Bonjour Rav Chaya,
Je voulu vous poser une questions sur la tefila, notamment dans le shmone esre sur la kedusha:
Pourquoi la kedusha se trouve à l’endroit où la dit, après la hasara, après les brahot.
Car si on prend par exemple la priere de Yom Kippour, la trame est shaharit, mussaf, minha, Neila.
On monte dans la kedoucha.
Alors si on se mets en même temps que le malahim, pour dire du shwah, alors ça devrait être à la fin de la tefila , ou après l’amida.
En plus comment peut-on chanter avec un air, par exemple chabbat, si nous et le malahim n’ont pas le même air?
Merci d’avance pour votre temps.
Gout moed,
Jaron
Réponse du Rav Ron Chaya :
Chalom Jaron,
Au niveau du sens simple, je te répondrai que la prière de la amida est divisée en 3 parties :
– Les 3 premières berakhot sont des louanges,
– Puis il y a 13 berakhot de demandes,
– Et on termine par 3 berakhot de remerciement.
La troisième berakha, donc la dernière de la catégorie des louanges, en est donc l’achèvement ; il est donc normal que nous fassions aussi à ce moment la grande louange d’Hachem qu’est la kedoucha.
De plus, cette troisième berakha parle de la sainteté de D. (ata kadoch), c’est pour cela que nous récitons auparavant la louange de D. relative à ce sujet dans la kedoucha (kadoch kadoch kadoch Ado-naï…).
Il va de soi qu’il ne s’agit que d’une raison au niveau simple, les vraies raisons proviennent des secrets profonds de la Torah dans la Kabbala qui expliquent quelque peu les grandes raisons relatives à l’agencement des mondes spirituels qui ont fait que les prophètes qui ont institué la amida l’ont composée ainsi et pas autrement.
Au revoir,
Rav Ron Chaya
Au niveau du sens simple, je te répondrai que la prière de la amida est divisée en 3 parties :
– Les 3 premières berakhot sont des louanges,
– Puis il y a 13 berakhot de demandes,
– Et on termine par 3 berakhot de remerciement.
La troisième berakha, donc la dernière de la catégorie des louanges, en est donc l’achèvement ; il est donc normal que nous fassions aussi à ce moment la grande louange d’Hachem qu’est la kedoucha.
De plus, cette troisième berakha parle de la sainteté de D. (ata kadoch), c’est pour cela que nous récitons auparavant la louange de D. relative à ce sujet dans la kedoucha (kadoch kadoch kadoch Ado-naï…).
Il va de soi qu’il ne s’agit que d’une raison au niveau simple, les vraies raisons proviennent des secrets profonds de la Torah dans la Kabbala qui expliquent quelque peu les grandes raisons relatives à l’agencement des mondes spirituels qui ont fait que les prophètes qui ont institué la amida l’ont composée ainsi et pas autrement.
Au revoir,
Rav Ron Chaya
Référence Leava : 29327
Date de création : 2014-04-17 15:04:12