Chalom Rav,
Merci pour vous cours qui nous renforcent énormément!
J’ai quelques questions :
- Dans la Guemara Sanhedrine, on voit que David Hamelekh se plaint à Hachem, en lui demandant pourquoi il n’est pas explicitement cité dans la ‘Amida.
Comment pouvons-nous qualifier cette réaction, David Hamelekh était le 3e plus Hanav après Moché Rabenou & Avraham Avinou, mais à priori ne s’agit-il pas là d’orgeuil (‘Has Véchalom) ?
- Par ailleurs il me semble que dans la suite de cette Guemara, nous apprenons que David Hamelekh, poursuivit par son fils,(révoloté; suivant Saul), propose de faire ‘Avoda Zara, plutôt que faire du ‘Hilloul Hachem: que se diraient les Nations « D.ieu aurait choisit un tel roi, qui se défile devant son fils » notamment .
- Comment David Hamelekh a pu jugé plus important de faire Avoda Zara plutôt que ‘Hilloul Hachem ?
- Dans votre cours « Comment ne plus s’énerver » vous répondez à une question d’un de vos élèves, en lui expliquant que si un juif fait des Averots, de son plein gré, il faut que très peu le rappeler à l’ordre, et avec beaucoup d’amour.
- Toutefois dans un autre Chiour vous aviez rappelé l’histoire du ‘Hafets ‘Haim, courant derrière un juif, lui ayant volé son chandelier, et il criait « je te le donne, je te le donne ».
- Nous avions appris qu’Am Israel était un seul corps, et si un fautait, c’était TOUT le corps qui prenait.
- Comment arriver à une cohésion entre les deux situations :
- D’un coté le rappeler à l’ordre,
- De l’autre: pas vraiment ?
- Enfin j’ai appris de Rav M.Nisembaum que la Kabalah dit au sujet de la Torah de nos Avot qu’il s’agit « d’une odeur », ainsi que notre étude actuelle agit plus sur le Monde, que eux, bien que ce soit grace à eux qu’on étudie aujourd’hui (comme on retrouve dans « Les Nuls Lumineux« )
Toutefois, la Kabalah parle « d’odeur » et non de TORAH, d’un plus haut niveau, sous une autre forme, comme vous l’expliquez dans votre cours « La Torah d’Avraham Avinou« .
Pouvez vous m’éclaircir?
Je vous remercie mille fois pour nous accorder autant de précieux temps, qu’Hachem vous bénisse vous & votre famille, en accordant une Refoua Chelema complète et immédiate à ceux qui vous sont chers, Beezrat Hachem.
Chana Tova Ve Hatima Tova, qu’Hachem nous Délivre,
Bimera Veyamenou !
Réponse du Rav Ron Chaya :
Chalom ‘Haïm,
Voici la réponse à tes questions :
- ‘Hazal écrivent que David haMélèkh était la 4ème roue du chariot céleste, les 3 premières roues étant Avraham, Its’hak et Ya’akov.
Il a donc compris que ces trois avaient fait quelque chose que lui n’avait pas faite, en contrepartie de laquelle ils avaient droit à être rappelés dans la 1ère berakha de la ‘amida.
Voulant aussi accéder à ce niveau de sainteté, il a demandé à D.ieu : qu’ont-ils fait pour mériter cela ?
Et D.ieu lui a répondu qu’ils ont été éprouvés.
- Il ne s’agit donc pas d’orgueil, mais d’un désir de se rapprocher de D.ieu, de monter en sainteté.
- Ce désir est la chose la plus bénie qu’il puisse y avoir.
-
Le roi David a préféré faire la ‘avoda zara car le ‘hiloul Hachem est plus grave que la ‘avoda zara.
La ‘avoda zara peut être expié par la téchouva, kippour et la souffrance alors que le ‘hiloul Hachem ne peut être expié que par la mort.
De plus, la ‘avoda zara ne concerne que la personne qui pèche alors que le ‘hiloul Hachem profane le nom de D.ieu dans le monde, que D.ieu nous en préserve.
-
Étant donné que nous sommes un seul corps et qu’il y a une notion de ‘arvout, de responsabilité commune, il y a une mitsva de la Torah de corriger son prochain.
Néanmoins, bien que théoriquement on doit corriger chaque personne juive que nous voyons fauter, aujourd’hui cela est presque impossible, d’une part parce que notre intention n’est pas toujours la plus pure, deuxièmement parce que la personne qu’on veut corriger est d’habitude trop orgueilleuse pour pouvoir accepter notre reproche.
Donc théoriquement on devrait le faire mais pratiquement cela est très délicat et difficile, au point où il est préférable de ne rien dire.
Au revoir,
Rav Ron Chaya
Il a donc compris que ces trois avaient fait quelque chose que lui n’avait pas faite, en contrepartie de laquelle ils avaient droit à être rappelés dans la 1ère berakha de la ‘amida.
Voulant aussi accéder à ce niveau de sainteté, il a demandé à D.ieu : qu’ont-ils fait pour mériter cela ?
Et D.ieu lui a répondu qu’ils ont été éprouvés.
- Il ne s’agit donc pas d’orgueil, mais d’un désir de se rapprocher de D.ieu, de monter en sainteté.
- Ce désir est la chose la plus bénie qu’il puisse y avoir.
Le roi David a préféré faire la ‘avoda zara car le ‘hiloul Hachem est plus grave que la ‘avoda zara.
La ‘avoda zara peut être expié par la téchouva, kippour et la souffrance alors que le ‘hiloul Hachem ne peut être expié que par la mort.
De plus, la ‘avoda zara ne concerne que la personne qui pèche alors que le ‘hiloul Hachem profane le nom de D.ieu dans le monde, que D.ieu nous en préserve.
Étant donné que nous sommes un seul corps et qu’il y a une notion de ‘arvout, de responsabilité commune, il y a une mitsva de la Torah de corriger son prochain.
Néanmoins, bien que théoriquement on doit corriger chaque personne juive que nous voyons fauter, aujourd’hui cela est presque impossible, d’une part parce que notre intention n’est pas toujours la plus pure, deuxièmement parce que la personne qu’on veut corriger est d’habitude trop orgueilleuse pour pouvoir accepter notre reproche.
Donc théoriquement on devrait le faire mais pratiquement cela est très délicat et difficile, au point où il est préférable de ne rien dire.
Rav Ron Chaya
Référence Leava : 25890
Date de création : 2013-08-29 16:08:36