Le veau dor n’était pas un D., alors où est l’idolâtrie ? – Sinon, je n’ai pas compris comment on peut bénir Hachem alors qu’on est rien…

Bonsoir rav,
Merci de prendre du temps pour répondre a mes questions !

J’ai encore des questions sur un cours que j ai vu.

  1. Vous avez dit que le veau d’or n’était pas un D.. qui remplaçait Hachem mais un intermédiaire qui remplaçait Moché.
    Je ne vois donc pas en quoi cela est une idolâtrie ou un péché
  2. Vous avez dit qu on ne peut pas parler d Hachem mais lorsqu’on lui prit et qu on lui fait des louanges on fait que penser a Lui.
  3. Je n’ai pas compris comment on peut bénir Hachem alors qu’on est rien.

Merci beaucoup d’avance !

 

Réponse du Rav Ron Chaya : 

Chalom Eden,
 
Voici les réponses à tes questions :
 
  1. Bien que servir un intermédiaire entre D. et nous ne soit pas vraiment de la avoda zara, néanmoins D. l’a interdit au même titre que la avoda zara.

    Il ne nous que permet de Le servir Lui et de Le vénérer Lui et non Ses intermédiaires.

  2. Quand tu dis que tu penses et pries à D., de quoi parles-tu ?
    Tu parles de la manifestation qu’Il fait de Lui-même qui est Son nom, de la même manière que notre visage nous représente.
    Nous ne connaissons pas notre vrai nous-mêmes, nous ne savons pas qui nous sommes car notre vraie réalité est spirituelle.

    Lorsqu’on s’adresse à une personne, on s’adresse à son visage qui n’est que la représentation physique de son vrai lui-même, et ce lui-même spirituel ne fait qu’un avec son visage.

    S’il est heureux, cela se voit sur son visage, idem s’il est malheureux.
    Il en va de même avec D. dans Son identité intrinsèque, nous ne connaissons pas Son essence et nous n’avons même pas le droit d’y penser, mais lorsque nous prions à D., nous pensons à la manifestation qu’Il a bien voulu donner de Lui, ce qu’on appelle Son nom, et Lui et Son nom ne font qu’un.

    Ce sont des choses très profondes, si tu les comprends tant mieux mais sinon n’y pense pas trop car si on dévie de la vraie réalité des choses, on peut en arriver à ne plus servir D. comme il se doit, chose qui peut être très grave.

  3. Le vrai sens de bénir Hachem signifie faire en sorte que provienne un grand flux de la source de bénédiction dans le nom de D., celui dont j’ai parlé dans le point 2.

    Ce sont aussi des choses très profondes.

Au revoir,
Rav Ron Chaya

 

Référence Leava : 28079
Date de création : 2014-01-27 23:01:14