Doit-on respecter son père lorsqu’il ne se comporte pas en tant que tel ? D.ieu est comme notre père mais un père ne punit pas son enfant par de grandes souffrances.

Réponse du Rav Ron Chaya : 

Chalom,

Voici les réponses à tes questions :

1. D’abord sache que nous ne demandons pas Machia’h pour que nous-mêmes allions bien, mais pour la gloire et la sanctification du nom de D.ieu, afin qu’enfin tout le monde reconnaisse Sa royauté et qu’Il puisse enfin dévoiler toute Sa bonté en éliminant tout le mal du monde et en y répandant Sa présence.

   Tu dis que si Machia’h vient maintenant ton jugement ne sera pas favorable, alors qu’attends-tu pour faire téchouva ?
   Que tu le veuilles ou pas Machia’h arrivera très très bientôt.

   Tu étais au courant qu’il arrivait incessamment sous peu, comment ne t’es-tu pas pris en main pour faire téchouva ?
   Donc aujourd’hui tu as deux problèmes :

   a) Que tu ne fais pas téchouva,
   b) Que tu ne demandes pas Machia’h…

   Alors fais téchouva et ainsi tu pourras demander Machia’h sans problème et tu es gagnant sur toute la ligne.
   N’attends pas un instant de plus et fonce !

2. Le Rambam ne dit pas que tous les juifs feront téchouva, il dit que la Torah a promis qu’à la fin de leur exil le peuple d’Israël fera téchouva, mais j’imagine que quand il dit que le peuple d’Israël fera téchouva, il ne parle pas de tous, absolument tous.
   Simplement, il y aura un grand moment de téchouva.

   Nous y sommes, c’est la première fois de l’histoire qu’il y a un pareil mouvement de téchouva dans le peuple d’Israël, c’est le moment de s’y joindre car très bientôt il sera trop tard.
   Il est clair qu’Hachem pardonne vraiment ceux qui font téchouva.

3. L’obligation d’honorer son père et sa mère est une des mitsvot les plus importantes de la Torah.
   Elle figure dans la première table du décalogue et cette obligation concerne aussi un père qui ne se comporte pas en tant que tel envers son fils.

   Le seul cas où on est exempté de leur honneur est s’il milite contre la Torah, et là aussi on est simplement exempté de leur honneur, mais on n’a certainement pas le droit de leur manquer de respect de façon outrageuse.

4. Quand un enfant de trois ans reçoit une fessée parce qu’il s’est mis de l’autre côté du parapet au quatrième étage, il pleure, en fait il aurait du rire de joie car son père ainsi l’a sauvé d’un grand danger de mort, mais il n’a pas la conscience pour comprendre cela, alors il pleure.

   Nous aussi avons une totale inconscience des enjeux éternels dus à l’observance de la Torah d’Hachem.
   Nous n’arrivons pas à comprendre que nous sommes les véhicules de la présence d’Hachem dans le monde et ce que cela implique.

   Dans cette mesure, lorsqu’Hachem nous fait souffrir, nous ne comprenons pas, mais nous pouvons néanmoins comprendre que nous sommes comme des enfants qui ne comprenons pas, car nous comprenons que l’infini et l’éternité existent et nous comprenons aussi que nous sommes incapables d’appréhender leur valeur, et par conséquent la valeur de l’application des mitsvot.

5. Il est marqué au début de la braïta de Pérek Chira :

   « Rabbi Eliézer dit :
   Tout celui qui dit pérek chira dans ce monde a la promesse de faire partie de ‘olam haba et n’oublie pas ce qu’il a étudié. »

   Rabbi ‘Haïm Vital explique qu’en disant les versets que dit chacune des créatures, on branche ces créatures aux lettres contenues dans ces versets qui sont les lettres avec lesquelles ces créatures ont été crées.

   Ainsi on amène vers eux un flux de vie.

6. Le mikvé est un des grands cadeaux qu’Hachem a donné au peuple d’Israël qui permet à chacun de se purifier de façon extraordinaire.
   Il est très très conseillé de s’y tremper, tous les jours si possible.

   Pour plus de détails, consulte le lien suivant.

Au revoir,
Rav Ron Chaya

Référence Leava : 19571
Date de création : 2012-09-20 18:09:54