Bonjour Rav Chaya
Ma femme et moi sommes séfarades.
Le soir de Yom Tov, doit-elle réciter « chehe’heyanou » en allumant les bougies, ou bien est-ce à moi de l’en acquitter rétroactivement en récitant cette bénédiction durant le qidouch ?
Merci beaucoup, ‘hodech tov
Réponse du Rav Ron Chaya :
Chalom David,
Le Rav Ben Tsion Aba Chaoul Zatsal écrit dans Or Létsion tome 3, page 187, que les femmes qui ont la coutume de faire la berakha de chéhé’hiyanou lors de l’allumage des bougies de Yom Tov peuvent continuer à agir ainsi, mais celle qui n’ont pas cette coutume préféreront être rendues quitte par berakha de chéhé’hiyanou lors du kiddouch.
Celles qui font la berakha de chéhé’hiyanou lors de l’allumage des bougies devront néanmoins répondre amen à la berakha de chéhé’hiyanou du kiddouch :
Il n’y a pas de hefsèk en cela (pour boire le vin).
Elles ne pourront pas poser la condition de faire encore des mélakhot après l’allumage des bougies car par le fait de dire la berakha de chéhé’hiyanou, elles reçoivent sur elle la fête (et de même, elles ne pourront pas faire min’ha de ‘hol).
Au revoir,
Rav Ron Chaya
Il n’y a pas de hefsèk en cela (pour boire le vin).
Rav Ron Chaya
Référence Leava : 29110
Date de création : 2014-04-01 11:04:44