Chalom Rav,
Je suis fort heureux d’avoir appris que vous avez pu récolter la grande majorité des besoins pour la Yeshiva:
Barouh Hachem!
Merci pour tous vos cours & enseignements, certainement que les réponses à mes questions suivantes se trouvent dans certains de vos cours mais je n’ai pas eut la chance de les visionner:
(1) Tout d’abord j’aimerais avoir la source :
où et comment est-il écrit qu’il est strictement interdit de recevoir de manière directe un objet d’une femme: elle doit au préalable le poser sur une table, et ensuite nous le prendrons.
(2) Par la suite j’aimerais savoir: tous les Sefaradim doivent-ils manger de la viande Halak Beth Yossef (je crois que c’est le nom qu’on donne à la viande, dont la totalité du poumon est lisse, et pas seulement une partie; auquel cas on appelle ça Glatt , si j’avais compris les dires du Rabbin J.Bitton) ?
(3) Aussi, ces derniers temps j’essaye de me renforcer, et de réaliser un des 13 attributs de foie: notamment celui de croire & savoir que Machiah’ peut se dévoiler chaque seconde: en effet si la Torah est Eternel, à chaque fois qu’on parle de Machiah’, c’est au futur, peut-être s’agirait-il d’un futur Eternel? (Ashem Ishmor: je me pose la question, en esperant avoir une réponse, bien que je sais que cette réponse est négative, barouh Hachem)
(4)Chez Sefaradim, faisons-nous Chekhiyanou sur des chaussures?
Meme en cuire?
(5) Dans votre cours "la force du secret" vous expliquez, en citant Rov Volvé qu’il est parfois préférable de ne pas retransmettre un enseignement profond directement: pour qu’il mûrisse en nous.
Ainsi je me pose deux questions:
Lorsque l’on dit que dès le moment où nous avons appris "Aleph/Beth" il faut l’apprrendre à son ami: c’est qu’il ne s’agit ici que d’un "simple" enseignement, qui n’est pas profond, et donc il n’est pas problématique de le retransmettre directement?
Secondo, vous aviez expliqué dans un cours aussi que l’acte a une répercussion sur la pensée.
On considère souvent la parole comme un acte: souvent en discutant ou retransmettant une forte expérience on se renforce dedans, et elle mûrri: comment expliquez cela?
En esperant avoir été très clair, Rav merci mille fois par tout.
Je vous souhaite bonne continuation, des Bonnes Nouvelles & je crois que le temps que vous recevez ce message, nous serons déja à Yeroushalaim, Habnenouya, accompagné du Machia’h, Behezrat Hachem!
Merci
Réponse du Rav Ron Chaya :
Chalom ‘Haïm,
Hélas, au moment où je t’écris ce mail, Machia’h n’est toujours pas là et Yérouchalaïm n’est toujours pas bénouyah mais j’espère que lorsque tu le recevras ce sera déjà le cas.
Voici les réponses à tes questions :
1- Il est absolument faux de dire qu’on n’a pas le droit de recevoir de manière directe un objet d’une femme.
Cela ne concerne que notre femme quand elle est dans sa période de nida, comme cela est écrit dans le Choul’han ‘Aroukh Yoré Déa chap.195, mais cela ne concerne absolument pas les autres femmes.
Donc il y a ici une sorte de paradoxe :
La femme qui m’est autorisée m’est plus interdite dans ses périodes de nida qu’une autre femme qui n’est pas la mienne et qui m’est donc interdite, car même si cette dernière est nida il m’est permis de lui transmettre ou de recevoir de sa part un objet de façon directe.
2- A priori, les séfaradim doivent manger de la viande ‘halak Bet Yossef mais s’ils ne peuvent pas en obtenir, a postériori ils peuvent manger de la viande ‘Halak ou Glatt (ces deux termes signifient lisse, il s’agit de la même chose en langues différentes).
3- Le Machia’h n’est, ‘has véchalom, pas un Eternel, le Machia’h est un homme qui deviendra le roi d’Israël.
Machia’h signifie oint.
Dans le cadre de la Torah, on devient roi d’Israël lorsqu’on est oint par un prophète au moyen d’une huile d’onction dont la recette est écrite dans la Torah.
Ça sera assurément un homme, bien qu’il aura bien sûr un calibre spirituel inégalé jusqu’à ce jour.
4- Les séfaradim ne font pas chéhé’hiyanou sur des chaussures même en cuir.
5- Tout dépend de l’information.
Si c’est une information qui doit mûrir en nous et qui est profonde, il se peut qu’on va perdre en la retransmettant directement.
Par contre, si elle a mûri en nous, par le fait de la retransmettre, elle peut se renforcer.
Attention, je ne parle que d’information de vécu, de choses profondes, pas du tout d’informations telles qu’avoir appris aleph bet ou même une page de Guémara.
Au revoir,
Rav Ron Chaya
Chalom ‘Haïm,
Hélas, au moment où je t’écris ce mail, Machia’h n’est toujours pas là et Yérouchalaïm n’est toujours pas bénouyah mais j’espère que lorsque tu le recevras ce sera déjà le cas.
Voici les réponses à tes questions :
1- Il est absolument faux de dire qu’on n’a pas le droit de recevoir de manière directe un objet d’une femme.
Cela ne concerne que notre femme quand elle est dans sa période de nida, comme cela est écrit dans le Choul’han ‘Aroukh Yoré Déa chap.195, mais cela ne concerne absolument pas les autres femmes.
Donc il y a ici une sorte de paradoxe :
La femme qui m’est autorisée m’est plus interdite dans ses périodes de nida qu’une autre femme qui n’est pas la mienne et qui m’est donc interdite, car même si cette dernière est nida il m’est permis de lui transmettre ou de recevoir de sa part un objet de façon directe.
2- A priori, les séfaradim doivent manger de la viande ‘halak Bet Yossef mais s’ils ne peuvent pas en obtenir, a postériori ils peuvent manger de la viande ‘Halak ou Glatt (ces deux termes signifient lisse, il s’agit de la même chose en langues différentes).
3- Le Machia’h n’est, ‘has véchalom, pas un Eternel, le Machia’h est un homme qui deviendra le roi d’Israël.
Machia’h signifie oint.
Dans le cadre de la Torah, on devient roi d’Israël lorsqu’on est oint par un prophète au moyen d’une huile d’onction dont la recette est écrite dans la Torah.
Ça sera assurément un homme, bien qu’il aura bien sûr un calibre spirituel inégalé jusqu’à ce jour.
4- Les séfaradim ne font pas chéhé’hiyanou sur des chaussures même en cuir.
5- Tout dépend de l’information.
Si c’est une information qui doit mûrir en nous et qui est profonde, il se peut qu’on va perdre en la retransmettant directement.
Par contre, si elle a mûri en nous, par le fait de la retransmettre, elle peut se renforcer.
Attention, je ne parle que d’information de vécu, de choses profondes, pas du tout d’informations telles qu’avoir appris aleph bet ou même une page de Guémara.
Au revoir,
Rav Ron Chaya
Référence Leava : 25491
Date de création : 2013-07-30 19:07:44