- Hachem a transmis a Moché la Torah Écrite et Orale au Har Sinaï.
Plusieurs ‘Hakhamim discutent donnent leur avis, mais ce qu’ils discutent est-ce les même discussions qu’Hachem a eu avec Moché Rabbenou ?
- Et comment la Guemera peut donner son avis et trancher sur une si’ha sur de ‘Hazal qui sont apparus après le don de la Torah ?
Est ce que tout les noms de Tanaim, H’azal Moshé Rabbenou les connaissait à l’avance ? - Pourquoi des fois là-bas dans la tefila on utilise le féminin et le masculin pour Hachem du style E-lokekha, ou bien E-lokeh ?
- Au sujet de Kippour pourquoi on dis Yom Hakippourim ?
Merci de vos réponse sDv
Réponse du Rav Ron Chaya :
Chalom Jacky,
Voici les réponses à tes questions :
- A propos de ce que savait Moché Rabbénou de la loi orale, tu auras réponse à ton questionnement en consultant le cours « Que savait Moché de la Torah des rabbins ? ».
- Moché rabbénou était le plus grand des prophètes, donc il connaissait certainement l’identité de tous les grands rabbins de l’histoire, il a même vu rabbi Akiva et a demandé à D.ieu pourquoi était-ce lui, Moché, qui transmettait la Torah alors que rabbi Akiva le méritait plus que lui, il a même participé à un cours de rabbi Akiva dans sa classe, donc il a vu tout cela à l’avance.
- Le mot « Elokékha » signifie « ton D.ieu ».
Si la personne à qui l’on parle en disant qu’Hachem est son D.ieu est masculine, on dira « élokékha », sinon on dira « élokhayikh ».
Par exemple, dans kriat chéma on s’adresse aux personnes du peuple d’Israël au masculin, on conjugue le nom de D.ieu au masculin « véhaavta ète Hachem élokékha »,par contre quand on parle par exemple du D.ieu de Sion, ce dernier étant un nom féminin, on dira « Élokayikh Tsion ».
- Le mot Yom Kippour ou Yom ha-kippourim n’apparaît pas dans la loi écrite.
Le mot Yom Kippour n’apparaît pas dans la Michna, ni la Guémara, ni les beraïtot, la première fois où il apparaît c’est dans les écrits des Richonim (les rabbins médiévaux).
Par contre, l’appellation Yom ha-kippourim est celle qui est la plus juste, dans la mesure où elle apparaît dans la Michna (traité Para, chapitre 3, Michna 1) et dans la Guémara.
Kippour provient du mot kapara qui signifie expiation, c’est le jour de l’expiation, et vu que ce jour Hachem expie les péchés de chacune des personnes qui fait téchouva, donc on en parle au pluriel, car Il fait en tout plusieurs expiations.
Néanmoins, l’appellation au singulier « Yom Kippour » n’est pas fausse, car on voit bien que des Richonim l’utilisent et considèrent que, vu que c’est un jour de kapara en général, on peut l’appeler au singulier Yom Kippour.
Au revoir,
Rav Ron Chaya
Si la personne à qui l’on parle en disant qu’Hachem est son D.ieu est masculine, on dira « élokékha », sinon on dira « élokhayikh ».
Par exemple, dans kriat chéma on s’adresse aux personnes du peuple d’Israël au masculin, on conjugue le nom de D.ieu au masculin « véhaavta ète Hachem élokékha »,par contre quand on parle par exemple du D.ieu de Sion, ce dernier étant un nom féminin, on dira « Élokayikh Tsion ».
Le mot Yom Kippour n’apparaît pas dans la Michna, ni la Guémara, ni les beraïtot, la première fois où il apparaît c’est dans les écrits des Richonim (les rabbins médiévaux).
Par contre, l’appellation Yom ha-kippourim est celle qui est la plus juste, dans la mesure où elle apparaît dans la Michna (traité Para, chapitre 3, Michna 1) et dans la Guémara.
Kippour provient du mot kapara qui signifie expiation, c’est le jour de l’expiation, et vu que ce jour Hachem expie les péchés de chacune des personnes qui fait téchouva, donc on en parle au pluriel, car Il fait en tout plusieurs expiations.
Néanmoins, l’appellation au singulier « Yom Kippour » n’est pas fausse, car on voit bien que des Richonim l’utilisent et considèrent que, vu que c’est un jour de kapara en général, on peut l’appeler au singulier Yom Kippour.
Rav Ron Chaya
Référence Leava : 19074
Date de création : 2012-10-29 13:10:48