Lire des livres à l’eau de rose est interdit, mais ce ne sont que des pensées, alors où est le problème ?

Chalom,

Même s’il est possible que cela soit moins grave pour une femme que pour un homme, néanmoins D. veut que nous soyons purs dans nos pensées, Il veut que nous soyons Ses enfants et des êtres droits au cœur pur.
Or, comment autoriser le fait d’avoir des pensées qui soient contraires au désir de D. et croire qu’on est dans la bonne direction ?

Il est évident que cela est contraire au désir de D. Qui veut le mieux pour nous et dans cette mesure, Il nous demande de nous purifier.
N’oublie pas que Maïmonide dit que la pensée est le saint des saints de la personne, et si une personne a des mauvaises pensées, c’est comme si elle y fait entrer une horreur immonde.

Les femmes aussi ont un saint des saints, et il n’y a aucune raison qu’on leur autorise à le souiller.
Une mauvaise pensée concerne tous les domaines de la Torah, mais il est clair que lorsqu’on a une mauvaise pensée sexuelle, elle agit sur nos sentiments et notre physique de manière beaucoup plus forte qu’un autre type de pensée ; dans cette mesure, elles sont plus dangereuses et plus interdites.

Au revoir,
Rav Ron Chaya