Bonjour Rav,
Pouvez vous m’expliquer le rôle de la férocité dans l’existence selon oraïta.
Merci beaucoup
Très important pour moi.
Merci kvod harav.
PS :
J’ai fait chouva en partie grâce à vos séminaire de Evry.
Réponse du Rav Ron Chaya :
Chalom,
La férocité ou cruauté se dit en hébreu « akhzariout ».
Quelqu’un de féroce ou de cruel est appelé « akhzar ».
Akhzar est la contraction de deux mots : akh et zar.
Akh signifie exclusivement ; Zar signifie étranger, c’est-à-dire quelqu’un qui est tout à fait et exclusivement étranger à l’autre, étranger à la souffrance de l’autre.
Comme chaque mida, chaque trait de caractère, qu’Hachem a créé en nous, elle peut être utilisée à bon escient comme à mauvais escient.
A mauvais escient :
Lorsque je deviens sourd à l’appel de l’autre qui devrait réveiller en moi de la miséricorde.
A bon escient :
Lorsque je reste sourd à l’appel de l’autre devant réveiller ma miséricorde à tort, par exemple quand je refuse une chose à mon fils, il se met à pleurer voulant toucher mon cœur en y réveillant la miséricorde, si je ne vais pas user de ma mida de cruauté en restant sourd à son appel, j’accepterai tous ses désirs et le pourrirai.
Notre raison doit juger d’après ce qui est le plus juste possible dans quelle mesure employer la cruauté ou au contraire la miséricorde.
Et ensuite, agir en fonction sans se laisser aller à notre tendance naturelle qui peut être soit cruelle à mauvais escient ou miséricordieuse à mauvais escient.
Au revoir,
Rav Ron Chaya
Chalom,
La férocité ou cruauté se dit en hébreu « akhzariout ».
Quelqu’un de féroce ou de cruel est appelé « akhzar ».
Akhzar est la contraction de deux mots : akh et zar.
Akh signifie exclusivement ; Zar signifie étranger, c’est-à-dire quelqu’un qui est tout à fait et exclusivement étranger à l’autre, étranger à la souffrance de l’autre.
Comme chaque mida, chaque trait de caractère, qu’Hachem a créé en nous, elle peut être utilisée à bon escient comme à mauvais escient.
A mauvais escient :
Lorsque je deviens sourd à l’appel de l’autre qui devrait réveiller en moi de la miséricorde.
A bon escient :
Lorsque je reste sourd à l’appel de l’autre devant réveiller ma miséricorde à tort, par exemple quand je refuse une chose à mon fils, il se met à pleurer voulant toucher mon cœur en y réveillant la miséricorde, si je ne vais pas user de ma mida de cruauté en restant sourd à son appel, j’accepterai tous ses désirs et le pourrirai.
Notre raison doit juger d’après ce qui est le plus juste possible dans quelle mesure employer la cruauté ou au contraire la miséricorde.
Et ensuite, agir en fonction sans se laisser aller à notre tendance naturelle qui peut être soit cruelle à mauvais escient ou miséricordieuse à mauvais escient.
Au revoir,
Rav Ron Chaya
Référence Leava : 24457
Date de création : 2013-05-29 14:05:01