Chalom Rav,
J’ai plusieurs de halakha :
- Dans les ta’hanounim, si l’officiant en est a vayaavor mais que je n’ai pas fini les versets avant, que faire ? :
– Répondre et ensuite reprendre en arrière où j’en était ?
– Répondre et dire les versets suivants en sautant ceux que je n’ai pas fini ?
– Ou alors ne pas répondre a vaayaavor et continuer là où j’en suis ?
- D’après la loi stricte, doit-on porter un talith katan le soir, étant donné que la mitsva des tsitsit n’est que quand on peut les voir donc le jour (si je ne me trompes pas) ?
- Entre le moment où j’ai termine ma amida et le debut de la ´hazara, as t-on le droit de parler ?
- A-t-on le droit de marcher dans la synagogue pendant la ´hazara ?
- Si j’ai des dettes, suis-je patour du maasser avant de les avoir remboursées ?
- Si je suis en train d’étudier, est-il préférable que je m’interrompe pour dire les ketoret ha-minha ou de continuer à étudier et commencer à achré ?
- Un neder dure t-il à vie ou alors jusqu’à l’année prochaine ?
Merci beaucoup Rav pour vos reponses si precieuses.
Hannouca sameakh
Réponse du Rav Ron Chaya :
Chalom Ilan,
Voici les réponses à tes questions :
- Tu t’arrêtes au milieu des ta’hanounim, tu réponds vaya’avor avec le public, puis tu reviens dans les ta’hanounim à l’endroit où tu t’es arrêté et tu continues depuis cet endroit.
Puis quand tu arrives toi-même à vaya’avor tu agis comme indiqué dans ce lien.
- D’après la loi stricte, tu n’as pas l’obligation de porter un talith katan le soir, néanmoins cela est très conseillé, et d’autant plus d’après la kabala.
- Le rav Ovadia Yossef Zatsal écrit dans son livre Halikhot Olam tome 1 page 191 qu’une personne qui a fini la amida à voix basse n’a pas le droit de dire des paroles profanes entre ce moment et le début de la ‘hazara du chalia’h tsibour.
Par contre, il aura le droit de prononcer des versets ou des paroles de Torah.
Néanmoins, le mieux est qu’il étudie de la Torah en pensée sans rien dire, et cela est préférable plutôt que de rester à rien faire jusqu’à ce que le chalia’h tsibour commence la ‘hazara.
Cela ne concerne que les fidèles du minyan, mais le chalia’h tsibour n’a même pas le droit de prononcer des paroles de Torah entre sa amida et sa ‘hazara ; en revanche il pourra étudier en pensée.
- On a le droit de marcher dans la synagogue pendant la ‘hazara mais il est préférable de rester debout et immobile, l’essentiel étant de bien penser à ce que dit le chalia’h tsibour et de répondre baroukh hou baroukh chémo et amen en sachant exactement à quelle berakha nous répondons.
- Si tu peux donner le maasser en même temps que rembourser tes dettes, mieux vaut le donner, sinon tu en es patour (dispensé).
- Bien que l’étude de Torah soit la plus grande mitsva, néanmoins la Torah nous oblige à arrêter d’étudier à certains moments afin de prier.
Comme le dit la Guemara traité Chabbat page 10A :
« Zeman téfila lé’houd ou-zeman Torah lé’houd »,
il y a un temps particulier pour la prière et un temps particulier pour l’étude, et l’un n’empiète pas sur l’autre.
Dans cette mesure, on doit dire tous les passages qu’il y a dans le sidour avant cha’harit et avant min’ha ; avant cha’harit depuis ‘akédat Yits’hak, avant min’ha depuis lamnatséa’h ‘al haguitit.
- Un néder dure à vie et il faut immédiatement l’autoriser car il est écrit que celui qui fait un néder est considéré comme quelqu’un qui érige une stèle pour y amener un sacrifice à D. hors du Temple (chose sanctionnée par le karèt), et que s’il le réalise, c’est comme s’il avait vraiment fait le sacrifice sur la stèle.
Au revoir,
Rav Ron Chaya
Puis quand tu arrives toi-même à vaya’avor tu agis comme indiqué dans ce lien.
Par contre, il aura le droit de prononcer des versets ou des paroles de Torah.
Néanmoins, le mieux est qu’il étudie de la Torah en pensée sans rien dire, et cela est préférable plutôt que de rester à rien faire jusqu’à ce que le chalia’h tsibour commence la ‘hazara.
Cela ne concerne que les fidèles du minyan, mais le chalia’h tsibour n’a même pas le droit de prononcer des paroles de Torah entre sa amida et sa ‘hazara ; en revanche il pourra étudier en pensée.
Comme le dit la Guemara traité Chabbat page 10A :
« Zeman téfila lé’houd ou-zeman Torah lé’houd »,
il y a un temps particulier pour la prière et un temps particulier pour l’étude, et l’un n’empiète pas sur l’autre.
Dans cette mesure, on doit dire tous les passages qu’il y a dans le sidour avant cha’harit et avant min’ha ; avant cha’harit depuis ‘akédat Yits’hak, avant min’ha depuis lamnatséa’h ‘al haguitit.
Rav Ron Chaya
Référence Leava : 27269
Date de création : 2013-11-28 16:11:34