Lorsque je dédie une étude de Torah pour la guérison de quelqu’un, le mérite est-il partagé en 2?

Bonjour,

1. Lorsque vous dites que on a l’habitude de prier dans un miniane religieux pour faire attention a ce que les gens se soient bien essuyés après les toilettes car si ce n’est pas le cas, leur tephila n’est pas acceptée.
J’aimerais avoir plus de renseignements sur cette halakha, qu’est ce que ça veut dire bien s’essuyer ?
Car si c’est vraiment makhmir alors peut-être que je n’ai jamais prié béminiane en fait !

2. Lorsque je dédie une étude de torah pour la guérison d’une personne, est-ce que mon mérite de torah part et est utilisée pour la guérison du malade ou il est divisé en 2 ?
Comment ça se passe ?

3. Est- il vrai que les autistes voient beaucoup de choses ?
A-t-on le droit de leur demander des conseils dans la torah ou ds la vie quotidienne ?

4. Est-il vrai que selon le Zohar celui qui dit des divrei khol pendant chabbat est mekhallel chabat !?
Si oui comment se fait-il que presque personne fait attention a cela ?

Merci de vos reponses

 

Réponse du Rav Ron Chaya : 

Chalom Ethan,

Voici les réponses à tes questions :

1) S’il y a de la matière fécale sur les fesses, alors effectivement, tout ce que nous faisons comme parole de Torah, de prière, de berakhot n’est pas valable, mais pas dans toutes les régions des fesses.
S’il y a de la matière fécale dans la région des fesses qui, même lorsque nous sommes assis, est cachée par le fait que la chair des deux parties des fesses est collée ensemble, alors tout ce que nous faisons en Torah est valable, ce n’est que s’il y a de la matière fécale à un endroit qui apparaît lorsque nous sommes assis que les paroles de kédoucha que nous disons ne sont pas valables.

2) C’est comme une bougie qui allume une autre, personne n’y perd, tout le monde y gagne.

3) Les autistes voient des choses, mais on ne peut pas compter sur leur avis, car la source d’où provient leur savoir, bien qu’elle soit une source bien plus haute que ce que voit le commun des mortels, n’est pas néanmoins totalement dans la sainteté.
Il s’agit de forces pures mélangées à des forces impures.

Dans cette mesure, des fois ils voient vrai et des fois ils voient faux.
En tout cas il est clair qu’on ne peut pas leur demander des conseils.

Baroukh Hachem on a des grands en Torah, qui sont plus grands que les prophètes, comme il est écrit dans la Guémara (traité Baba Batra, page 12a) :
« Un sage est préférable à un prophète. »

4) Il faut que tu saches que le Zohar met la barre beaucoup plus haute que la halakha simple, il est clair qu’il y a une mesure de piété d’agir comme le Zohar mais au niveau de la halakha stricte il est écrit clairement dans le Choul’han Aroukh, Tome Orah Haïm, chap.316 alinéa 1 :
Qu’ «il est interdit de parler beaucoup de devarim bétélim ».
Les devarim bétélim sont des paroles vaines qui ne sont pas des paroles de kedoucha telles que prières ou Torah et qu’il est permis de dire, pendant les jours ‘hol (profanes).

Il sera donc permis d’en parler pendant Chabbat mais pas beaucoup.
Il est vrai que pas suffisamment de personnes font attention à cela.

Au revoir,
Rav Ron Chaya

 

Référence Leava : 22421
Date de création : 2013-01-28 12:01:28