S’il pleut dans la soucca, peut-on dire la brakha léchev basoucca s’il fait meilleur peu après ?

b »h

Chalom Rav,

je voulais savoir :

  1. Si à Souccot il pleut, si j’ai bien compris on ne pourra pas dire la berakha léchev bassouca et donc manger dans la maison, mais si admettons que 25 minutes après le temps devient bien meilleur et il fait très beau, quelle est la halakha ?
    • De continuer à manger dans la maison
      ou
    • D’aller dans la Soucca et dire la berakha léchev bassouca ?
      • (Si on a déjà fait motsi dans la maison, doit-on dire léchev bassouca dans la Soucca sur le pain mais sans redire hamotsi ?)
  2. Pour le motsi en général de Chabbat ou de Yom Tov sur lequel on utilise des lé’hem michné, est-ce que la personne qui fait hamotsi sur les 2 pains doit penser à acquitter toute l’assemble qui mange avec elle de la bénédiction hamotsi et que à leur tour l’assemblé doit penser a s’acquitter de la berakha ?

    Ou bien (si la personne qui fait hamotsi pense pas à acquitter mais que les personnes qui écoutent pensent a s’acquitter de la berakha hamotsi sont-elles acquittés) ?

    Ou alors il faut que chaque personnes individuellement dise hamotsi sur le morceau de pain qu’ils reçoivent mais sont elles acquités de lé’hem michné ?

  3. D’ailleurs pour souccot seul la personne qui fait kiddouch dit léchev bassouca au moment de kiddouch tandis que les autres diront lechev bassouca etcheheyanou si c’est le premier soir du morceau de pain qu’ils recevront du motsi est-ce exact ?

Merci Rav et hag Samea’h

 

Réponse du Rav Ron Chaya : 

Chalom Benjamin,

Voici les réponses à tes questions :

  1. Dès que la pluie cesse, il faut aller manger un kazaït de pain dans la Soucca en faisant la berakha lechev Bassoucca.

    A propos de la berakha de hamotsi, le mieux pour se sortir de tous les problèmes est que pendant qu’on fait le hamotsi à la maison, on pense que la berakha est valable aussi pour la Soucca, et il faut aussi, en plus de la pensée, faire un acte dans ce sens, c’est-à-dire :

    • ou se lever,
    • ou faire un pas vers la porte ou vers la Soucca

    montrant par un acte que nous désirons aussi manger dans la Soucca.

    Ainsi, bien que berakha hamotsi soit faite chez soi, on ne le refera pas dans la Soucca, et on pourra faire birkat hamazone dans la Soucca.

  2. Pour être rendu quitte du lé’hèm Michné, il faut que l’assistance pense être rendu quitte
    ET
    que celui qui fait le motsi pense les rendre quitte
  3. Tout le monde est rendu quitte de la berakha de lechev bassoucca par la personne qui dit le kiddouch.

‘Hag Saméa’h.

Au revoir,
Rav Ron Chaya

 

Référence Leava : 26133
Date de création : 2013-09-16 16:09:58