Cher RAV
Je m’interroge sur un commentaire du Rachi. concernant le verset Béréchit 1,11-12, décrivant la faute de la terre ( qui refusa que l’arbre soit commestible, au même titre que le fruit qu’il produit ) qui provoqua sa malédicition. .Afin de comprendre cela, Il a été conseillé :
1- de consulter à ce popos, les Tossafots , aux traités AVODA ZARA 17a et houlin 7a de même que le Maharcha sur le traité Hollin 60a, expliquant que : " les végétaux firent un raisonnement a fortiori " selon ce qu’avait dit l l’astre ‘ à l’origine de leur existence ;
2-de voir quel est ce raisonnement a fortiori.
Je vous avoue ne rien comprendre à tout cela.
Pouvez vous SVP m’éclairer à ce sujet. En vous remerciant par avance
Bien cordialement.
Réponse du Rav Ron Chaya :
Chalom Esther,
1.
Les sources des Tossafot, traité Avoda zara 17a, et ‘Houlin 7a, ainsi que les commentaires du Maharcha sur ‘Houlin 60a expliquent une seule chose :
Quand le texte nous parle de montagnes qui parlent ou font un raisonnement (Avoda zara 17a), d’un fleuve qui parle et qui fait un raisonnement (‘Houlin 7a), ou de plantes qui font un raisonnement (‘Houlin 60a), il ne s’agit pas de montagnes, de fleuves ou de plantes à proprement dit, mais de leur source spirituelle, l’ange responsable de leur gestion.
2.
A propos de raisonnement a fortiori, il est écrit dans Béréchit, chapitre 1, verset 11, qu’Hachem a ordonné aux arbres de produire des fruits contenants des graines de même espèce que l’arbre qui a produit ce fruit.
Or, lorsqu’Il a ordonné aux plantes, de produire des graines, il n’est pas écrit que ce soit des graines de même espèce que les plantes qui les a produites.
Néanmoins, dans le verset 12 qui relate comment ces choses-là se sont réalisées, il est marqué que non seulement les fruits possédaient des graines de même espèce que l’arbre qui les a produites, mais les plantes aussi avaient des graines de même espèces que les plantes qui les avaient produites.
Comment cela se fait-il alors que D.ieu ne leur avait pas ordonné cela ?
Les plantes ont fait un raisonnement a fortiori :
Si aux arbres qui n’ont pas l’habitude de pousser enchevêtrés, Hachem a ordonné que chaque graine corresponde à l’arbre qui la produite, à plus forte raison, nous les plantes qui avons l’habitude de nous enchevêtrer devons garder notre spécificité et ne produire que des graines de même espèce que la plante qui la produite.
Ce raisonnement a fortiori est cité dans la Guémara, traité ‘Houlin page 60a, et le Maharcha explique qu’à l’instar du fleuve dont il est question dans ‘Houlin 7a, et des montagnes dont il est question dans Avoda Zara 17a, là aussi, ce n’est pas que les plantes ont ouvert la bouche et ont parlé, mais c’est l’ange tuteur des plantes, qui a réagi ainsi.
Je ne comprends pas à quoi correspond « le raisonnement a fortiori qu’avait dit l’astre à l’origine de l’existence des végétaux », à mon avis c’est une erreur.
Au revoir,
Rav Ron Chaya.
Les sources des Tossafot, traité Avoda zara 17a, et ‘Houlin 7a, ainsi que les commentaires du Maharcha sur ‘Houlin 60a expliquent une seule chose :
Quand le texte nous parle de montagnes qui parlent ou font un raisonnement (Avoda zara 17a), d’un fleuve qui parle et qui fait un raisonnement (‘Houlin 7a), ou de plantes qui font un raisonnement (‘Houlin 60a), il ne s’agit pas de montagnes, de fleuves ou de plantes à proprement dit, mais de leur source spirituelle, l’ange responsable de leur gestion.
A propos de raisonnement a fortiori, il est écrit dans Béréchit, chapitre 1, verset 11, qu’Hachem a ordonné aux arbres de produire des fruits contenants des graines de même espèce que l’arbre qui a produit ce fruit.
Or, lorsqu’Il a ordonné aux plantes, de produire des graines, il n’est pas écrit que ce soit des graines de même espèce que les plantes qui les a produites.
Néanmoins, dans le verset 12 qui relate comment ces choses-là se sont réalisées, il est marqué que non seulement les fruits possédaient des graines de même espèce que l’arbre qui les a produites, mais les plantes aussi avaient des graines de même espèces que les plantes qui les avaient produites.
Les plantes ont fait un raisonnement a fortiori :
Si aux arbres qui n’ont pas l’habitude de pousser enchevêtrés, Hachem a ordonné que chaque graine corresponde à l’arbre qui la produite, à plus forte raison, nous les plantes qui avons l’habitude de nous enchevêtrer devons garder notre spécificité et ne produire que des graines de même espèce que la plante qui la produite.
Ce raisonnement a fortiori est cité dans la Guémara, traité ‘Houlin page 60a, et le Maharcha explique qu’à l’instar du fleuve dont il est question dans ‘Houlin 7a, et des montagnes dont il est question dans Avoda Zara 17a, là aussi, ce n’est pas que les plantes ont ouvert la bouche et ont parlé, mais c’est l’ange tuteur des plantes, qui a réagi ainsi.
Référence Leava : 18844
Date de création : 2012-06-18 18:06:36