Bonjour Rav,
J’ai lu que se faire épiler pour un homme était un péché comparable à la consommation du porc, n’est ce pas exagérer ?
L’homme a-t-il le droit de s’épiler tout de même certaines partie disgracieuse comme le dos ou les fessiers en supposant que l epilation du torse va à l encontre de la masculinité la lumiere pulsée bcp mieux que la tondeuse pour l epilation pour homme ou femme est t’ elle licite ?
je ne vois aucun mal pour ma part à ce que l homme se plaise et plaise davantage tout en gardant bien entendu une identité masculine et ne pas aller ds les exces..
vous remerciant pour vos réponses, je vous remercie également pour vos conseils grace auxquels je me suis engagée dans tethouva, mais comment se rappeler de tous nos péchés…?
je ne pense pas qu il faille faire techouva et dire que l’on a fait pour le faire mais en quelque sorte le faire toute sa vie et avec sincerité
Réponse du Rav Ron Chaya :
Chalom,
La question est très simple :
Qui fixe ce qui est interdit par la Torah ou pas, ce qui est plus grave ou moins grave dans la Torah, nous d’après notre jugement humain et subjectif, ou D.ieu ?
Ce n’est pas parce que beaucoup de juifs ont un dégoût naturel pour le porc que le fait d’en manger devient plus grave.
Prenons l’exemple suivant :
Il y a un interdit de la Torah qui s’appelle ‘orla prohibant de manger les fruits d’un arbre qui a moins de trois ans.
Cet interdit est plus grave que celui de manger du porc.
En effet, si par erreur on a un kilo de porc qui tombe dans 60 kg de viande cachère, et le tout a été haché ensemble, la viande obtenue est autorisée à la consommation car on considère qu’il y a une annulation de l’interdit dans 60 parties égales de nourriture permise.
Par contre, si on a une pomme d’‘orla qui tombe dans 60 pommes permises, tout le mélange est interdit.
On ne pourra l’autoriser que si une pomme d’‘orla est tombée dans 200 pommes permises, ce n’est que dans ce cas que le mélange des 201 pommes est permis.
Maintenant, si on met en face de quelqu’un une pomme de ‘orla et une côtelette de porc, et on le menace de mort s’il ne mange pas un des deux, lequel choisira-t-il de manger ?
La plupart des personnes non averties choisiront de manger la pomme, alors que son interdit est plus grave que celui du porc.
Prenons un autre exemple :
Beaucoup de gens ne font pas Chabbat mais font Kippour, or la sanction de la transgression du Chabbat est bien plus grave que la sanction de la transgression de Yom Kippour.
Donc, en deux mots, ce n’est pas nos impressions qui peuvent fixer les règles de la Torah, mais c’est la Torah elle-même.
C’est dans cette mesure qu’il faut comprendre qu’il y a un interdit de la Torah, qui s’appelle un lav, d’avoir des coutumes féminines, entre autre l’épilation, et que sa gravité est égale à celui de manger du porc.
A propos de la téchouva, il est clair qu’on ne peut pas se rappeler de tous les péchés qu’on a fait durant notre vie, mais il faut prendre la liste des péchés possibles qu’un homme est susceptible de transgresser dans une vie, il n’y en a pas plus que quelques centaines, les passer en revue, et ainsi on se souviendra certainement si on a péché ou pas en cela, bien qu’on ne se souviendra pas quand on a péché et combien de fois, l’essentiel c’est qu’on se souvienne qu’on a péché en cela, et on dit à D.ieu qu’on le regrette et qu’on prend sur soi de changer sur ce point.
Il est vrai que si on n’agit pas ainsi, une téchouva générale est valable aussi, mais est néanmoins moins bonne que la téchouva détaillée.
Au revoir,
Rav Ron Chaya
Qui fixe ce qui est interdit par la Torah ou pas, ce qui est plus grave ou moins grave dans la Torah, nous d’après notre jugement humain et subjectif, ou D.ieu ?
Ce n’est pas parce que beaucoup de juifs ont un dégoût naturel pour le porc que le fait d’en manger devient plus grave.
Cet interdit est plus grave que celui de manger du porc.
Par contre, si on a une pomme d’‘orla qui tombe dans 60 pommes permises, tout le mélange est interdit.
On ne pourra l’autoriser que si une pomme d’‘orla est tombée dans 200 pommes permises, ce n’est que dans ce cas que le mélange des 201 pommes est permis.
La plupart des personnes non averties choisiront de manger la pomme, alors que son interdit est plus grave que celui du porc.
Beaucoup de gens ne font pas Chabbat mais font Kippour, or la sanction de la transgression du Chabbat est bien plus grave que la sanction de la transgression de Yom Kippour.
C’est dans cette mesure qu’il faut comprendre qu’il y a un interdit de la Torah, qui s’appelle un lav, d’avoir des coutumes féminines, entre autre l’épilation, et que sa gravité est égale à celui de manger du porc.
Rav Ron Chaya
Référence Leava : 22490
Date de création : 2013-01-31 21:01:23