shalom kvod harav.
Mon mari emploie un commercial juif, en Israel, auquel il vient de louer une voiture de fonction.
Nous ne travaillons pas shabat, donc l’employé non plus, mais cependant celui-ci n’est pas chômer shabat.
Mon mari loue cette voiture à son nom propre, même si c’est le commercial qui en a l’utilisation exclusive.
Ma question est :
l’employé a t-il le droit d’utiliser cette voiture shabat ?
Lorsqu’il lui avait laissé quelques jours sa propre voiture il lui avait demandé de ne pas l’utiliser shabat, ce qu’il avait compris et respecté.
Mais pour la location, il n’est pas d’accord avec le principe, sachant qu’il a tout de même une autre voiture avec laquelle il roulait jusqu’aujourd’hui bien que vieille, mais qu’il peut aussi utiliser shabat si bon lui semble, or moins confortable et moins sure que celle de location.
Je ne connais pas la halakha, à mon grand regret, d’où ma question, mais il me semble que ce qui appartient à un juif, y compris un bien loué, ne doit pas "travailler", transgresser shabat.
Mais sachant que c’est sa voiture, et que de toutes façons s’il veut rouler shabat il prendra une voiture, de préférence la louée mais sinon l’autre, peut-on considérer que par sécurité il est préférable de lui laisser l’utiliser ?
Ou doit-on plutôt dire de ne pas l’utiliser shabat sachant que de toutes manières il fera ce qu’il veut, c’est lui et sa conscience et nous avons fait ce que nous devions : le lui interdire.
Autrement j’ai pensé demander à l’entreprise de location s’il était possible de ne pas assurer la voiture shabat, dans quel cas s’il l’utilise, c’est à ses risques et périls ?
Merci de votre patience et pour vos supers cours.
חיים ארוכים ואמון הצלחה
Réponse du Rav Ron Chaya :
Chalom,
Vous n’avez pas le droit de l’autoriser à utiliser cette voiture : il y a en cela un interdit de « messayé’a bidvar avéra » : aider quelqu’un à faire un péché.
S’il ne peut faire le péché que par vous, c’est un interdit de la Torah (lifné iver…) ; si de toute façon il roulerait en voiture, il y a quand même l’interdit dérabannan susmentionné.
Au revoir,
Rav Ron Chaya
Chalom,
Vous n’avez pas le droit de l’autoriser à utiliser cette voiture : il y a en cela un interdit de « messayé’a bidvar avéra » : aider quelqu’un à faire un péché.
S’il ne peut faire le péché que par vous, c’est un interdit de la Torah (lifné iver…) ; si de toute façon il roulerait en voiture, il y a quand même l’interdit dérabannan susmentionné.
Au revoir,
Rav Ron Chaya
Référence Leava : 29450
Date de création : 2014-04-27 21:04:01