Chalom rav
J’étudie la guemara tout seul a la maison et je suis bloqué sur quelque chose que je ne comprend pas ce qui permet pas d’avancer la suite .
Dans la guemara beitsa dans la page 3a2 rabbi yohanane conclut au nom de rabbi yehouda que tout ce qui provient d’un aliment est considéré comme un aliment détacher et qui est permis Yom tov .
Juste après une opignon contradictoire est cité a propos un homme qui èmet des conditions au sujet d’un panier de fruit dont la dîme n’a pas était prélever pendant le premier jour …
Je ne comprend pas trop ou la guemara veut en venir .
Si vous avez un site internet ou je pourrai trouver des explication sur cette guemara ou une reponce de votre part me serais très utile .
Chavouat tov .
Réponse du Rav Ron Chaya :
Chalom David,
La Guémara veut prouver que Rabbi Yo’hanan pense aussi que l’œuf d’un yom tov est interdit à cause de la guezéra de machkim ché-zavou, du jus qui a coulé naturellement du fruit qu’on interdit à la consommation si cela a eu lieu pendant Chabbat ou yom tov de peur qu’on soit amené à presser le fruit en question pour en faire sortir encore du jus.
Comment la Guémara prouve-t-elle que c’est l’avis de Rabbi Yo’hanan ?
Car ce dernier oppose deux enseignements dans lesquels on mentionne Rabbi Yéhouda :
1. Celui où Rabbi Yéhouda autorise le jus sorti naturellement d’un fruit contrairement à Rabanan.
2. Celui où Rabbi Yéhouda dit qu’un œuf qui est né le premier jour de Roch Hachana ne sera permis que le deuxième jour de Roch Hachana.
La Guémara déduit donc de là qu’un œuf né le premier jour de Roch Hachana est interdit, et quelle est la raison pour laquelle Rabbi Yéhouda l’interdit ?
Nous l’ignorons.
Mais nous voyons que Rabbi Yo’hanan dit qu’il y a ici une contradiction dans les paroles de Rabbi Yéhouda car d’une part Rabbi Yéhouda interdit un œuf qui est né le premier jour de Roch Hachana alors que d’autre part il autorise le jus qui est sorti naturellement d’un fruit pendant yom tov.
A cause de cette contradiction, Rabbi Yo’hanan dit qu’il faut inverser l’avis de Rabbi Yéhouda avec celui de Rabanan en ce qui concerne le jus qui sort naturellement d’un fruit pendant yom tov et dire que Rabanan l’autorisent tandis que Rabbi Yéhouda l’interdit.
Le fait que Rabbi Yo’hanan pense qu’il y a une contradiction entre l’autorisation que donne Rabbi Yéhouda de consommer du jus sorti naturellement d’un fruit, et le fait qu’il interdise un œuf né pendant Roch Hachana prouve que d’après Rabbi Yo’hanan la raison pour laquelle un œuf né pendant Roch Hachana est interdit provient qu’il assimile l’œuf sorti des entrailles de la poule à du jus sorti naturellement d’un fruit, c’est pour cela que Rabbi Yo’hanan dit qu’il faut intervertir les deux avis de Rabanan et de Rabbi Yéhouda et dire que ce dernier interdit le jus sorti naturellement d’un fruit pendant yom tov.
Dans la même berayta où on cite l’avis de Rabbi Yéhouda concernant l’œuf qui est né pendant Roch Hachana, on cite aussi le cas de l’homme qui émet des conditions au sujet d’un panier de fruit dont la dîme n’a pas été prélevée pendant le premier jour, mais ce n’est pas du tout en rapport avec notre sujet si ce n’est qu’on cite aussi là-bas le cas des deux jours de Roch Hachana où l’œuf sera interdit le premier jour et permis le deuxième jour.
Au revoir,
Rav Ron Chaya
Chalom David,
La Guémara veut prouver que Rabbi Yo’hanan pense aussi que l’œuf d’un yom tov est interdit à cause de la guezéra de machkim ché-zavou, du jus qui a coulé naturellement du fruit qu’on interdit à la consommation si cela a eu lieu pendant Chabbat ou yom tov de peur qu’on soit amené à presser le fruit en question pour en faire sortir encore du jus.
Comment la Guémara prouve-t-elle que c’est l’avis de Rabbi Yo’hanan ?
Car ce dernier oppose deux enseignements dans lesquels on mentionne Rabbi Yéhouda :
1. Celui où Rabbi Yéhouda autorise le jus sorti naturellement d’un fruit contrairement à Rabanan.
2. Celui où Rabbi Yéhouda dit qu’un œuf qui est né le premier jour de Roch Hachana ne sera permis que le deuxième jour de Roch Hachana.
La Guémara déduit donc de là qu’un œuf né le premier jour de Roch Hachana est interdit, et quelle est la raison pour laquelle Rabbi Yéhouda l’interdit ?
Nous l’ignorons.
Mais nous voyons que Rabbi Yo’hanan dit qu’il y a ici une contradiction dans les paroles de Rabbi Yéhouda car d’une part Rabbi Yéhouda interdit un œuf qui est né le premier jour de Roch Hachana alors que d’autre part il autorise le jus qui est sorti naturellement d’un fruit pendant yom tov.
A cause de cette contradiction, Rabbi Yo’hanan dit qu’il faut inverser l’avis de Rabbi Yéhouda avec celui de Rabanan en ce qui concerne le jus qui sort naturellement d’un fruit pendant yom tov et dire que Rabanan l’autorisent tandis que Rabbi Yéhouda l’interdit.
Le fait que Rabbi Yo’hanan pense qu’il y a une contradiction entre l’autorisation que donne Rabbi Yéhouda de consommer du jus sorti naturellement d’un fruit, et le fait qu’il interdise un œuf né pendant Roch Hachana prouve que d’après Rabbi Yo’hanan la raison pour laquelle un œuf né pendant Roch Hachana est interdit provient qu’il assimile l’œuf sorti des entrailles de la poule à du jus sorti naturellement d’un fruit, c’est pour cela que Rabbi Yo’hanan dit qu’il faut intervertir les deux avis de Rabanan et de Rabbi Yéhouda et dire que ce dernier interdit le jus sorti naturellement d’un fruit pendant yom tov.
Dans la même berayta où on cite l’avis de Rabbi Yéhouda concernant l’œuf qui est né pendant Roch Hachana, on cite aussi le cas de l’homme qui émet des conditions au sujet d’un panier de fruit dont la dîme n’a pas été prélevée pendant le premier jour, mais ce n’est pas du tout en rapport avec notre sujet si ce n’est qu’on cite aussi là-bas le cas des deux jours de Roch Hachana où l’œuf sera interdit le premier jour et permis le deuxième jour.
Au revoir,
Rav Ron Chaya
Référence Leava : 28140
Date de création : 2014-02-02 10:02:47