Chalom RAV,
pouvez vous s’il vous plait m’expliquer et me donner la source du principe de partager en trois son patrimoine :
immobilier,
business
et
liquides .
L’appartement dans lequel on vit et pour le quel on a un crédit doit être pris en compte ?
Et les investissement en bourse rentre dans quel catégorie ?
Merci d’avance Rav
Réponse du Rav Ron Chaya :
Chalom,
La source de cet enseignement se trouve dans le Traité Baba Métsia page 42 :
Rav Yts’hak a dit que l’homme fasse toujours attention de partager ses biens en trois :
– 1/3 dans la terre (ce n’est pas clair s’il s’agit de bâtiments ou de terres agricoles ou les deux),
– 1/3 dans le commerce
– et 1/3 sous sa main c’est-à-dire de l’argent liquide.
Rachi explique pourquoi avoir 1/3 d’argent liquide sous sa main, qu’il soit prêt en cas où l’on trouve tout à coup une bonne affaire.
Il semblerait que cet enseignement ne soit pas valable aujourd’hui, effectivement aucun des décisionnaires ne l’a cité, ni le Choul’han ‘Aroukh.
Au contraire, le Rambam dans Hilkhot Déot page 12, écrit que la personne doit toujours tenter d’agrandir ses biens en changeant le provisoire en valeur sûre.
Il explique que par exemple, on ne vendra pas son champ pour acheter une maison, sa maison pour acheter des biens mobiles, on ne fera pas d’affaire avec l’argent de la vente de sa maison.
Au contraire, on vendra les choses mobiles pour acquérir un champ.
Au revoir,
Rav Ron Chaya
Chalom,
La source de cet enseignement se trouve dans le Traité Baba Métsia page 42 :
Rav Yts’hak a dit que l’homme fasse toujours attention de partager ses biens en trois :
– 1/3 dans la terre (ce n’est pas clair s’il s’agit de bâtiments ou de terres agricoles ou les deux),
– 1/3 dans le commerce
– et 1/3 sous sa main c’est-à-dire de l’argent liquide.
Rachi explique pourquoi avoir 1/3 d’argent liquide sous sa main, qu’il soit prêt en cas où l’on trouve tout à coup une bonne affaire.
Il semblerait que cet enseignement ne soit pas valable aujourd’hui, effectivement aucun des décisionnaires ne l’a cité, ni le Choul’han ‘Aroukh.
Au contraire, le Rambam dans Hilkhot Déot page 12, écrit que la personne doit toujours tenter d’agrandir ses biens en changeant le provisoire en valeur sûre.
Il explique que par exemple, on ne vendra pas son champ pour acheter une maison, sa maison pour acheter des biens mobiles, on ne fera pas d’affaire avec l’argent de la vente de sa maison.
Au contraire, on vendra les choses mobiles pour acquérir un champ.
Au revoir,
Rav Ron Chaya
Référence Leava : 29775
Date de création : 2014-05-18 18:05:59