Bonjour rav R. Chaya.
- Lors du repas de Chabbat, ma femme aime avoir les bougies sur la table ; cependant les bougeoirs deviennent du coup mouksé…
Comment fait-on si on veux faire un repas de lait le lendemain à séouda chlichit ?Par exemple :
Peut-on s’abstenir de changer la nappe ?Je précise qu’il n’y a pas d’autre table à disposition.
- Lors de la prière, le ‘hazan lit vraiment vite et j’ai du mal à suivre.
Je présume que mon hébreu n’est pas assez bon et que ça viendra à force de l’entendre, sinon auriez vous une astuce ou faut il simplement que je lise autant d’ouvrage que possible en hébreu ? - Lors du kadich, j’ai un peu de mal à comprendre que je dois dire exactement car lorsque tout le monde répond en même temps c’est assez inaudible et rien n’est explicité dans le sidour.
Y a-t-il un ouvrage qui l’explique ou pourriez-vous le faire en quelques mots ?
De plus j’ai remarqué qu’il y a plusieurs kadich plus ou moins long…
Quelle est la différence ?
Si le Rav le permet je m’autorise une petite note à l’attention de ceux qui ne se lèvent pas le matin ou qui ont beaucoup de mal pour le faire et à aller à la prière.
Je suis personnellement un lève tard et un jour je me suis posé la question suivante :
- Comment se fait il qu’il n’y a aucun souci à se lever même très tôt lorsque c’est pour certaines activités tel que partir en vacance ou aller faire la fête un week-end avec des amis ?
En fonction de son niveau de religion on dira que c’est le Yétser hara qui nous motive pour des activités oisives ou simplement parce qu’on part faire une activité sympa mais au final c’est exactement la même chose :
LA MOTIVATION !
- Si par exemple notre patron nous disait :
Si tu viens tous les jours à 7h au lieu de 9h au bureau je te donne une prime de 5000 euros tous les mois, vous le feriez ?
Moi oui.
Finalement si on le veux vraiment même dans un état de fatigue important il est possible de se lever il faut juste le décider et se forcer, c’est plus ou moins dur en fonction des jours (voir très dur faut avouer).
Depuis que je me suis fait cette réflexion je me lève pour aller à la synagogue, c’est pas évident tous les jours mais je me force et je pense aux millions…
De façon assez surprenant je ne ressent pas de fatigue durant la journée depuis que je le fais, le seul moment difficile est le réveil.
Je présume que la prière du matin donne une certaine énergie pour la journée…
Réponse du Rav Ron Chaya :
Chalom Alexandre,
Voici les réponses à tes questions :
- L’obligation de changer de nappe entre un repas carné et un repas lacté est, d’après certains décisionnaires, que lorsque l’on mange directement sur la nappe.
D’après ces décisionnaires, aujourd’hui vu qu’on mange dans des assiettes, cette obligation n’existe pas.
Néanmoins, la meilleure solution est, tout simplement, de mettre un napperon sur la nappe et d’y poser l’assiette dessus.
Ainsi vous pourrez changer de napperon entre un repas lacté et un repas carné sans devoir ôter la grande nappe qui est sur la table.
Autre solution :
Déplacez les bougeoirs en les prenant par le dos de la main ou le dos des doigts. (On a le droit de bouger ainsi un objet mouktsé pendant Chabbat) et changez de nappe.
Attention, d’après certains avis, si lorsque Chabbat est rentré, il n’y avait que les bougeoirs allumés sur la nappe, elle est mouktsé elle aussi.
D’autres avis disent que la nappe n’est pas mouktsé.
D’autres encore disent que l’endroit de la nappe sur lequel sont posés les bougeoirs est mouktsé mais pas le reste de la nappe.
Le mieux pour ne pas avoir tous ces problèmes est de mettre certains plats du repas, tels que le pain ou le vin sur la table avant l’entrée de Chabbat de façon à ce que lorsque rentre Chabbat, non seulement les bougeoirs mais aussi le pain et le vin se trouvent sur la nappe.
Ainsi la nappe n’a pas le statut de « bassis lédavar ha assour », c’est-à-dire qu’elle n’est pas mouktsé et on peut la bouger ensuite sans problèmes pendant Chabbat.
- Il est clair qu’il est bien de t’entraîner à lire l’hébreu plus rapidement en lisant des ouvrages en cette langue, mais en attendant la meilleure solution est de venir plus tôt à la prière et prendre de l’avance sur le ‘hazan de façon à commencer avec lui la amida, ce qui est l’essentiel.
Pour tout le reste de la prière, on peut être en retard ou en avance sur lui.
- Il faut dire les 28 mots depuis yéhé chémé raba jusqu’à béalma, si le ‘hazan arrive à berikh Hou avant que tu sois arrivé à béalma, tu n’as pas le droit de répondre amen à bérikh Hou.
S’il arrive à béalma avant toi, d’après certains avis, t’interrompes et tu réponds amen, d’après d’autres tu ne réponds pas, tu continues sans t’interrompre jusqu’à que tu arrives à béalma.
Les rajouts de textes après béalma sont différents rajouts au kadich institués à différents endroits de la prière.
Cela vaut la peine que tu prennes la traduction d’un sidour afin que tu comprennes ce que tu dis, et que tu comprennes le sens de ces prières.
À propos de tes conseils pour ceux qui ne se lèvent pas le matin, je suis tout à fait d’accord avec ce que tu écris.
Au revoir,
Rav Ron Chaya
D’après ces décisionnaires, aujourd’hui vu qu’on mange dans des assiettes, cette obligation n’existe pas.
Néanmoins, la meilleure solution est, tout simplement, de mettre un napperon sur la nappe et d’y poser l’assiette dessus.
Ainsi vous pourrez changer de napperon entre un repas lacté et un repas carné sans devoir ôter la grande nappe qui est sur la table.
Autre solution :
Déplacez les bougeoirs en les prenant par le dos de la main ou le dos des doigts. (On a le droit de bouger ainsi un objet mouktsé pendant Chabbat) et changez de nappe.
Attention, d’après certains avis, si lorsque Chabbat est rentré, il n’y avait que les bougeoirs allumés sur la nappe, elle est mouktsé elle aussi.
D’autres avis disent que la nappe n’est pas mouktsé.
D’autres encore disent que l’endroit de la nappe sur lequel sont posés les bougeoirs est mouktsé mais pas le reste de la nappe.
Le mieux pour ne pas avoir tous ces problèmes est de mettre certains plats du repas, tels que le pain ou le vin sur la table avant l’entrée de Chabbat de façon à ce que lorsque rentre Chabbat, non seulement les bougeoirs mais aussi le pain et le vin se trouvent sur la nappe.
Ainsi la nappe n’a pas le statut de « bassis lédavar ha assour », c’est-à-dire qu’elle n’est pas mouktsé et on peut la bouger ensuite sans problèmes pendant Chabbat.
Pour tout le reste de la prière, on peut être en retard ou en avance sur lui.
Les rajouts de textes après béalma sont différents rajouts au kadich institués à différents endroits de la prière.
Cela vaut la peine que tu prennes la traduction d’un sidour afin que tu comprennes ce que tu dis, et que tu comprennes le sens de ces prières.
À propos de tes conseils pour ceux qui ne se lèvent pas le matin, je suis tout à fait d’accord avec ce que tu écris.
Au revoir,
Rav Ron Chaya
Référence Leava : 18833
Date de création : 2012-06-18 09:06:34