chalom rave
a-t-on le droit de lire la priere du couché en sous-vetements ?
pendant le chema ou l amida a-t-on l’obligation de s’arreter pour faire nos besoins naturels ?
merci
Réponse du Rav Ron Chaya :
Chalom Gabriel,
Voici les réponses à tes questions :
1. On a le droit de dire en sous-vêtements la prière du coucher, donc kriat chéma ché al hamita, avec tous les versets de protections qu’on y juxtapose, néanmoins il faudra être en tsniout c’est-à-dire que toutes les parties de notre corps qui sont habituellement couvertes quand on sort à l’extérieur devront être couvertes, et cela indépendamment de kriat chéma, simplement en vertu de l’obligation d’être en tsniout devant Hachem.
2. Il existe trois degrés de besoin d’aller aux toilettes :
– Besoin 1 : Le plus léger : On sent un besoin mais on sent qu’on pourra se retenir d’aller aux toilettes au moins 72 minutes.
– Besoin 2 : intermédiaire : On sent qu’on ne pourra pas se retenir 72 minutes.
– Besoin 3 : le plus lourd : On a tellement besoin d’aller aux toilettes qu’on doit faire un effort musculaire pour se retenir.
Dans ma réponse j’appellerai ces différents besoin : besoin 1, besoin 2, besoin 3, comme mentionné juste au dessus.
A priori il ne faut pas prier, ni dire une berakha même si on est en situation de besoin 1.
Il y a divergence d’opinion chez les décisionnaires si quelqu’un qui est en situation de besoin 1 peut a priori faire kriat chéma ou pas.
Certains avis permettent l’étude de la Torah même en situation de besoin 2 mais pas en situation de besoin 3.
Si quelqu’un a prié la amida en situation de besoin 2 sa prière n’est pas valable et il doit la refaire.
Cela ne sera vrai que dans le cas ou il avait un besoin d’excréter mais s’il avait un besoin d’uriner il y a un doute à ce propos, c’est pourquoi la halakha tranche qu’il devra refaire sa prière en posant la condition suivante :
Si la prière que j’ai faite auparavant était valable alors que la prière que je vais faire maintenant soit considérée comme une prière d’offrande si par contre la prière que j’ai faite auparavant n’était pas valable alors que la prière que je vais faire maintenant soit considérée comme la prière dont je suis redevable.
On ne pourra pas faire cela les jours de Chabbat ou de Yom Tov.
Si quelqu’un a commencé sa amida en situation de besoin 1, bien qu’a priori il n’aurait pas dû la commencer, néanmoins a posteriori sa prière est valable et il ne doit pas la refaire.
Si une personne se trouve en situation de besoin 1 et voit que s’il va aux toilettes il va rater le dernier moment où il peut faire encore la amida (il faut la finir avant 4 heures relatives après le lever du soleil) il pourra a priori faire sa amida même dans cette situation.
Si quelqu’un pensait qu’il était en situation de besoin 1 et il s’avère qu’avant 72 minutes il ne pouvait plus se retenir et a été aux toilettes, ce n’est pas pour cela qu’il était en réalité en situation de besoin 2.
D’après la halakha, on considère qu’il était à ce moment là en situation de besoin 1, et donc a posteriori il est rendu quitte de la prière.
Si quelqu’un a commencé la amida alors qu’il n’avait pas du tout besoin d’aller aux toilettes et durant la prière il est arrivé en situation de besoin 2, il ne pourra pas s’arrêter il devra finir la amida.
Par contre s’il arrive en situation de besoin 3, il s’arrêtera au milieu de la amida, fera trois pas en arrière et sans ne rien prononcer ira aux toilettes, se lavera les mains refera trois pas en avant et reprendra la prière à l’endroit où il avait arrêté.
Néanmoins s’il s’est arrêté pendant un période plus longue que celle qui lui est nécessaire pour faire toute la amida du début à la fin il devra recommencer sa amida depuis le début.
En ce qui concerne kriat chéma s’il a commencé les berakhot de kriat chéma sans avoir du tout besoin d’aller aux toilettes et que pendant les berakhot ou pendant le kriat chéma il est arrivé à une situation de besoin 2, s’il s’agit d’un besoin d’excréter il devra continuer, s’il s’agit d’un besoin d’uriner il fera comme il voudra il s’arrêtera ou continuera (a priori il n’est pas bien de s’arrêter longtemps pendant kriat chéma ou ses berakhot c’est pourquoi il est possible de s’arrêter pour uriner mais pas pour excréter .
Si par contre il est en situation de besoin 3 dans tous les cas il s’arrêtera).
Au revoir,
Rav Ron Chaya
Chalom Gabriel,
Voici les réponses à tes questions :
1. On a le droit de dire en sous-vêtements la prière du coucher, donc kriat chéma ché al hamita, avec tous les versets de protections qu’on y juxtapose, néanmoins il faudra être en tsniout c’est-à-dire que toutes les parties de notre corps qui sont habituellement couvertes quand on sort à l’extérieur devront être couvertes, et cela indépendamment de kriat chéma, simplement en vertu de l’obligation d’être en tsniout devant Hachem.
2. Il existe trois degrés de besoin d’aller aux toilettes :
– Besoin 1 : Le plus léger : On sent un besoin mais on sent qu’on pourra se retenir d’aller aux toilettes au moins 72 minutes.
– Besoin 2 : intermédiaire : On sent qu’on ne pourra pas se retenir 72 minutes.
– Besoin 3 : le plus lourd : On a tellement besoin d’aller aux toilettes qu’on doit faire un effort musculaire pour se retenir.
Dans ma réponse j’appellerai ces différents besoin : besoin 1, besoin 2, besoin 3, comme mentionné juste au dessus.
A priori il ne faut pas prier, ni dire une berakha même si on est en situation de besoin 1.
Il y a divergence d’opinion chez les décisionnaires si quelqu’un qui est en situation de besoin 1 peut a priori faire kriat chéma ou pas.
Certains avis permettent l’étude de la Torah même en situation de besoin 2 mais pas en situation de besoin 3.
Si quelqu’un a prié la amida en situation de besoin 2 sa prière n’est pas valable et il doit la refaire.
Cela ne sera vrai que dans le cas ou il avait un besoin d’excréter mais s’il avait un besoin d’uriner il y a un doute à ce propos, c’est pourquoi la halakha tranche qu’il devra refaire sa prière en posant la condition suivante :
Si la prière que j’ai faite auparavant était valable alors que la prière que je vais faire maintenant soit considérée comme une prière d’offrande si par contre la prière que j’ai faite auparavant n’était pas valable alors que la prière que je vais faire maintenant soit considérée comme la prière dont je suis redevable.
On ne pourra pas faire cela les jours de Chabbat ou de Yom Tov.
Si quelqu’un a commencé sa amida en situation de besoin 1, bien qu’a priori il n’aurait pas dû la commencer, néanmoins a posteriori sa prière est valable et il ne doit pas la refaire.
Si une personne se trouve en situation de besoin 1 et voit que s’il va aux toilettes il va rater le dernier moment où il peut faire encore la amida (il faut la finir avant 4 heures relatives après le lever du soleil) il pourra a priori faire sa amida même dans cette situation.
Si quelqu’un pensait qu’il était en situation de besoin 1 et il s’avère qu’avant 72 minutes il ne pouvait plus se retenir et a été aux toilettes, ce n’est pas pour cela qu’il était en réalité en situation de besoin 2.
D’après la halakha, on considère qu’il était à ce moment là en situation de besoin 1, et donc a posteriori il est rendu quitte de la prière.
Si quelqu’un a commencé la amida alors qu’il n’avait pas du tout besoin d’aller aux toilettes et durant la prière il est arrivé en situation de besoin 2, il ne pourra pas s’arrêter il devra finir la amida.
Par contre s’il arrive en situation de besoin 3, il s’arrêtera au milieu de la amida, fera trois pas en arrière et sans ne rien prononcer ira aux toilettes, se lavera les mains refera trois pas en avant et reprendra la prière à l’endroit où il avait arrêté.
Néanmoins s’il s’est arrêté pendant un période plus longue que celle qui lui est nécessaire pour faire toute la amida du début à la fin il devra recommencer sa amida depuis le début.
En ce qui concerne kriat chéma s’il a commencé les berakhot de kriat chéma sans avoir du tout besoin d’aller aux toilettes et que pendant les berakhot ou pendant le kriat chéma il est arrivé à une situation de besoin 2, s’il s’agit d’un besoin d’excréter il devra continuer, s’il s’agit d’un besoin d’uriner il fera comme il voudra il s’arrêtera ou continuera (a priori il n’est pas bien de s’arrêter longtemps pendant kriat chéma ou ses berakhot c’est pourquoi il est possible de s’arrêter pour uriner mais pas pour excréter .
Si par contre il est en situation de besoin 3 dans tous les cas il s’arrêtera).
Au revoir,
Rav Ron Chaya
Référence Leava : 22704
Date de création : 2013-02-12 13:02:29