- 1) Pardonnez ma question mais voici a propos de la kabbala on dit que la kabala a été dévoile à Moché a Ar Sinaï et qu’elle a été re-dévoilée par Rabbi Chimon…
Le problème est que si celle-ci était connu des Tanaïm et des Tsadikim avant eux, pourquoi on en parle pas dans la Guemara pour appuyer son avis sur la halakha ? - Si on dit qu’elle a été dévoilé seulement a rabbi Chimon ou par rabbi Moché de Léon, il y a le problème que la Torah et la kabala se contredise parfois ; or si un prophète vient pour changer quoi que ce soit dans la Torah de façon permanente on ne le croit pas.
- Exemple pour le motsi Chabbat (la femme avant le père d après le sod, et si un homme a 10 femmes et kivoud av veem midé-Oraytah) loin de moi de penser que la kabala n est pas d’origine divine mais d’où savons nous que nous pouvons nous appuyer sur elle pour définir la halakha ?
- Étant donné qu’il n’y a rien de nouveau sous le soleil, pourquoi viendrions nous améliorer la halakha al pih hassod alors que les connaissances des ‘hakhamim du temps de la Michna dépassent de loin les nôtres et que ceux ci n apporte pas de preuve du sod ?
(Rabbi Eliezer et les ‘hakhamim : une voix du ciel n est pas une preuve). - Si je dis que la kabala est d’origine divine a 100% mais que l’on ne s’appuie pas sur elle pour la halakha, ai-je tort ?
Merci
Réponse du Rav Ron Chaya :
Chalom Mike,
Voici les réponses à tes questions :
- Le Gaon de Vilna explique que toutes les ma’hlokot qu’il y a dans la Guémara sont toutes ‘al pi hakabala, c’est-à-dire que le Talmud est « l’habit » de la Kabala et est entièrement écrit d’après la Kabala.
Le Maharil Diskin étudiait chaque jour de la semaine un autre pechat de la Guémara et le septième jour, le Chabbat, étudiait la Guémara ‘al pi kabala, ‘al pi hassod.
Il est clair sans aucun l’ombre d’un doute que toute la Guémara est écrite ‘al pi hassod, simplement étant donné que le sod est du sod c’est-à-dire qu’il est secret, il n’est pas apparent lorsqu’on étudie le pechat sans en connaître le sod, mais le sod pour ceux qui le connaissent est aussi écrit dans la Guémara.
- Étant donné que la kabala est une transmission, il n’y a donc pas de nouvelles notions qui y sont dévoilées.
Il y a que ce que Moché a transmis.
Le Rav Ben Tsion Aba Chaoul Zatsal disait qu’il avait résolu toutes les « contradictions » qu’il y avait entre le pechat et la kabala.
- Je ne vois pas où est le problème.
Le maître de maison coupe un morceau de pain, un kazaït pour lui-même et il en coupe un autre d’un kabétsa pour sa femme qu’il ne lui donne pas tout de suite, qu’il pose près de lui puis il coupe un troisième morceau qu’il donne à son père, un quatrième à sa mère et ensuite le deuxième morceau qu’il a coupé, il le donne à sa femme.
Ainsi il réalise les deux à la fois, le deuxième morceau revient à sa femme mais il n’a pas manqué de kavod à ses parents en donnant d’abord à sa femme car il le lui a donné qu’après avoir donné à ses parents.
Idem s’il a dix femmes.
- Comme j’ai expliqué dans le point 1-, il n’y a rien de nouveau sous le soleil.
- Oui, tu as tort.
D’après une partie des poskim comme le Rav Ovadia Yossef Chalita, on ne compte sur la kabala pour fixer la halakha que dans certains cas mais pas sur tout,
et d’après une autre école telle que celle du Rav Ben Tsion Abba Chaoul zatsal et du Ben Ich ‘Haï,
on compte sur tout ce que dit la kabala pour fixer la halakha.
Au revoir,
Rav Ron Chaya
Le Maharil Diskin étudiait chaque jour de la semaine un autre pechat de la Guémara et le septième jour, le Chabbat, étudiait la Guémara ‘al pi kabala, ‘al pi hassod.
Il est clair sans aucun l’ombre d’un doute que toute la Guémara est écrite ‘al pi hassod, simplement étant donné que le sod est du sod c’est-à-dire qu’il est secret, il n’est pas apparent lorsqu’on étudie le pechat sans en connaître le sod, mais le sod pour ceux qui le connaissent est aussi écrit dans la Guémara.
Il y a que ce que Moché a transmis.
Le Rav Ben Tsion Aba Chaoul Zatsal disait qu’il avait résolu toutes les « contradictions » qu’il y avait entre le pechat et la kabala.
Le maître de maison coupe un morceau de pain, un kazaït pour lui-même et il en coupe un autre d’un kabétsa pour sa femme qu’il ne lui donne pas tout de suite, qu’il pose près de lui puis il coupe un troisième morceau qu’il donne à son père, un quatrième à sa mère et ensuite le deuxième morceau qu’il a coupé, il le donne à sa femme.
Ainsi il réalise les deux à la fois, le deuxième morceau revient à sa femme mais il n’a pas manqué de kavod à ses parents en donnant d’abord à sa femme car il le lui a donné qu’après avoir donné à ses parents.
Idem s’il a dix femmes.
D’après une partie des poskim comme le Rav Ovadia Yossef Chalita, on ne compte sur la kabala pour fixer la halakha que dans certains cas mais pas sur tout,
et d’après une autre école telle que celle du Rav Ben Tsion Abba Chaoul zatsal et du Ben Ich ‘Haï,
on compte sur tout ce que dit la kabala pour fixer la halakha.
Au revoir,
Rav Ron Chaya
Référence Leava : 22409
Date de création : 2013-01-27 16:01:56