Bonjour rav.
Jai regarde votre dernier cours sur la richesse.
Je suis marié depuis plus de 5 ans, suis chomer torah et mitsvot du mieux que je peux.
J’etudie tous les jours dans une Yéchiva… mais J’ai un yetser arah terrible pour l argent et les belles choses.
A 13 ans jai supplie mes parents pour avoir un costume de grande marque qui valait très très cher…
J ai totalement conscience que la richesse n emmene que des problemes comme disent hahamim marbe nehasim marbe degaga Mais en france il ya il une grande "passion " chez les juifs pour la mode, le luxe et le "mas tu vu".
Comment faire concretement pour s en detacher .
Votre cours a commence à m aider et a me faire reflechir mais vous dites prions hachem pour quil nous donne ce qui est suffisant pour nous mais comment savoir ce qui est suffisant pour nous ????
Je ne viens pas d’une famille pauvre mais pas richissime non plus et malheureusement j ai des gouts de luxe et beaucoup de mes amis sont dans la meme situation que moi.
Je dois changer de voiture par exemple :
Est ce que acheter un 4×4 a 30000 euros s appelle profiter de ce olam aze en tant que religieux et il faut fuir cela a tout prix et donc s acheter une voiture a 10000 euros beaucoup moins belle et spatieuse??
Comment savoir la limite de ce qui est suffisant pour nous et d etre dans la categuorie du sameah behelko
Merci de me repondre car je suis moralement tres affecte par cette situation de quete constante d augmenter constamment son standing de vie .
Ps: pourquoi dans vayevaheh david le matin lorsque lon dis." Veahocher vehakavod" on a le minag de mettre une piece dans la tsedaka et dinsister sur ces deux mots
Merci beaucoup pour vos cours. Et sachez que vous nous faites beaucoup avancer.
Avec ma femme on a supprimer internet de la maison mais on a laissé juste lapplication "leava " sur liphone et lipad.
Si des gens sont interesses il suffit de faire restriction sur les produits apple et de mettre un code a 4 chiffres (2 chaque conjoint) et safari pour aller sur internet disparait de l ecran ainsi que you tube ou tout autre application nuisible
Réponse du Rav Ron Chaya :
Chalom,
Comme l’explique le Messilat Yécharim, dans le chapitre consacré à la perichout, tout ce qui est au-delà du stricte nécessaire fait partie du superflu et idéalement on ne doit pas en profiter.
Dans un petit livre qui est habituellement imprimé après Messilat Yécharim, intitulé Dérekh ets ‘haïm, livre aussi écrit par le Ram’hal, il dit que tout ce qu’on profite de ce monde qui n’est pas strictement nécessaire, donne de l’énergie au sitra ha’hara, au côté du mal.
Ça c’est idéalement, mais il est clair que nous tous sommes habitués à une vie plus ou moins luxueuse, alors il faut, comme l’indique le Ram’hal dans ce chapitre, lentement et progressivement commencer à amoindrir notre jouissance matérielle de ce monde.
Donc pour la nouvelle année prends sur toi quelques petites choses, mais si on prend trop à la fois, comme dit le Ram’hal, c’est clair qu’il y a un « retour de manivelle » terrible car le yétser hara est très fort, mais néanmoins on doit travailler dans ce sens, car vouloir profiter absolument de ‘olam hazé fait partie de l’erreur.
Par exemple, il est clair qu’il n’y a aucun avantage, si ce n’est dans le monde du mensonge, à acheter une 4×4 à 30 000 € alors qu’on peut tout à fait se suffire d’une voiture à 10 000 €, on n’y gagne qu’honneur, que frime, que douceur dans l’épiderme du postérieur etc., rien qui fasse partie du monde de la vérité, il n’y a dans cette recherche que du mensonge, mais comme tu le dis très bien, nous avons un yétser hara et on ne peut pas du jour au lendemain l’éliminer totalement, donc commencer à travailler dans ce sens palier par palier.
J’ignore où tu as vu qu’il fallait insister sur les deux mots « véha’ocher véhakavod », par contre il y a une source dans les écrits de rabbénou ha-Ari (la kabala), comme quoi il faut donner la tsédaka quand on dit le mot « bakol », cette coutume relève de raisons kabbalistiques.
Au revoir,
Rav Ron Chaya
Dans un petit livre qui est habituellement imprimé après Messilat Yécharim, intitulé Dérekh ets ‘haïm, livre aussi écrit par le Ram’hal, il dit que tout ce qu’on profite de ce monde qui n’est pas strictement nécessaire, donne de l’énergie au sitra ha’hara, au côté du mal.
Ça c’est idéalement, mais il est clair que nous tous sommes habitués à une vie plus ou moins luxueuse, alors il faut, comme l’indique le Ram’hal dans ce chapitre, lentement et progressivement commencer à amoindrir notre jouissance matérielle de ce monde.
Rav Ron Chaya
Référence Leava : 19956
Date de création : 2012-09-09 11:09:28