Bonjour Rav,
J’ai des questions concernant la lecture de la Torah à la synagogue :
- Est-ce obligatoire de dire le texte « berir chémé quand on ouvre les portes du ekhal ?
- Doit-on obligatoirement rester debout quand les portes du ekhal des sifre torah est ouvert ?
- Doit-on porter le sefer Torah ouvert du ékhal à la téva ?
- Que faut-il faire pendant la hagbaa ?
Dire « vezot atorah… »?
Pointer le sefer torah du doigt ?
Regarder le premier verset de la paracha qu’on va lire ? - Celui qui monte à la torah doit-il dire « hachem imakhem…. » avant la bénédiction avant la lecture ?
Dire « émet toratenou akedocha » avant la bénédiction apres la lecture ?
Les fidèles doivent-ils dire « émet toratenou… après la lecture ? - Doit-on obligatoirement suivre dans un ‘Houmach la lecture de la Torah ?
Si oui, faut-il écouter attentivement ou entendre suffit ? - A-t-on le droit de faire des signes ou saluer quelqu’un (sans parler) pendant la kériat haTorah ?
Je remarque des différences sur ces points selon les synagogues c’est pour ça j’aimerais connaître la bonne façon de faire pour les sepharadim. - J’ai rêvé que je faisait tombait le rouleaux de parchemin du sefer torah, pensez-vous que ça a une signification (sachant que j’ai failli faire tomber le sefer en le portant la veille à la synagogue) ?
Merci pour vos réponses chavoua tov rav
Réponse du Rav Ron Chaya :
Chalom David,
Voici les réponses à tes questions :
- L’obligation de dire « bérikh chémé » lorsqu’on ouvre le heikhal provient du Zohar, parachat Vayaqhel, page 206.
Dans la mesure où les sefaradim tranchent la halakha d’après la kabala, cette coutume est obligatoire ; néanmoins, on ne dit ce texte que Chabbat, Yom Tov et Roch ‘Hodèch.
- D’après la loi stricte, il n’est pas obligatoire de rester debout lorsque les portes du heikhal sont ouvertes, même si on a déjà sorti les sifré Torah, néanmoins dès qu’on avance avec les personnes dans la synagogue, il faut absolument se lever.
Malgré tout, vu que la coutume est que tout le monde se lève depuis le moment où on ouvre les portes du heikhal, il est interdit à d’autres personnes de rester assises car agir ainsi est interprété comme un manque de respect envers la Torah.
Donc cette coutume est devenue obligatoire.
- Il est beaucoup mieux de porter le sefer Torah ouvert depuis le heikhal jusqu’à la téva car à ce moment, beaucoup de lumière spirituelle émane du sefer Torah ouvert.
- Pendant la hagbaha, à partir du moment où le parchemin du sefer Torah est en face de nous, on se prosterne et on dit « vézot ha-Torah… ».
La coutume est de pointer le sefer Torah du doigt, certains le font en tendant le tsitsit, et il faut essayer d’en distinguer les lettres car en cela on reçoit une très grande lumière dans notre néchama, celle de la Torah.
Le mieux est de repérer un mot qui commence par la même lettre que la première lettre de notre prénom.
- Certains ont la coutume de dire « Hachem ‘imakhèm », d’autres ne l’ont pas.
Par contre, il n’est pas bien de dire « émet toraténou ha-kédocha » après la lecture de la Torah avant de dire la berakha finale.
Les fidèles peuvent dire cette phrase mais ce n’est pas obligatoire.
- On doit obligatoirement suivre la lecture de la Torah et écouter attentivement la récitation du ba’al koré, à ce titre, il est conseillé de le faire dans un ‘Houmach.
- On a le droit de faire des signes ou de saluer une personne pendant la lecture de la Torah, mais il ne faut surtout pas parler ni détourner notre attention de la lecture du ba’al koré.
- Le fait de rêver qu’on fait tomber les rouleaux de la Torah n’est pas considéré comme un mauvais rêve, d’autant plus que tu as seulement rêvé de ce que tu as failli faire la veille.
Au revoir,
Rav Ron Chaya
Dans la mesure où les sefaradim tranchent la halakha d’après la kabala, cette coutume est obligatoire ; néanmoins, on ne dit ce texte que Chabbat, Yom Tov et Roch ‘Hodèch.
Malgré tout, vu que la coutume est que tout le monde se lève depuis le moment où on ouvre les portes du heikhal, il est interdit à d’autres personnes de rester assises car agir ainsi est interprété comme un manque de respect envers la Torah.
Donc cette coutume est devenue obligatoire.
La coutume est de pointer le sefer Torah du doigt, certains le font en tendant le tsitsit, et il faut essayer d’en distinguer les lettres car en cela on reçoit une très grande lumière dans notre néchama, celle de la Torah.
Le mieux est de repérer un mot qui commence par la même lettre que la première lettre de notre prénom.
Par contre, il n’est pas bien de dire « émet toraténou ha-kédocha » après la lecture de la Torah avant de dire la berakha finale.
Les fidèles peuvent dire cette phrase mais ce n’est pas obligatoire.
Rav Ron Chaya
Référence Leava : 27858
Date de création : 2014-01-12 14:01:03