Cher Rav ,
Mon médecin m’a prescrit des médicaments à prendre , ces derniers contiennent du lactose et je dois les consommer lors des repas.
Puis-je consommer un repas Bassar lors de ma prise de médicaments ?
Merci de l’intérêt que vous portez à chaque juif.
Réponse du Rav Ron Chaya :
Chalom Sharon,
S’il y a un danger de mort, il est même permis de manger du porc, il y a même une mitsva de manger du porc si nécessaire.
Dans tous les cas où quelqu’un est malade au point où il est alité à cause de sa maladie, on pourra autoriser un interdit dérabannan, or l’obligation d’attendre six heures pour consommer du lait après qu’on ait consommé de la viande est un interdit dérabannan.
De plus, si la quantité de lait est inférieure à un soixantième du médicament, alors il n’y a carrément plus aucun problème.
Si la personne n’est pas malade au point d’être alitée, elle pourra néanmoins ingurgiter un aliment qui n’est pas cachère de deux façons :
– Soit en le trempant dans un liquide très amer, le rendant impropre à la consommation et ainsi, il perd son statut de nourriture et on ne le considère plus comme non cachère ;
– Soit en l’enveloppant d’un papier et en l’avalant ainsi, car par cette façon, on ne considère pas qu’il y a une consommation d’aliment. S’il s’agit d’une gélule dont la coque est cachère contenant un principe actif non cachère, cette coque peut faire office de papier enrobant.
Au revoir,
Rav Ron Chaya
Chalom Sharon,
S’il y a un danger de mort, il est même permis de manger du porc, il y a même une mitsva de manger du porc si nécessaire.
Dans tous les cas où quelqu’un est malade au point où il est alité à cause de sa maladie, on pourra autoriser un interdit dérabannan, or l’obligation d’attendre six heures pour consommer du lait après qu’on ait consommé de la viande est un interdit dérabannan.
De plus, si la quantité de lait est inférieure à un soixantième du médicament, alors il n’y a carrément plus aucun problème.
Si la personne n’est pas malade au point d’être alitée, elle pourra néanmoins ingurgiter un aliment qui n’est pas cachère de deux façons :
– Soit en le trempant dans un liquide très amer, le rendant impropre à la consommation et ainsi, il perd son statut de nourriture et on ne le considère plus comme non cachère ;
– Soit en l’enveloppant d’un papier et en l’avalant ainsi, car par cette façon, on ne considère pas qu’il y a une consommation d’aliment. S’il s’agit d’une gélule dont la coque est cachère contenant un principe actif non cachère, cette coque peut faire office de papier enrobant.
Au revoir,
Rav Ron Chaya
Référence Leava : 22981
Date de création : 2013-03-04 01:03:32
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