Concernant le kaddish, j’ai cru comprendre qu’il faut y répondre. Mais parfois je ne termine pas les passages de la téfila en même temps que les autres. Que dit la halakha ?

Réponse du Rav Ron Chaya : 

Chalom Morgan,

 

Depuis le début de la amida « Baroukh ata Hachem Élo-hénou vÉlohé avoténou Él-ohé Avraham etc. » jusqu’à la fin de la dernière berakha de celle-ci « Baroukh ata Hachem ha-mévarèkh èt ‘amo Israël ba-chalom amen, yihyou lératson imré fi… vé-goali », on ne répond pas au kadich ; mais mis a part ce moment, on répond dans toute la prière au moins les 5 premiers amen du kadich, c’est-à-dire jusqu’au amen après « béalma », ainsi que la réponse « yéhé chémé raba… », les 28 mots jusqu’à « béalma ».

 

Si on se trouve dans un endroit où on peut parler, c’est-à-dire depuis le début de la prière jusqu’à « baroukh ché-amar » (exclu), et dès le deuxième yihyou lératson imré fi… vé-goali à la fin de amida jusqu’à la fin de la prière, on doit répondre à tous les amen du kadich, peu importe où on se trouve ; on s’interrompt, on répond puis on reprend à l’endroit où on se trouvait.

 

Lorsqu’on s’interrompt, on fera attention de ne pas avoir prononcé le nom de D. sans qu’il y ait une suite qui donne un sens à la phrase dans laquelle on a prononcé le nom de D., car si on a agi ainsi on a prononcé le nom de D. en vain.

 

Il y a encore un seul endroit après la amida dans lequel on ne que répondre les 5 premiers amen du kadich et les 28 mots « yéhé chémé raba… » jusqu’à « béalma », il s’agit du moment après avoir récité les 13 attributs de miséricorde d’Hachem (Hachem, Hachem èl ra’houm vé-‘hanoun etc.), le chapitre des supplications commençant par les mots « Lé-David lHachem nafchi essa » et se terminant par « vé-hou yifdé èt Israël mikol ‘avonotav ».

Au revoir,
Rav Ron Chaya

Référence Leava : 28559
Date de création : 2014-02-27 12:02:49