Si chez moi on ne suit pas un décisionnaire en particulier, est-ce que je dois choisir moi même ou dois-je suivre le Rav du séminaire ?

 

Shalom Rav,

J’ai plusieurs questions :

  1. Quand je fais une berakha, je pense « Adon hacol etc » et je voudrais savoir, vu que j’ai un peu de mal à penser « takif baal hayékholet… » si je peux le penser en français ?
    • Une fois, j’ai vu une amie prononcer ces 2 phrases à voix basse en faisant la berakha, moi je le pense, est-ce que ça change quelque chose ?
  2. Si chez moi on ne suit pas un décisionnaire en particulier, est-ce que je dois choisir moi même, (dans ce cas qui choisir?) ou si je dois suivre le Rav du séminaire ?
  3. On m’a demandé comment l’histoire des Avoth a-t-elle été transmise ?
  4. Que faire pour pouvoir « réfléchir » posément lorsqu’une épreuve surgit ?
    • Personnellement, dans le feu de l’action je n’arrive pas à réfléchir pour savoir comment agir…
  5. Est-ce qu’une fille peut étudier les Pirké Avoth ?
    Et les apprendre par cœur ?
  6. Je suis boursière, mais comme je suis chez mes parents, je donne le maasser de la bourse.
    • Est-ce qu’il est possible de mettre l’argent du maasser dans la boîte de tsedaka de la maison (qu’on garde pour donner quand on frappe à notre porte) ?
    • Ou vaut-il mieux mieux le donner à un pauvre ou à une institution de Torah ?
  7. Est-ce que lire ses cours (‘hol) enviton1h ou 2 par jour suffit comme Hichtadlout ?
    • Je ne vois pas ce que ça changerait d’en faire plus, c’est déjà beaucoup non ?
  8. Ma dernière question n’en est pas vraiment une :
    • je trouve qu’il y a pas mal d’associations pour les pauvres etc., mais on ne sait jamais à qui donner en premier…
      • Pourquoi n’y a-t-il pas qu’une seule grande association qui donnerait aux pauvres ?
        • J’ai tendance à culpabiliser quand je donne à une et pas à l’autre…

Merci beaucoup beaucoup!!

Réponse du Rav Ron Chaya : 

 

Chalom Sarah,

Voici les réponses à vos questions :

  1. Vous pouvez penser cela en français, mais il ne faut absolument pas le prononcer, cela est interdit, et si vous le prononcez la berakha n’est vraisemblablement plus du tout valable.
    • Donc il faut seulement penser cela sans le prononcer.
  2. Vous pouvez choisir qui vous voulez ; il est juste de suivre le Rav du séminaire si vous y êtes.
  3. Moché Rabbénou l’a écrite sous la dictée de D., Moché était prophète.
  4. Le mieux est de prendre conseil chez une personne sage.
  5. Une fille peut étudier Pirké Avot et les apprendre par cœur.
  6. Vous pouvez mettre l’argent du maasser dans la boîte de tsédaka, il est bien qu’une partie de l’argent, si possible la moitié, aille pour l’étude de Torah.
  7. Pour que ce soit une Hichtadlout considérée comme telle, il faut étudier comme le font les gens normalement.
    • Si la fréquence normale d’étude des gens est une ou deux fois par jour, alors cela suffit.
  8. Il est mieux qu’il n’y ait pas une seule association car certainement certains pauvres qui ne sont pas acceptés par une association sont acceptés par d’autres, comme ça on a moins de chance d’en rater.
    • Le mieux est que vous donniez un peu à tout le monde.

Au revoir,
Rav Ron Chaya

Référence Leava : 27570
Date de création : 2013-12-26 11:12:02