bonjour rav chaya,
je voulais vous poser deux questions par rapport a la emouna
1;qu’est que que vous sous entendez quand voius dites qu’il ne faut pas faire sa alya en ayant une fausse foi , en se disant "D pourvoiera" ?
2;quesque vous sous entendez par "Avoir la foi ne signifie pas croire que le résultat sera bon" alors c’est quoi ?
la emouna commence la ou la raison s’arrete non ?
pour les deux cas pouvez vous m’expliquez ce que vous sous entendez par vos deux phrases ?
merci chavaoua tov
Réponse du Rav Ron Chaya :
Chalom Rebecca,
1. Il est clair qu’Hachem nous aide chaque seconde.
Néanmoins il y a un principe stipulant qu’on ne doit pas compter sur un miracle, on doit donc faire comme si Hachem n’était pas là et faire ce qui s’appelle notre hichtadlout de la façon la plus normale qui soit. Ceci tout en sachant que ce n’est qu’une hichtadlout, c’est-à-dire que nous ne faisons en réalité qu’une comédie car tout provient d’Hachem.
Or, si une personne fait une alya sans avoir mis en place un projet ayant des chances suffisantes de lui assurer une parnassa, il manque à son devoir de hichtadlout et il se peut que précisément à cause de cela Hachem ne l’aide pas.
Il est clair qu’Hachem pourvoit et qu’Il pourvoira, mais à qui ?
A celui qui fait sa hichtadlout c’est-à-dire à celui met en place les canaux de normalité qui « permettront » à Hachem de pourvoir ; mais s’il se dit qu’Hachem pourvoira et que lui ne fait rien de son côté en comptant sur un miracle, il n’y aura pas de miracle car en ne faisant rien il faute.
2. Nous ne savons jamais ce que le futur nous réserve.
Il est faux de croire que la émouna, la confiance en Hachem, est de penser que le futur sera forcément bon car il peut être mauvais.
La émouna est de savoir que quoi qu’il arrive, que le futur soit bon ou mauvais, en fin de compte il provient du désir d’Hachem ; donc même si le futur est mauvais, il n’est mauvais que d’apparence mais en réalité, il est très bon pour nous.
Au revoir,
Rav Ron Chaya
Chalom Rebecca,
1. Il est clair qu’Hachem nous aide chaque seconde.
Néanmoins il y a un principe stipulant qu’on ne doit pas compter sur un miracle, on doit donc faire comme si Hachem n’était pas là et faire ce qui s’appelle notre hichtadlout de la façon la plus normale qui soit. Ceci tout en sachant que ce n’est qu’une hichtadlout, c’est-à-dire que nous ne faisons en réalité qu’une comédie car tout provient d’Hachem.
Or, si une personne fait une alya sans avoir mis en place un projet ayant des chances suffisantes de lui assurer une parnassa, il manque à son devoir de hichtadlout et il se peut que précisément à cause de cela Hachem ne l’aide pas.
Il est clair qu’Hachem pourvoit et qu’Il pourvoira, mais à qui ?
A celui qui fait sa hichtadlout c’est-à-dire à celui met en place les canaux de normalité qui « permettront » à Hachem de pourvoir ; mais s’il se dit qu’Hachem pourvoira et que lui ne fait rien de son côté en comptant sur un miracle, il n’y aura pas de miracle car en ne faisant rien il faute.
2. Nous ne savons jamais ce que le futur nous réserve.
Il est faux de croire que la émouna, la confiance en Hachem, est de penser que le futur sera forcément bon car il peut être mauvais.
La émouna est de savoir que quoi qu’il arrive, que le futur soit bon ou mauvais, en fin de compte il provient du désir d’Hachem ; donc même si le futur est mauvais, il n’est mauvais que d’apparence mais en réalité, il est très bon pour nous.
Au revoir,
Rav Ron Chaya
Référence Leava : 19250
Date de création : 2012-11-14 16:11:34
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