Nous avons perdu un bébé à 3 mois de grossesse. Considère-t-on qu’il a fait un certain tikoun bien qu’il ne soit pas venu au monde ?

Bonjour Rav,
Tout d’abord merci pour votre site qui rend accessible beaucoup de connaissances et me permet de bien mieux comprendre de nombreuses choses sur l’homme, la religion, et notre place ici.

J’ai une question :

Ma femme a perdu un bébé à environ 3 mois de grossesse, le terme exacte est « grossesse arrêtée ».
Le médecin nous a expliqué qu’il n’y avait pas vraiment de raison à cet arrêt.
Pour nos proches il ne s’agissait pas de grand chose, « ce sont des choses qui arrivent » nous a-t-on dit.
Nous avons cependant été très affecté par cette perte.

• Dans l’un de vos cours, vous citez en exemple l’histoire d’un homme qui a perdu ses 2 fils le jour de leur mariage, car ces derniers étaient revenu sur terre accomplir la mitsva du mariage.
• Vous dites également que la mitsva de venir au monde est importante, et que les enfants « morts nés » sont en fait des personnes ayant besoin de cette mitsva pour « avancer ».

Voici donc mes questions :

1. Lorsqu’un enfant ne vient pas au monde, ou meurt à la naissance, est-ce toujours le cas sus-cité ?
   (cela atténuerai notre peine de savoir que nous avons pu aider, mais si ce n’est pas le cas nous ne voulons pas manquer de respect à notre enfant, en ne ‘marquant’ pas le deuil).
2. Si les âmes de nos défunts reviennent, cela implique-t-il que nous ne « créons » pas un nouvel être, avec sa propre âme, lorsque nous donnons la vie ?

Merci de votre temps, et bonne continuation à Leava