Chalom rav
puis je payer les cours de thora supplémentaires de mon fils qui est dans une yechiva quetana avec le maasser
merci
Réponse du Rav Ron Chaya :
Chalom,
Le rav Eliachiv Zatsal permet de payer des cours de Torah supplémentaires pour son fils de l’argent du maasser.
Néanmoins il ajoute que si on fait cela pour le maintenir au niveau de sa classe, on ne peut pas payer ces cours avec l’argent du maasser car on a une obligation d’enseigner à son fils la Torah et tant qu’il s’agit de le maintenir à niveau cela fait partie de nos obligations, on ne pourra donc pas payer ces cours avec l’argent du maasser.
Par contre si on veut améliorer son niveau d’étude à un degré supérieur à celui de sa classe, on pourra le payer avec l’argent de maasser (ces paroles du rav Eliachiv sont citées dans le livre « Béora’h tsédaka » du rav Yé’hézkiel Fayndhendler p.162 au nom du livre «imré tsédaka » en anglais).
Le rav Its’hak Weiss Zatsal dans son chout Min’hat Its’hak tome 8, chap.5, écrit que vu qu’un enseignant privé ne fait pas partie des choses obligatoires, il semblerait qu’on puisse le payer avec l’argent du maasser.
Néanmoins, au moment où l’on prend sur soi la coutume de donner le maasser il faudra poser la condition qu’on pourra agir ainsi (si ce n’est pas le cas, on fera une hatarat nédarim sur la coutume de donner le maasser et on dira que dorénavant bli nédèr on donnera le maasser et qu’on pourra le donner aussi pour payer un enseignant privé à notre fils).
Le min’hat Its’hak conclu néanmoins que si cela est possible il est préférable de ne pas utiliser l’argent du maasser à cette fin.
Le Steïpler Zatsal (voir Or’hat rabbénou tome 1, p.301) écrit qu’il n’y a aucun problème à utiliser l’argent du maasser pour le donner à un avrekh pour qu’il enseigne notre fils à étudier la Torah, au contraire il s’agit d’une très bonne façon de faire un don de maasser à un avrekh car on le fait de façon honorable et non tout simplement comme si on lui donne de la tsédaka » (source : « béora’h tsédaka p.162).
Au revoir,
Rav Ron Chaya
Chalom,
Le rav Eliachiv Zatsal permet de payer des cours de Torah supplémentaires pour son fils de l’argent du maasser.
Néanmoins il ajoute que si on fait cela pour le maintenir au niveau de sa classe, on ne peut pas payer ces cours avec l’argent du maasser car on a une obligation d’enseigner à son fils la Torah et tant qu’il s’agit de le maintenir à niveau cela fait partie de nos obligations, on ne pourra donc pas payer ces cours avec l’argent du maasser.
Par contre si on veut améliorer son niveau d’étude à un degré supérieur à celui de sa classe, on pourra le payer avec l’argent de maasser (ces paroles du rav Eliachiv sont citées dans le livre « Béora’h tsédaka » du rav Yé’hézkiel Fayndhendler p.162 au nom du livre «imré tsédaka » en anglais).
Le rav Its’hak Weiss Zatsal dans son chout Min’hat Its’hak tome 8, chap.5, écrit que vu qu’un enseignant privé ne fait pas partie des choses obligatoires, il semblerait qu’on puisse le payer avec l’argent du maasser.
Néanmoins, au moment où l’on prend sur soi la coutume de donner le maasser il faudra poser la condition qu’on pourra agir ainsi (si ce n’est pas le cas, on fera une hatarat nédarim sur la coutume de donner le maasser et on dira que dorénavant bli nédèr on donnera le maasser et qu’on pourra le donner aussi pour payer un enseignant privé à notre fils).
Le min’hat Its’hak conclu néanmoins que si cela est possible il est préférable de ne pas utiliser l’argent du maasser à cette fin.
Le Steïpler Zatsal (voir Or’hat rabbénou tome 1, p.301) écrit qu’il n’y a aucun problème à utiliser l’argent du maasser pour le donner à un avrekh pour qu’il enseigne notre fils à étudier la Torah, au contraire il s’agit d’une très bonne façon de faire un don de maasser à un avrekh car on le fait de façon honorable et non tout simplement comme si on lui donne de la tsédaka » (source : « béora’h tsédaka p.162).
Au revoir,
Rav Ron Chaya
Référence Leava : 21733
Date de création : 2012-12-25 14:12:52