Bonjour Rav,
Merci beaucoup pour toutes vos explications précédentes, et pour le temps que vous avez consacré à me répondre.
J’ai de nouveau besoin de vos éclaircissements !
- Quand dire la brakha « mezonot » ?
Y a-t-il un volume minimal de pâte, et dit-on à la fin la brakha « bore nefachot » ? - Est-il permis d’empêcher les voitures de passer dans la rue à Chabbat en Israël ?
- Je ne comprends votre réponse sur le fait qu’un enfant doive toujours obéir à la demande de leurs parents quelles que soient les choses qui aient pu se produire dans le passé.
Dans le cas de parents abusant de leur pouvoir, les enfants ne sont-ils pas censés chercher leur survie ?
Et pourquoi n’auraient-ils pas le droit de s’éloigner de leurs parents s’ils ressentent leur influence comme nocive pour eux ?
Comment ne pas avoir de rancœur et de méfiance envers un parent qui a abusé de sa position d’autorité et qui ne s’en rend même pas compte, qui ne nous respecte pas en tant que personne différente d’eux-mêmes ayant une volonté propre?
D’où ma question, doit-on respecter ses parents jusqu’à en être anéanti ? - Dois-je théoriquement immerger au mikvé la bouilloire dont le fond est métallique ?
(il se trouve que je ne peut pas en réalité le faire sinon, elle deviendrait inutilisable…) - Doit-on faire un pyrolyse du four (c’est-à-dire chauffage à très haute température) si on veut cuire un met neutre ou lacté alors que l’on avait cuit auparavant un met à base de viande, même si celui-ci était couvert ?
De même, comment nettoyer les plaques électriques quand on passe de la réalisation d’un repas lacté à carné ou l’inverse ?
Je m’excuse pour la longueur de ce mail et vous remercie d’avance pour les réponses que vous m’apporterez.
Bonne semaine et à bientôt,
Rachel
Réponse du Rav Ron Chaya :
Chalom Rachel,
Voici les réponses à tes nouvelles questions :
- On dit la berakha « boré miné mézonot » chaque fois qu’on mange un volume même millimétrique d’un aliment qui a été fait au moyen d’une farine obtenue d’une des cinq céréales (blé, orge, épeautre, seigle…).
On ne fera jamais la berakha « boré néfachot » après en avoir mangé, on fera la berakha « ‘al hamikhiya vé-‘al hakalkala » après en avoir mangé au moins la quantité de kazaït, c’est-à-dire celle du volume d’un cube ayant 3,1 cm de côté, en quatre minutes ou moins.
- Non, car en faisant cela on fait transgresser au conducteur un interdit pendant Chabbat, soit par le fait de le faire freiner, ce qui le fait allumer les feux stop, soit il accélère ou klaxonne, tout cela étant des choses interdites à faire pour un juif Chabbat, or il est un interdit pour à un juif de faire faire à un autre juif une transgression du Chabbat.
- Absolument pas, on ne doit pas respecter les parents jusqu’à être anéantis.
Dans le cas où on se sent oppressé par les parents, la seule bonne solution est de quitter le foyer familial afin de ne plus subir cette oppression.
Toutefois, on devra garder un contact minimal avec les parents, tel qu’une fois par semaine les appeler au téléphone pour souhaiter Chabbat chalom et entendre de leurs nouvelles.
- D’après le Rav Ben Tsion Aba-Chaoul Zatsal, chaque objet électrique, étant donné qu’il est branché à la terre par sa prise électrique, ne doit pas être trempé au mikvé.
Le mieux pour être rendu quitte de tous les avis c’est aussi de le donner à un non-juif qui nous le prêtera, et ainsi il n’est pas obligatoire de le tremper au mikvé.
On ne fera cela qu’avec les objets électriques qu’on ne peut pas tremper, car cette « combine » de donner au non-juif pour qu’il nous le prête ensuite n’est pas suffisante en soi, ce n’est qu’en ajoutant le fait que l’appareil est électrique, et que d’après les avis comme celui de rav Ben Tsion Aba Chaoul, il n’a pas du tout besoin d’être trempé vu qu’il est branché à la terre par sa prise électrique, qu’on pourra compter sur cette combine.
- D’habitude, le fait que le plat soit couvert ne change pas grand-chose car il y a des vapeurs qui s’en échappent.
Pour plus de détails concernant la réponse à ta question, consulte les liens suivants.
Au revoir,
Rav Ron Chaya
On ne fera jamais la berakha « boré néfachot » après en avoir mangé, on fera la berakha « ‘al hamikhiya vé-‘al hakalkala » après en avoir mangé au moins la quantité de kazaït, c’est-à-dire celle du volume d’un cube ayant 3,1 cm de côté, en quatre minutes ou moins.
Dans le cas où on se sent oppressé par les parents, la seule bonne solution est de quitter le foyer familial afin de ne plus subir cette oppression.
Toutefois, on devra garder un contact minimal avec les parents, tel qu’une fois par semaine les appeler au téléphone pour souhaiter Chabbat chalom et entendre de leurs nouvelles.
Le mieux pour être rendu quitte de tous les avis c’est aussi de le donner à un non-juif qui nous le prêtera, et ainsi il n’est pas obligatoire de le tremper au mikvé.
On ne fera cela qu’avec les objets électriques qu’on ne peut pas tremper, car cette « combine » de donner au non-juif pour qu’il nous le prête ensuite n’est pas suffisante en soi, ce n’est qu’en ajoutant le fait que l’appareil est électrique, et que d’après les avis comme celui de rav Ben Tsion Aba Chaoul, il n’a pas du tout besoin d’être trempé vu qu’il est branché à la terre par sa prise électrique, qu’on pourra compter sur cette combine.
Pour plus de détails concernant la réponse à ta question, consulte les liens suivants.
Rav Ron Chaya
Référence Leava : 26719
Date de création : 2013-10-28 08:10:37
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