Chalom Rav,
Pourriez vous m’expliquer (du moins le sens littéral) un passage des bakachot dans le Pata’h Eliahaou (désolé le lien est en anglais) ; la partie guematria concernant la rosée, 39 exposant 9…
Je n’ai eu aucune réponse jusqu’à maintenant !
Merci
Réponse du Rav Ron Chaya :
Chalom Anthony,
Voici la réponse à ta question :
Sache que pour expliquer un minimum ce passage du Pata’h Eliyahou, il faut que je t’expose quelques notions basiques de kabala.
Dans le nom de D.ieu Youd Ké Vav Ké, on discerne deux parties :
- Les trois premières lettres Youd Ké et Vav correspondent à la partie masculine du Nom de D.ieu qu’on appelle Koudcha berikh hou.
- Le dernier Hé correspond à la partie féminine qu’on appelle la Chekhina.
Le Pata’h Eliyahou explique le passage du verset de Chir Hachirim :
Chérochi nimla tal,
littéralement car ma tête est remplie de rosée
Et il demande, que signifie « remplie de rosée » ?
Il explique que Koudcha berikh hou dit à la Chekhina :
- « Tu penses que depuis que le Temple à été détruit, Je suis entré dans ma maison, c’est-à-dire dans le Beth Hamikdach d’en haut ?
Je suis entré dans ma cité, dans la Jérusalem d’en haut ?
Ce n’est pas ainsi, car tant que tu es en exil, Je suis avec toi en exil et en voici le signe :
« ma tête est remplie de rosée ».
C’est-à-dire que ma tête reçoit un flux de lumière spirituelle des mondes supérieurs qui correspond aux trois premières lettres du Nom de D.ieu, Youd Ké Vav, écrites « remplies » c’est-à-dire :
- Au lieu d’écrire la lettre Youd,
on l’écrit comme on la prononce Youd et puis Vav et puis Dalet.
- Ensuite Hé
on l’écrit Hé Aleph
- ensuite Vav
on l’écrit Vav Aleph Vav.
La valeur numérique de ces trois lettres « remplies » correspond à la valeur numérique 39 équivalente au mot tal, la rosée.
- Le dernier Hé correspond à la Chekhina qui est en galout (exil) et qui aurait dû être liée à son mari Koudcha berikh hou.
Et chlémou dila c’est-à-dire sa plénitude et haïm dila, sa vie, correspondent à ce qu’elle devrait recevoir de son mari c’est-à-dire tal, mais n’étant que le Hé, il lui manque le tal, le Youd Ké Vav, source de sa vie et de sa plénitude.
« Mi-réviou dékol mékorine Ilaïne », cette lumière de Koudcha berikh hou provient de la source de toutes les sources supérieures de lumière.
A ce moment, se lèvent « Rééya Méhémna » c’est-à-dire Moché Rabbénou avec les patriarches pour réveiller la Chekhina pour qu’elle sorte de la galout et s’unisse à son mari.
Au revoir,
Rav Ron Chaya
Je suis entré dans ma cité, dans la Jérusalem d’en haut ?
Ce n’est pas ainsi, car tant que tu es en exil, Je suis avec toi en exil et en voici le signe :
on l’écrit comme on la prononce Youd et puis Vav et puis Dalet.
on l’écrit Hé Aleph
on l’écrit Vav Aleph Vav.
« Mi-réviou dékol mékorine Ilaïne », cette lumière de Koudcha berikh hou provient de la source de toutes les sources supérieures de lumière.
Rav Ron Chaya
Référence Leava : 29907
Date de création : 2014-05-27 16:05:02