Chalom Rav,
J’ai une question qui revient sans arrêt,que j’ai soumise à plusieurs reprise aux Rabanim qui m’entourent, mais dont la réponse reste très confuse entre la théorie et la pratique.
La voici:
Lorsque que l’on veut consommer un bol contenant un mélange de céréale du dagan avec du lait, mais dont la forme originelle n’est pas tout à fait distincte,mais qui ne forme pas non plus une « pâte » à proprement dit,et qui plus est peut parfois contenir également des fruits sec.
Qu’elle berakha richona et ha’harona faire dessus ?
Ps:
Pour ma part, sans réponse claire et par peur de faire une berakha levatala, je fais cheakol sur le lait en pensant à m’acquitter de tout ce qui l’accompagne, qui je pense est juste bédiavad, mais je crains de faire une erreur en faisant bore néfachot à la fin, car si la berakha richona était en fait bore miné mézonot, je serais ‘hayav de al hameria…
Merci
Réponse du Rav Ron Chaya :
Chalom David,
Voici les réponses à tes questions :
Je te traduis les paroles du livre Piské téchouvot Tome 2 p.761 et 762 :
« Celui qui met de la nourriture telle que des dganim (céréales), des cornflakes etc. dans du lait ou autre boisson, ou dans du fromage blanc ou du yaourt etc. si la berakha de cette nourriture est miné mézonot ou boré péri ha-adama ou ha-èts :
- Si il y a une majorité de cette nourriture par rapport au lait, d’après tous les avis on fera la berakha sur la nourriture et on rendra quitte ainsi le lait.
Par contre s’il y a du lait en forte quantité, on ira d’après son intention.
- Si son intention est de se rassasié de la nourriture mais afin de la rendre meilleur il y rajoute du lait (et ainsi est l’intention de la majorité des personnes) on fera la berakha sur la nourriture et on rendre quitte ainsi le lait.
- Par contre si son intention est se désaltérer par la boisson et qu’elle est importante à ses yeux comme l’essentiel du plat on fera aussi la berakha sur la boisson.
Mais étant donné que la limite entre les choses n’est pas claire, les décisionnaires ont proposés trois solutions :
- Faire la berakha chéakol sur une autre boisson,
- Faire d’abord la berakha sur le lait, en boire quelque cuillerées et ensuite faire la berakha sur les dganim ou autre nourriture,
- Quant on fait la berakha sur les dganim ou autre nourriture, qu’on ait l’intention ferme de ne pas rendre quitte par cela le lait ou autre boisson, puis qu’on mange un peu de cette nourriture ou dganim sans lait et ensuite qu’on fasse la berakha sur le lait en en buvant quelques cuillerées tout seul et ensuite on mangera le reste du plat les deux mélangés.
Si le lait ou le yaourt ou le fromage blanc sont en majorité écrasante par rapport au reste de la nourriture et que son intention est clairement de boire le lait ou manger le fromage blanc ou le yaourt alors il fera la berakha sur les dganim mézonot et sur la boisson chéakol (ou le fromage blanc ou le yaourt) et s’il a des nourritures dont la berakha est boré péri ha-adama ou ha-èts et non boré miné mézonot, il fera la berakha chéakol et cette nourriture sera rendue quitte par la berakha chéakol qu’il aura fait sur la boisson, le fromage ou le yaourt.
- A propos du type de berakha qu’on fait sur ce type de nourriture qui est mélangé au lait, d’abord tu m’as écrit qu’elle pouvait également contenir des fruits secs, j’imagine qu’ils sont en minorités et dans cette mesure ils sont accessoires au reste de la nourriture donc on fera la berakha sur la nourriture essentielle et non sur les fruits secs, et ils seront rendus quittes ainsi.
- A propos des cornflakes il existe deux façons de les faire, ou bien le maïs a été moulu et à partir de la farine de maïs on a créé un cornflake, dans ce cas sa berakha est chéakol niya bidvaro, ou la graine de maïs a été aplatie et rôtie et dans ce cas sa berakha est boré péri ha-adama.
Au revoir,
Rav Ron Chaya
Rav Ron Chaya
Référence Leava : 19872
Date de création : 2012-10-29 05:10:49