Une prière n’a de sens que si elle est faite avec foi et conviction et non machinalement, mais quand on ne parle pas l’hébreu, comment peut-on prétendre faire une prière avec conviction si on ne comprend pas ce que l’on dit ?

Bonsoir Rav,
vous dites dans l’un de vos cours qu’une prière n’a de sens que si elle est faite avec foi et conviction et non machinalement.
Mais pour une personne qui ne parle pas l’hébreu, ce qui est mon cas, comment peut-on prétendre faire une prière avec conviction si on ne comprend pas ce que l’on dit.
Merci de votre réponse.

 

Réponse du Rav Ron Chaya : 

Chalom David Abraham,
Je ne me souviens pas avoir dit qu’elle n’a pas de sens, mais il est vrai qu’elle a moins d’impact.
C’est juste la première berakha des bénédictions de la amida et les deux premiers versets du Chéma qui doivent être dits avec compréhension et conviction.
Il reste une solution pour ceux qui ne parlent pas hébreu : acquérir le « sidour de la délivrance » où sous chaque mot Hébreu (ou sous le mot écrit en phonétique) se trouve inscrit la traduction de ce mot, et ainsi, on voit simultanément la traduction en Français et on comprend ce qu’on lit en Hébreu ou en phonétique.
Rav Ron Chaya

 

Référence Leava : 28151
Date de création : 2014-02-02 18:02:47