Le choul’han aroukh donne l’exemple des cerises douce et cerises griottes ainsi que des figues blanches et noir. donc si j’ai bien compris on peut faire la braha sur une pomme reinette puis si on mange une pink lady on redira la bra’ha cheheyanou ?

Réponse du Rav Ron Chaya : 

Chalom,

Bien que le Choul’han Aroukh, tome Ora’h ‘Haïm chapitre 225 alinéa 4, écrive qu’on doit réciter la berakha chéhé’héyanou à deux reprises, une fois sur les figues blanches puis une autres fois sur les figues noires, néanmoins les grands décisionnaires des derniers siècles ne sont pas tous de cet avis et il existe une grande divergence d’opinions entre eux.

Le Michna Beroura, dans Chaar Hatsiyoun, au même chapitre alinéa 18, écrit que chacun fera comme il veut, mais que le mieux est de prendre un fruit sur lequel on doit de manière certaine réciter la berakha chéhé’héyanou et acquitter ainsi le fruit à propos duquel il y a une divergence d’opinions chez les décisionnaires.
Mais il faut savoir que cela ne concerne que nos frères ashkénazes.

Les séfaradim, tel que l’écrit le rav Ben Tsion Aba Chaoul Zatsal dans Or Létsion tome 2 page 142, au nom du rav ‘Hida dans Birké Yossef chapitre 225 alinéa 5 et du Ben Ich ‘Haï première année, paracha Réé alinéa 13, ont la coutume de ne pas réciter à nouveau la berakha chéhé’héyanou ; on ne la refera que si on a deux fruits qui ont à la fois un nom, un goût et un aspect différent.

Mais tous s’accordent à dire que le mieux est d’agir selon la manière du Michna Beroura comme susmentionné.

Au revoir,
Rav Ron Chaya

Référence Leava : 28558
Date de création : 2014-02-27 11:02:01