Bonjour,
J’ai une question importante a propos de Pessa’h :
J’ai 3 enfants b’h en bas âge dont un bébé de 14 mois.
Ma dernière est fragile et tombe souvent malade. Dans une armoire j’ai un tiroir réservé aux médicaments pour enfants.
Suis-je obligé de vendre le tiroir comportant ces médicaments ou puis je le garder dans le cas ou les enfants soient malades ?
Merci bonne journée
Réponse du Rav Ron Chaya :
- Qui est entièrement composé de hamèts mais qui n’est pas consommable au point où un chien sauvage affamé depuis trois jours ne pourra pas le consommer ;
- Ainsi que tout médicament qui n’est pas entièrement hamèts mais qui en contient et qui n’est pas consommable par la majorité des êtres humains
Peuvent rester en notre possession pendant Pessa’h ; il est inutile de s’en débarrasser ou de le vendre à un non-juif.
Par contre des médicaments entièrement ou en partie ‘hamèts consommables par la majorité des êtres humains doivent être jetés ou vendus à un non-juif.
D’après ces critères, on peut garder la majorité de ses médicaments, mais on devra se débarrasser des médicaments entourés d’une pellicule sucrée, des sirops et autres choses du même type si on a un doute qu’ils contiennent du ‘hamèts car ces médicaments ou ces parties de médicament sont consommables par la majorité des êtres humains.
En ce qui concerne l’ingestion de médicaments contant du ‘hamèts pendant Pessa’h, s’ils font partie des deux catégories susmentionnées (entièrement composé de hamèts et qu’un chien sauvage affamé depuis trois jours ne pourra pas consommer, ainsi que tout médicament qui n’est pas entièrement hamèts mais qui en contient, et qui n’est pas consommable par la majorité des êtres humain) :
Toute personne alitée à cause de sa maladie pourra les consommer.
Cela inclus tous les cas où un enfant en bas-âge a besoin de prendre un de ces médicaments, bien qu’il ne soit pas alité.
Par contre, un adulte qui n’éprouve qu’une douleur ou un désagrément ne l’obligeant pas à s’aliter ne pourra pas les consommer, car en fin de compte, ils contiennent du ‘hamèts.
La seule solution pour des médicaments qu’on n’a pas le droit d’ingurgiter à Pessa’h (c’est-à-dire ceux faisant partie de ces deux catégories pour une personne qui n’est pas malade au point d’être alitée, ou pour les cas où le médicament contient du ‘hamèts et est consommable par la majorité des êtres-humains, ou encore s’il est entièrement composé de ‘hamèts et est consommable par un chien affamé) est soit :
- De l’ingurgiter entouré d’une pellicule de papier ;
- De le tremper dans un liquide très amer ou très acide, le rendant ainsi impropre à la consommation, même pour un chien sauvage qui n’a pas mangé depuis 3 jours.
On ne peut pas garder un médicament contenant du hamèts s’il est consommable par la majorité des êtres-humains, ou un médicament qui est entièrement composé de ‘hamèts s’il est consommable par un chien affamé.
Si on en a besoin pendant Pessa‘h, il y a deux solutions :
- Soit on le donne en cadeau à un voisin non-juif, et à chaque fois qu’on devra en prendre (d‘après les méthodes a) et b) susmentionnées), on ira en prendre une quantité de moins de kazaït (Un kazaït équivaut à un cube de 3.1 cm de côté) chez le voisin en pensant qu’on ne fait pas un acte d’acquisition en le prenant.
- Soit le poser dans un terrain vague, dans un endroit qui n’est pas gardé (on évitera même de le poser sous une pierre) et à chaque fois qu’on en aura besoin, on ira en prendre une quantité moindre que kazaït en pensant ne pas faire un acte d’acquisition en le prenant.
Dans tous les cas où il y a un danger de mort, on pourra ingurgiter du ‘hamèts sans problème si nécessaire.
Si quelque chose n’est pas clair, réécrivez-moi.
Pessa’h Cacher vésaméa’h.
Au revoir,
Rav Ron Chaya
Référence Leava : 23024
Date de création : 2013-03-06 06:03:40