Bonjour,
Concernant le Yom Tov Chéni en dehors d’Israël javais déjà entendu la réponse comme quoi en un jour ‘houts laarets on ne pouvais pas recevoir le flux divin.
Alors la question reste plus grande encore sur les décisionnaires qui demandent aux étrangers de faire deux jours de Yom Tov en Israël je n’arrive pas a trouver la logique dans cela.
Car ce n’est pas la nationalité qui donne ce flux divin mais bien le pays ou on se trouve.
En fin de compte et d’après ma toute minuscule logique par rapport au décisionnaires, si en Israël on a besoin d’un seul jour pour faire descendre ce flux qu’importe la nationalité il faudrait faire un jour.
Merci
Réponse du Rav Ron Chaya :
Chalom,
Tu n’as pas compris, ce n’est ni la nationalité qui donne ce flux divin, ni le pays où on se trouve, c’est le statut de l’âme que nous possédons.
Il existe trois niveaux d’âme :
- néfèch,
- roua’h,
- néchama
- (il y en a cinq en fait, le quatrième et le cinquième étant appelés ‘haya et yé’hida, mais étant donné qu’ils sont très très hauts, on a l’habitude de ne considérer que les trois).
Eux-mêmes sont subdivisés en néfèch, roua’h, néchama, et ainsi presque jusqu’à l’infini.
Un juif qui n’a jamais été en Israël n’a que le niveau néfèch, à un certain niveau évidemment, dans les subdivisions du néfèch, roua’h, néchama.
Quand il vient pour la première fois en Israël, il reçoit le roua’h, quand il s’y installe pour y habiter, il reçoit la néchama, donc en fonction de la nature de l’âme d’une personne, si elle a oui ou non la néchama, elle devra pratiquer un ou deux jours de yom tov.
Si elle a une néchama, elle ne fait qu’un jour, si elle n’en n’a pas, elle fait deux jours, car la néchama est l’organe spirituel par lequel le flux divin descendant à yom tov peut entrer chez l’être humain en une seule journée.
J’espère que j’ai été clair, sinon n’hésite pas à me réécrire.
Au revoir,
Rav Ron Chaya
Eux-mêmes sont subdivisés en néfèch, roua’h, néchama, et ainsi presque jusqu’à l’infini.
Quand il vient pour la première fois en Israël, il reçoit le roua’h, quand il s’y installe pour y habiter, il reçoit la néchama, donc en fonction de la nature de l’âme d’une personne, si elle a oui ou non la néchama, elle devra pratiquer un ou deux jours de yom tov.
Si elle a une néchama, elle ne fait qu’un jour, si elle n’en n’a pas, elle fait deux jours, car la néchama est l’organe spirituel par lequel le flux divin descendant à yom tov peut entrer chez l’être humain en une seule journée.
Rav Ron Chaya
Référence Leava : 20950
Date de création : 2012-10-18 15:10:04