Chalom rav,
Tout d abord bravo pour votre site et vos cours qui sont tres agreables et accessibles.
J ai plusieurs questions :
1/ Dans la paracha Noah Chap 11 v 31 , il est dit :
" Terah emmena Abram son fils, Loth fils de Harân son petit fils, et Saraï sa bru, épouse d’Abram son fils " pourquoi le lien entre Terah et Loth est il specifié ( son petit fils ) , alors que Sarah étant aussi la petite fille de Terah , il n est dit que sa bru et non pas aussi sa petite fille ?
2/ Dans la amida :
dans le paragraphe "modim" , ou doit-on marquer une pause pour penser aux remerciements que l on doit faire a D.
2 bis / meme question pour le paragraphe "chema kolenou" , ou marquer une pause pour faire des demandes ?
3 / la berakha de la amida "mevarekh hachanim" est tres differentes entre les aschkenazim et les sepharadim, sauf la berakha a la fin .
pourquoi les hahamim n ont ils pas unifiés toute cette berakha , ou alors seul la derniere phrase est "importante" ?
4 / Pour faire netilat apres etre alle aux toilettes passer alternativement les mains sous un robinet suffit il ? ( sans la berakha ) ou faut il un recipient ( un verre par exemple ) ?
ou un keli ?
5 / Apres avoir fait la "kriat chema chel hamita" on est censes ne plus parler mais si on va aux toilettes apres , peut on refaire acher yatsar ou juste netila.
Merci beaucoup par avance.
Kol touv !
Réponse du Rav Ron Chaya :
Chalom Yonathan,
Voici les réponses à tes questions :
1. Le lien de parenté entre Téra’h et sa petite-fille Sarah est écrit deux versets auparavant (verset 29) où il est spécifié que Iska était la fille de ‘Haran lui-même fils de Téra’h.
Or ‘Hazal nous ont dévoilé que Iska est Sarah, comme l’écrit Rachi à la même référence.
2. Il ne faut pas faire de pause pendant le paragraphe de Modim, mais quand on dira les mots « Al nifléotékha vétovotékha » on pensera à remercier Hachem pour tous les miracles et bontés qu’Il nous octroie.
2b. On peut intercaler une demande personnelle dans le paragraphe chéma kolénou entre « choméa téfilot véta’hanounim ata » et « oumilfanékha malkénou rekam… ».
3. La halakha stipule que si une personne fait la prière et voit qu’un roi non-juif se rapproche de lui et que si elle ne lui répond pas elle sera en danger, elle peut raccourcir sa prière.
Comment ?
Elle ne dira que le début de chaque berakha et sa dernière phrase commençant par « Baroukh ata Hachem etc. ».
Nous voyons donc que l’essentiel de la berakha en est le début et sa fin.
C’est pour cela que les coutumes entre achkénazim et séfaradim sont un peu différente pour ce qui concerne le contenu des berakhot car il n’est pas essentiel bien qu’il soit bien sûr important aussi.
4. En sortant des toilettes, il suffit de passer la main sous le robinet alternativement 3 fois.
Il y aura néanmoins une mesure de piété à le faire avec un kéli ou un verre.
5. Si on a fait kriat chéma chéal hamita, et ensuite on veut aller aux toilettes, on fera la berakha achèr yatsar en sortant des toilettes.
Au revoir,
Rav Ron Chaya
Chalom Yonathan,
Voici les réponses à tes questions :
1. Le lien de parenté entre Téra’h et sa petite-fille Sarah est écrit deux versets auparavant (verset 29) où il est spécifié que Iska était la fille de ‘Haran lui-même fils de Téra’h.
Or ‘Hazal nous ont dévoilé que Iska est Sarah, comme l’écrit Rachi à la même référence.
2. Il ne faut pas faire de pause pendant le paragraphe de Modim, mais quand on dira les mots « Al nifléotékha vétovotékha » on pensera à remercier Hachem pour tous les miracles et bontés qu’Il nous octroie.
2b. On peut intercaler une demande personnelle dans le paragraphe chéma kolénou entre « choméa téfilot véta’hanounim ata » et « oumilfanékha malkénou rekam… ».
3. La halakha stipule que si une personne fait la prière et voit qu’un roi non-juif se rapproche de lui et que si elle ne lui répond pas elle sera en danger, elle peut raccourcir sa prière.
Comment ?
Elle ne dira que le début de chaque berakha et sa dernière phrase commençant par « Baroukh ata Hachem etc. ».
Nous voyons donc que l’essentiel de la berakha en est le début et sa fin.
C’est pour cela que les coutumes entre achkénazim et séfaradim sont un peu différente pour ce qui concerne le contenu des berakhot car il n’est pas essentiel bien qu’il soit bien sûr important aussi.
4. En sortant des toilettes, il suffit de passer la main sous le robinet alternativement 3 fois.
Il y aura néanmoins une mesure de piété à le faire avec un kéli ou un verre.
5. Si on a fait kriat chéma chéal hamita, et ensuite on veut aller aux toilettes, on fera la berakha achèr yatsar en sortant des toilettes.
Au revoir,
Rav Ron Chaya
Référence Leava : 22361
Date de création : 2013-01-24 16:01:22