Je suis vos cours depuis assez longtemps…
Pouvez-vous m’éclairer afin que je puisse y voir plus clair ?
Merci d’avance et Chavoua Tov
Réponse du Rav Ron Chaya :
Chalom,
Mon cher ami, comprends la chose suivante :
Le doute est un sentiment, par contre, un raisonnement n’est pas sentimental, il provient uniquement de la pensée logique, objective.
Il se peut que notre pensée objective doutera de certaines affirmations qui n’ont pas été argumentées de façon suffisamment solide, mais en ce qui concerne la Torah, ce n’est pas le cas, car aujourd’hui nous avons suffisamment de preuves irréfutables montrant de façon absolue le caractère divin de la Torah.
Il faut cependant que tu comprennes que cela ne reste que dans la pensée rationnelle objective, chose qui ne vit pas au niveau du sentiment.
Le sentiment échappe à la raison et, bien que nous devons faire un travail de hachava la-lev, c’est-à-dire de faire ramener notre raisonnement au cœur, le cœur néanmoins ne se laisse pas faire et est mu aussi par d’autres pulsions.
D’où viennent les pulsions de doute ?
Les péchés que l’on fait durant notre vie amènent en nous des charges impures qui vont s’exprimer.
Comment s’expriment-elles ?
Par des sentiments de doute.
Donc il est tout à fait naturel que tu ais ces sentiments, car comme tout être humain, tu as fait des péchés durant ta vie, mais comprends avec ta raison que le sentiment qui t’attaque n’est que sentimental, et que dans cette mesure il est faux car il n’a pas d’argumentaire rationnel.
S’il avance un argument, analyse-le avec ta pensée objective et tu verras qu’en ce qui concerne la Torah, cet argument n’est jamais valable.
Donc, quand tu es attaqué par un doute, rappelle-toi que raisonnablement, logiquement, de façon irréfutable, on peut prouver que la Torah est d’origine divine et que le sentiment n’est que sentiment, mais qu’il n’est pas mu par un argumentaire rationnel, mais rien que par son sentiment.
Dans cette mesure, nous ne devons pas le prendre au sérieux, au contraire, nous devons tout faire pour l’annihiler avec l’argumentaire rationnel.
D’ailleurs, la valeur numérique du mot doute en hébreu, « safek », est la même valeur numérique que le mot « Amalek », or il y a une mitsva d’éradiquer complètement Amalek.
Il s’agit du Amalek qu’il y a en notre corps qui provient des forces impures que nous avons puisées par les péchés que nous avons fait, qui s’exprime en nous, en nous faisant douter de la véracité de la Torah, mais comme je l’ai dit, ce Amalek ne peut utiliser que les sentiments, mais pas la raison.
Au revoir,
Rav Ron Chaya
Le doute est un sentiment, par contre, un raisonnement n’est pas sentimental, il provient uniquement de la pensée logique, objective.
Il se peut que notre pensée objective doutera de certaines affirmations qui n’ont pas été argumentées de façon suffisamment solide, mais en ce qui concerne la Torah, ce n’est pas le cas, car aujourd’hui nous avons suffisamment de preuves irréfutables montrant de façon absolue le caractère divin de la Torah.
Il faut cependant que tu comprennes que cela ne reste que dans la pensée rationnelle objective, chose qui ne vit pas au niveau du sentiment.
Le sentiment échappe à la raison et, bien que nous devons faire un travail de hachava la-lev, c’est-à-dire de faire ramener notre raisonnement au cœur, le cœur néanmoins ne se laisse pas faire et est mu aussi par d’autres pulsions.
D’où viennent les pulsions de doute ?
Les péchés que l’on fait durant notre vie amènent en nous des charges impures qui vont s’exprimer.
Comment s’expriment-elles ?
Par des sentiments de doute.
Donc il est tout à fait naturel que tu ais ces sentiments, car comme tout être humain, tu as fait des péchés durant ta vie, mais comprends avec ta raison que le sentiment qui t’attaque n’est que sentimental, et que dans cette mesure il est faux car il n’a pas d’argumentaire rationnel.
S’il avance un argument, analyse-le avec ta pensée objective et tu verras qu’en ce qui concerne la Torah, cet argument n’est jamais valable.
Donc, quand tu es attaqué par un doute, rappelle-toi que raisonnablement, logiquement, de façon irréfutable, on peut prouver que la Torah est d’origine divine et que le sentiment n’est que sentiment, mais qu’il n’est pas mu par un argumentaire rationnel, mais rien que par son sentiment.
Dans cette mesure, nous ne devons pas le prendre au sérieux, au contraire, nous devons tout faire pour l’annihiler avec l’argumentaire rationnel.
D’ailleurs, la valeur numérique du mot doute en hébreu, « safek », est la même valeur numérique que le mot « Amalek », or il y a une mitsva d’éradiquer complètement Amalek.
Il s’agit du Amalek qu’il y a en notre corps qui provient des forces impures que nous avons puisées par les péchés que nous avons fait, qui s’exprime en nous, en nous faisant douter de la véracité de la Torah, mais comme je l’ai dit, ce Amalek ne peut utiliser que les sentiments, mais pas la raison.
Au revoir,
Rav Ron Chaya
Référence Leava : 22703
Date de création : 2013-02-12 12:02:15