Chalom Rav Chaya,
- Quelle berakha fait on sur la banane ?
- Comment doit-on se changer lorsque par exemple on est en pyjama et on veut s’habiller ?
De quelles manière, puisque D. est partout…
Et dans quels endroits ? - Est-ce que avant notre douche on a le droit de ce mettre tout nu malgré que D. est partout et qu’Il nous voit partout où on est…
Au mikvé également ?
Merci rav et kol touv.
Réponse du Rav Ron Chaya :
Chalom Lior,
Voici les réponses à tes questions :
- Le Choul’han Aroukh, chapitre 203 alinéa 3, écrit que sur le « mozich », on récite la berakha boré péri ha-adama, or le mozich est la banane.
Le rav Ben Tsion Aba Chaoul Zatsal, dans Or Letsion tome 2 pages 306 et 307, écrit qu’on récite cette berakha de manière certaine, et non parce qu’on a un doute si la banane est un fruit de l’arbre ou un fruit de la terre.
Il écrit donc que si une personne s’est trompée et a récité la berakha boré péri ha-èts sur la banane, elle a fait une berakha en vain et il devra ensuite réciter la berakha boré péri ha-adama sur la banane.
- Bien que D. soit partout, néanmoins si on est couvert, on a le droit d’être nu.
Si ce n’était pas le cas, on n’aurait pas non plus le droit d’être nu sous nos sous-vêtements, car D. se trouve aussi entre notre chair et nos sous-vêtements.
Jusqu’à quelle quantité d’espace au dessus de notre chair se considère-t-on comme couvert ?
La Torah stipule que jusqu’à 10 tefa’him (environ 80 centimètres), on est considéré comme couvert.
Donc par exemple, si quelqu’un dort dans un lit recouvert d’une moustiquaire d’une hauteur inférieure à 80 centimètres, même s’il dort tout nu, il est considéré comme totalement couvert.
Dès lors, si nous voulons enlever notre pantalon et mettre un pyjama, on mettra une chemise ou une couverture sur nos jambes, on enlèvera ensuite le pantalon et on mettra le pyjama de façon à rester couvert.
Et bien que D. se trouve aussi là-bas, néanmoins Il nous autorise à être nu puisque nous sommes considérés comme couverts étant donné qu’il n’y a pas plus de 80 centimètres d’espace entre notre chair et la couverture.
- D. nous permet de nous déshabiller complètement à chaque fois que cela sera nécessaire, c’est-à-dire lorsqu’on veut prendre une douche, aller au mikvé ou tout autre cas similaire.
Au revoir,
Rav Ron Chaya
Le rav Ben Tsion Aba Chaoul Zatsal, dans Or Letsion tome 2 pages 306 et 307, écrit qu’on récite cette berakha de manière certaine, et non parce qu’on a un doute si la banane est un fruit de l’arbre ou un fruit de la terre.
Il écrit donc que si une personne s’est trompée et a récité la berakha boré péri ha-èts sur la banane, elle a fait une berakha en vain et il devra ensuite réciter la berakha boré péri ha-adama sur la banane.
Si ce n’était pas le cas, on n’aurait pas non plus le droit d’être nu sous nos sous-vêtements, car D. se trouve aussi entre notre chair et nos sous-vêtements.
Jusqu’à quelle quantité d’espace au dessus de notre chair se considère-t-on comme couvert ?
La Torah stipule que jusqu’à 10 tefa’him (environ 80 centimètres), on est considéré comme couvert.
Donc par exemple, si quelqu’un dort dans un lit recouvert d’une moustiquaire d’une hauteur inférieure à 80 centimètres, même s’il dort tout nu, il est considéré comme totalement couvert.
Dès lors, si nous voulons enlever notre pantalon et mettre un pyjama, on mettra une chemise ou une couverture sur nos jambes, on enlèvera ensuite le pantalon et on mettra le pyjama de façon à rester couvert.
Et bien que D. se trouve aussi là-bas, néanmoins Il nous autorise à être nu puisque nous sommes considérés comme couverts étant donné qu’il n’y a pas plus de 80 centimètres d’espace entre notre chair et la couverture.
Rav Ron Chaya
Référence Leava : 28570
Date de création : 2014-02-27 21:02:09
© Leava 2020