Chalom Rav Ron Chaya,
- Que faire si on ne sait plus si on a fait les bérakhot HaTorah le matin ?
- De même pour les bérakhot en général ?
Merci,
Kol Touv
Réponse du Rav Ron Chaya :
Chalom,
Chaque fois qu’on a un doute si on a fait une berakha ou pas, il y a plusieurs solutions.
Les voici, de la meilleure à la moins bonne :
- La meilleure est qu’on demande à quelqu’un de nous rendre quitte d’une berakha identique que lui-même doit faire.
- Si on ne peut pas agir ainsi, s’il s’agit d’une birkat hanéénine,
c’est-à-dire d’une berakha qu’on fait sur un aliment ou sur une boisson, on prendra un aliment dont la berakha est identique que celle à propos de laquelle on a un doute et on fera la berakha sur le nouvel aliment.
Mais on ne pourra le faire qu’à condition :
Que ce nouvel aliment est meilleur que le premier et que le premier n’est pas un des 7 fruits par laquelle la terre d’Israël est bénie
ou
Que le deuxième est un des 7 fruits par laquelle la terre d’Israël est bénie et pas le premier.
Si cela n’est pas possible, on prendra un aliment dont la berakha est chéhakol ou mézonot et quand on fera la berakha à son propos on pensera à rendre quitte l’aliment à propos duquel on a un doute si on a fait la berakha, et cela, à condition que la berakha à propos de laquelle on a un doute ne soit ni chéhakol (si on fait chéhakol sur le nouvel aliment) ou mézonot (si on fait mézonot sur le nouvel aliment).
Effectivement, ces berakhot, à postériori, peuvent rendre quitte tous types d’aliments.
Attention, la berakha de mézonot ne rend pas quitte l’eau ou le sel.
- A propos des birkot haTorah, la meilleure solution, à part celle d’être rendu quitte par quelqu’un d’autre est de monter à la Torah et lorsqu’on fera les birkot haTorah sur la Torah, on pensera à être rendu quitte des berakhot de la Torah qu’on n’a peut-être pas faites le même matin.
Les jours où cela n’est pas possible, lorsqu’on fera la berakha ahavat ‘olam dans yotsèr, on pensera que cette berakha est à la place des birkot haTorah et immédiatement après la prière avant de parler de quoi que ce soit, on dira une phrase de Torah comme par exemple birkat Cohanim comme on le fait après birkot haTorah le matin.
Si quelqu’un a dormi plus d’une demi-heure la nuit de façon horizontale et n’a pas encore prié ‘arvit et après quoi il se lève, normalement il doit refaire birkot hatorah.
Il pourra néanmoins être quitte en agissant comme à cha’harit lorsqu’il dira la berakha ahavat ‘olam de ‘arvit.
Si cela n’est pas possible, dans tous les cas des berakhot à propos desquelles on a un doute si on les a faites, que ce soit des berakhot hanéénine ou autres, on dira baroukh puis on pensera les mots suivants sans rien prononcer : baroukh ata Hachem Elokènou mélékh ha’olam puis on continuera à dire la berakha en prononçant ses mots.
C’est la moins bonne des solutions proposées.
Au revoir,
Rav Ron Chaya
c’est-à-dire d’une berakha qu’on fait sur un aliment ou sur une boisson, on prendra un aliment dont la berakha est identique que celle à propos de laquelle on a un doute et on fera la berakha sur le nouvel aliment.
Mais on ne pourra le faire qu’à condition :
Que ce nouvel aliment est meilleur que le premier et que le premier n’est pas un des 7 fruits par laquelle la terre d’Israël est bénie
ou
Que le deuxième est un des 7 fruits par laquelle la terre d’Israël est bénie et pas le premier.
Si cela n’est pas possible, on prendra un aliment dont la berakha est chéhakol ou mézonot et quand on fera la berakha à son propos on pensera à rendre quitte l’aliment à propos duquel on a un doute si on a fait la berakha, et cela, à condition que la berakha à propos de laquelle on a un doute ne soit ni chéhakol (si on fait chéhakol sur le nouvel aliment) ou mézonot (si on fait mézonot sur le nouvel aliment).
Effectivement, ces berakhot, à postériori, peuvent rendre quitte tous types d’aliments.
Attention, la berakha de mézonot ne rend pas quitte l’eau ou le sel.
Les jours où cela n’est pas possible, lorsqu’on fera la berakha ahavat ‘olam dans yotsèr, on pensera que cette berakha est à la place des birkot haTorah et immédiatement après la prière avant de parler de quoi que ce soit, on dira une phrase de Torah comme par exemple birkat Cohanim comme on le fait après birkot haTorah le matin.
Si quelqu’un a dormi plus d’une demi-heure la nuit de façon horizontale et n’a pas encore prié ‘arvit et après quoi il se lève, normalement il doit refaire birkot hatorah.
Il pourra néanmoins être quitte en agissant comme à cha’harit lorsqu’il dira la berakha ahavat ‘olam de ‘arvit.
Si cela n’est pas possible, dans tous les cas des berakhot à propos desquelles on a un doute si on les a faites, que ce soit des berakhot hanéénine ou autres, on dira baroukh puis on pensera les mots suivants sans rien prononcer : baroukh ata Hachem Elokènou mélékh ha’olam puis on continuera à dire la berakha en prononçant ses mots.
C’est la moins bonne des solutions proposées.
Rav Ron Chaya
Référence Leava : 24579
Date de création : 2013-06-06 10:06:42