Chalom Rav,
J’ai plusieurs questions a vous poser.
1/ Selon les rites, on parle des fois a D. au feminin ou au masculin au meme endroit .
je m explique :
je suis sfard et dans la deuxième partie de alenou lechabeah on dit » al ken nekavé LEHA » j ai déjà entendu des gens dire » nekavé LAKH » .
Pourquoi ?
s adresse t on a une « partie » différente de D. ?
2/ Cette deuxième question n est absolument pas négative et je n ai rien contre les « religieux » bien au contraire !
Aujourd’hui j’ai l impression que beaucoup de yeshivot disent aux jeunes de venir étudier la Guémara.
Le but étant en un à deux ans de yéshiva de pouvoir être autonome en Guemara. ( je le sais puisque quand je vais a des conférences en France on nous présente cela de cette façon) ( Pour avoir étudié un peu la Guemara je sais a quel point c est fantastique )
Mais pourquoi ne pas déjà dire aux jeunes prenez la Torah, chez vous, en français et lisez.
C’est la base de tout, de notre histoire, de nos lois…
Et je pense plus de 50% des juifs n ont jamais lu la Torah en entier ( même en français ) .
C’est le premier pas, pourquoi faire une « pub » pour la Guemara plus que pour la Torah ??
J aimerais savoir si ce sont les grands des générations qui décident ce qu il faut dire aux jeunes, ou si chaque yeshiva décide de sa « publicité » ?
et surtout pourquoi la Guemara plus que la Torah?
( Au risque de me répéter, cette question n est absolument pas négative mais au contraire )
Merci beaucoup .
Kol touv !
Réponse du Rav Ron Chaya :
Chalom Its’hak,
Voici les réponses à tes questions :
1- Je ne suis pas certain de ma réponse mais il me semble qu’étant donné qu’effectivement dans les voies de conduite divine, il y a des voies qu’on appelle masculines et d’autres féminines donc peut-être que lorsqu’on veut qu’Hachem emploie une voie de conduite féminine on parle au féminin.
2- Il est clair qu’il faut lire la Torah, la connaitre et ensuite seulement étudier la Guémara qui en est son commentaire.
Néanmoins, il est dommage de venir en Yéchiva pour étudier la Torah, lire le ‘houmach alors qu’on peut le faire chez soi ou même à la Yéchiva hors des heures de cours.
La Yéchiva sera utile dans la mesure où elle nous inculquera un enseignement qu’on ne peut pas apprendre autre part, un enseignement oral, celui qui nous est transmis par les enseignants de chaque génération, génération après génération et cet enseignement ne peut se recevoir qu’à la Yéchiva , il s’agit justement de l’étude de la Guémara.
Pour le reste, on peut toujours se débrouiller tout seul.
De plus, une fois qu’on est autonome en Guémara, on peut lire absolument tous les textes (à part la kabala mais cela ne fait pas partie de mon propos).
Dès lors, on pourra étudier la Torah aussi avec les commentaires et mieux la comprendre, car somme toute la Torah sans ses commentaires reste un livre relativement opaque.
Ce sont les grands de la génération qui décident ce qu’il faut dire aux jeunes et dans le cas qui nous occupe, la logique corrobore cela.
Au revoir,
Rav Ron Chaya
Voici les réponses à tes questions :
1- Je ne suis pas certain de ma réponse mais il me semble qu’étant donné qu’effectivement dans les voies de conduite divine, il y a des voies qu’on appelle masculines et d’autres féminines donc peut-être que lorsqu’on veut qu’Hachem emploie une voie de conduite féminine on parle au féminin.
2- Il est clair qu’il faut lire la Torah, la connaitre et ensuite seulement étudier la Guémara qui en est son commentaire.
Néanmoins, il est dommage de venir en Yéchiva pour étudier la Torah, lire le ‘houmach alors qu’on peut le faire chez soi ou même à la Yéchiva hors des heures de cours.
La Yéchiva sera utile dans la mesure où elle nous inculquera un enseignement qu’on ne peut pas apprendre autre part, un enseignement oral, celui qui nous est transmis par les enseignants de chaque génération, génération après génération et cet enseignement ne peut se recevoir qu’à la Yéchiva , il s’agit justement de l’étude de la Guémara.
Pour le reste, on peut toujours se débrouiller tout seul.
De plus, une fois qu’on est autonome en Guémara, on peut lire absolument tous les textes (à part la kabala mais cela ne fait pas partie de mon propos).
Dès lors, on pourra étudier la Torah aussi avec les commentaires et mieux la comprendre, car somme toute la Torah sans ses commentaires reste un livre relativement opaque.
Ce sont les grands de la génération qui décident ce qu’il faut dire aux jeunes et dans le cas qui nous occupe, la logique corrobore cela.
Au revoir,
Référence Leava : 24645
Date de création : 2013-06-10 12:06:25