais pas cette halakha et tu m’appelles ton ami !?
Rav Achi lui a demandé de lui enseigner cette halakha afin de la transmettre à ses élèves en son nom,
– il lui a répondu qu’on détache la partie du pain qui est la plus cuite.
Rav Achi lui a demandé si vous étiez tellement sages, comment se fait-il que vous pratiquiez la avoda zara,
– Le roi Ménaché lui a répondu : si toi tu étais là-bas, t’aurais ramassé les pants de ta djellaba pour courir derrière moi et arriver rapidement au lieu du service idolâtre.
Rav Achi lui a dit, demain je commencerais le cours en disant nous allons maintenant parler de nos maîtres (et non de nos amis).
Nous voyons de cet épisode à quel point le yetser ara de l’idolâtrie était grand, or à plus forte raison qu’il était grand chez les égyptiens de l’époque.
Ceci dit, la Torah (Chémot chapitre 12 verset 38) témoigne que du érev rav (grand mélange) a quitté l’Égypte avec les bné-Israël.
Qui était ce grand mélange ?
Tous les égyptiens qui voulaient se convertir et servir le D.ieu d’Israël, bien que jusqu’à ce jour là, ils étaient idolâtres.
Nous voyons donc que par les miracles qu’a faits D.ieu en Égypte, beaucoup d’entre eux ont cessé d’être idolâtres.
Au revoir,
Rav Ron Chaya
Chalom Irvin,
Bien que la raison peut nous convaincre d’une chose, le yetser hara quand il est fort vainc très souvent la raison.
Nous voyons bien aujourd’hui des centaines de milliers d’hommes addictés à la pornographie se plaignent que cela les détruit mais néanmoins ils n’ont pas la force de s’en détacher à cause du yetser hara.
D’après le témoignage de ‘Hazal, le yetser hara de avoda zara était terriblement grand.
Nous voyons bien que même les bné-Israël y ont succombé 40 jours après le don de la Torah au Mont Sinaï où ils ont vu D.ieu Lui-même, et qu’alors que le Temple d’Hachem existait à Jérusalem ils n’ont hélas pas hésité à pratiquer l’idolâtrie durant toute l’époque des Rois.
La Guémara dans le Traité Sanhédrin page 102b raconte que Rav Achi enseignait à ses élèves le dernier chapitre du Traité Sanhédrin relatif à ceux qui n’ont pas part au olam haba (le monde futur). Il leur à dit « demain, on parlera de nos amis »,c’est-à-dire des Sages qui, comme nous, savaient la Torah mais néanmoins ont péché et n’ont pas part au olam haba, il faisait allusion entre autre au roi Ménaché.
La même nuit le roi Ménaché s’est dévoilé à lui et lui a dit :
– Tu m’appelles ton ami, quelle partie du pain doit-on détacher de ce dernier, après avoir fait la berakha hamotsi ?
Rav Achi lui a répondu qu’il ne le savait pas,
Le roi Ménaché lui a répondu :
– Tu ne sais pas cette halakha et tu m’appelles ton ami !?
Rav Achi lui a demandé de lui enseigner cette halakha afin de la transmettre à ses élèves en son nom,
– il lui a répondu qu’on détache la partie du pain qui est la plus cuite.
Rav Achi lui a demandé si vous étiez tellement sages, comment se fait-il que vous pratiquiez la avoda zara,
– Le roi Ménaché lui a répondu : si toi tu étais là-bas, t’aurais ramassé les pants de ta djellaba pour courir derrière moi et arriver rapidement au lieu du service idolâtre.
Rav Achi lui a dit, demain je commencerais le cours en disant nous allons maintenant parler de nos maîtres (et non de nos amis).
Nous voyons de cet épisode à quel point le yetser ara de l’idolâtrie était grand, or à plus forte raison qu’il était grand chez les égyptiens de l’époque.
Ceci dit, la Torah (Chémot chapitre 12 verset 38) témoigne que du érev rav (grand mélange) a quitté l’Égypte avec les bné-Israël.
Qui était ce grand mélange ?
Tous les égyptiens qui voulaient se convertir et servir le D.ieu d’Israël, bien que jusqu’à ce jour là, ils étaient idolâtres.
Nous voyons donc que par les miracles qu’a faits D.ieu en Égypte, beaucoup d’entre eux ont cessé d’être idolâtres.
Au revoir,
Rav Ron Chaya
Référence Leava : 29914
Date de création : 2014-05-27 20:05:01
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