Bonjour Rav,
- Pouvez-vous m’expliquer la différence entre les honneurs et l’estime ?
- Que contient le vide ?
Le vide dans un texte, un être humain pour respirer a besoin du vide etc…
Est-il vrai que dans la Torah que les espaces entre les mots contiennent la partie de la torah non dévoilé ? - Vous avez dit que le yester hara est avec l’homme depuis sa naissance ; je me pose cette question :
Avant la création de l’enfant dans le ventre de sa mère, ou était -il ? - Peut-on dire que D.ieu est le texte de la Torah ?
- Pour faire un don d’argent, y a-t-il un minimum pour donner d’après la Torah ?
Merci, et au revoir
Réponse du Rav Ron Chaya :
Chalom Jean-Willy,
Voici les réponses à tes questions :
- Je pense que l’estime est la valeur qu’on accorde à soi-même ou à une autre personne
alors que les honneurs sont des marques d’expression de cette estime,
marques qui peuvent d’ailleurs être mensongères,
alors que l’estime étant un sentiment ne peut que être ou ne pas être mais ne peut pas mentir ;
on pourra comme une fausse marque d’honneur aussi donner une fausse marque d’estime,
mais l’estime en elle-même étant le sentiment et non son expression, ne peut que être ou ne pas être.
- Il y a des vides vides et il y a des vides pleins.
Dans un texte ce sera un vide vide, idem en musique, on aura des silences.
Ces vides ou ces silences sont nécessaires car ils mettront en relief les pleins.
Par contre, il existe des vides pleins, ce sera le cas pour les espaces qu’il y a entre les mots dans la Torah.
Il ne s’agit pas de partie de la Torah non dévoilée, il s’agit de l’expression de l’infini.
La Kabala définit quatre mondes, du plus bas au plus haut, ‘assia, yétsira, beria, atsilout.
Plus le monde est bas, plus il est appréhendable, plus il est haut, moins nous le voyons.
De même dans l’écriture de la Torah, il y aura quatre niveaux de dévoilement de la Torah, le plus bas sont les lettres elles-mêmes correspondants à la ‘assia, au-dessus les petites couronnes qu’il y a au-dessus des lettres correspondants à la yétsira, les voyelles qui ne sont pas écrites mais transmises oralement correspondants à la beria, et enfin la mélodie, qui elle aussi n’est transmise qu’oralement, correspondant à la atsilout.
Au-dessus de cela il y a l’infini divin exprimé par le vide qu’il y a autour des lettres.
Dans cette mesure, il y a une grande sainteté aussi dans les parties non écrites du parchemin de la Torah.
- Il existe deux sortes de yétser hara :
- Un, représenté par les forces du mal en général dans le monde, qui lui existe depuis que le monde existe et ne disparaîtra qu’à l’époque messianique,
- Et le yétser hara personnel qu’une personne reçoit dans ses traits de caractère, c’est-à-dire déjà dans la conception du fœtus et durant son développement,
notamment au 40ème jour de la gestation et enfin lors de la naissance.
- Non, on ne peut pas dire que D.ieu soit le texte de la Torah car D.ieu est infini et la Torah n’est que l’expression de Sa pensée.
- Oui, un don est considéré comme tel s’il a la valeur d’une perouta.
La perouta correspond à la valeur d’un 40ème de gramme d’argent pur, soit environ 5,5 centimes d’euro actuellement sur le marché.
Au revoir,
Rav Ron Chaya
alors que les honneurs sont des marques d’expression de cette estime,
marques qui peuvent d’ailleurs être mensongères,
alors que l’estime étant un sentiment ne peut que être ou ne pas être mais ne peut pas mentir ;
on pourra comme une fausse marque d’honneur aussi donner une fausse marque d’estime,
mais l’estime en elle-même étant le sentiment et non son expression, ne peut que être ou ne pas être.
Dans un texte ce sera un vide vide, idem en musique, on aura des silences.
Ces vides ou ces silences sont nécessaires car ils mettront en relief les pleins.
Par contre, il existe des vides pleins, ce sera le cas pour les espaces qu’il y a entre les mots dans la Torah.
Il ne s’agit pas de partie de la Torah non dévoilée, il s’agit de l’expression de l’infini.
La Kabala définit quatre mondes, du plus bas au plus haut, ‘assia, yétsira, beria, atsilout.
Plus le monde est bas, plus il est appréhendable, plus il est haut, moins nous le voyons.
De même dans l’écriture de la Torah, il y aura quatre niveaux de dévoilement de la Torah, le plus bas sont les lettres elles-mêmes correspondants à la ‘assia, au-dessus les petites couronnes qu’il y a au-dessus des lettres correspondants à la yétsira, les voyelles qui ne sont pas écrites mais transmises oralement correspondants à la beria, et enfin la mélodie, qui elle aussi n’est transmise qu’oralement, correspondant à la atsilout.
Au-dessus de cela il y a l’infini divin exprimé par le vide qu’il y a autour des lettres.
Dans cette mesure, il y a une grande sainteté aussi dans les parties non écrites du parchemin de la Torah.
- Un, représenté par les forces du mal en général dans le monde, qui lui existe depuis que le monde existe et ne disparaîtra qu’à l’époque messianique,
- Et le yétser hara personnel qu’une personne reçoit dans ses traits de caractère, c’est-à-dire déjà dans la conception du fœtus et durant son développement,
notamment au 40ème jour de la gestation et enfin lors de la naissance.
La perouta correspond à la valeur d’un 40ème de gramme d’argent pur, soit environ 5,5 centimes d’euro actuellement sur le marché.
Rav Ron Chaya
Référence Leava : 20792
Date de création : 2012-10-07 19:10:14