Concrètement, la perfection n’existe pas donc on ne peut la qualifier que dans l’imaginaire.
A tel point que l’un des méfarchim du moyen âge, le Ribad, disait qu’il n’est pas foncièrement faux de dire que D.ieu n’existe pas pour l’homme tellement il est éloigné de toute perception et de tout vécu réel.
Donc, donner un attribut à D.ieu n’est, et ne peut qu’être, une construction imaginaire de l’homme.
Votre preuve reste irréfutable (si on veut) pour l’Auteur mais pas pour la finalité de son contenu pour l’homme.
Après, je vous concède que cela est soumis au bon sens de l’homme..
Juste que, étant un grand défenseur du libre arbitre de l’homme, je retrouve là l’entière possibilité pour tout homme de choisir si il désire la Torah ou pas.
A bientôt.
Réponse du Rav Ron Chaya :
Chalom Mickaël,
Tu m’écris, je cite :
« concrètement, la perfection n’existe pas donc on ne peut la qualifier que dans l’imaginaire ».
Il y a erreur.
Tu ne cites que deux catégories :
- – Le concret
et
- – L’imaginaire.
Il reste une troisième catégorie qui est la catégorie qui est la plus vraie entre les trois :
-
la raison pure.
La raison pure n’est pas dans le concret mais elle n’est pas dans l’imaginaire.
L’imaginaire est produit de l’imagination.
Effectivement, on ne peut pas imaginer D.ieu.
Par contre, la raison pure peut déduire l’existence de D.ieu sans Le voir et sans L’imaginer.
Or, d’après la raison pure, D.ieu est forcément parfait donc Sa Torah est parfaite donc c’est le plus grand cadeau que l’humanité ait pu recevoir.
Au revoir,
Rav Ron Chaya
Tu ne cites que deux catégories :
et
la raison pure.
L’imaginaire est produit de l’imagination.
Par contre, la raison pure peut déduire l’existence de D.ieu sans Le voir et sans L’imaginer.
Or, d’après la raison pure, D.ieu est forcément parfait donc Sa Torah est parfaite donc c’est le plus grand cadeau que l’humanité ait pu recevoir.
Rav Ron Chaya
Référence Leava : 24786
Date de création : 2013-06-18 15:06:58