Bonjour Rav,
- Pourquoi la « machine humaine » est si faillible, il suffit d’un rien pour faire tomber un homme ?
Aujourd’hui le yetser hara semble être plus puissant que notre potentiel.- Par exemple un Tsadik aura plus de facilité a resté Tsadik en Israël qu’en France, où le yetser hara se déchaîne.
Littéralement.- Il y a beaucoup de contrainte à rester pur en occident, car la pollution à tous les niveau est présente contrairement en Israël.
- Par exemple un Tsadik aura plus de facilité a resté Tsadik en Israël qu’en France, où le yetser hara se déchaîne.
- De plus, beaucoup d’histoire raconte combien de rabbins qui se sont rendu dans un pays occidental pour x raison, on eu beaucoup de mal à se remettre de ce qu’ils ont vu dans ces pays là, tellement le yetser hara y est puissant.
- Le mérite parait donc bien plus supérieur pour quelqu’un qui reste fidèle à ses principes dans un environnement hostile plutôt qu’un tsadik qui vit dans un environnement où le yetser hara a moins de présence.
- D’après ce constat on pourrait penser que la chute d’un juif qui vit en occident est moins grave que celle d’un juif vivant en Israël.
Pourquoi existe t-il un déséquilibre comme cela ?
Qu’Hachem vous bénisse ainsi que votre famille.
Réponse du Rav Ron Chaya :
Chalom Jacques,
- Effectivement, ‘Hazal ont dit qu’une mitsva accomplie avec souffrance vaut plus que 100 mitsvot faites sans souffrance.
- Donc Hachem prend en considération non seulement l’accomplissement de la mitsva, mais aussi et surtout les conditions dans lesquelles les mitsvot sont réalisées.
- Plus il y aura d’effort, plus la mitsva sera importante.
- Idem au niveau des péchés :
- S’il est très dur de se retenir de faire un péché, Hachem prendra en considération les difficultés que devait surmonter la personne pour faire face au yetser hara ;
- ou au contraire, si les conditions environnantes l’aidaient à ne pas pécher, et que malgré tout elle a péché, sa culpabilité sera plus grande.
- Dans cette mesure, un juif qui pèche dans un quartier religieux en Israël sera plus coupable qu’un juif qui faute en France.
- Donc Hachem prend en considération non seulement l’accomplissement de la mitsva, mais aussi et surtout les conditions dans lesquelles les mitsvot sont réalisées.
- Néanmoins, tout cela n’est valable que si la personne qui habite en France n’a pas le choix de quitter la France.
- En effet, il existe une Guémara très connue, traité Baba Batra page 57b, qui vante celui qui ne regarde pas les femmes, et qui lui promet qu’il demeurera dans les sommets proche d’Hachem.
- La Guémara demande :
- De quelle personne parle-t-on ?
De celui qui ferme les yeux lorsqu’il passe près de la rivière où les femmes font la lessive ».- A l’époque, les femmes faisaient la lessive près de la rivière et remontaient un peu leur robe, dévoilant ainsi un peu de leur chair.
- Un homme n’a pas le droit de regarder la chair d’une femme qui ne lui appartient pas, et dans cette mesure, celui qui passe et qui ferme les yeux pour ne pas regarder demeurera dans les sommets proche d’Hachem.
- A l’époque, les femmes faisaient la lessive près de la rivière et remontaient un peu leur robe, dévoilant ainsi un peu de leur chair.
- De quelle personne parle-t-on ?
- La Guémara s’étonne :
- De quoi s’agit-il ?
- S’il avait le choix de passer par un autre endroit et qu’il a choisi d’aller là-bas, même s’il a fermé les yeux et n’a pas regardé, il est néanmoins un racha (un mécréant).
- S’il n’a pas le choix et qu’il est obligé de passer par la rivière, ce n’est pas de sa faute, il est obligé de regarder !
- De quoi s’agit-il ?
- La Guémara répond :
- On parle d’un cas où il n’a pas le choix mais néanmoins,
il est obligé de fermer les yeux pour ne pas regarder.
- On parle d’un cas où il n’a pas le choix mais néanmoins,
- La Guémara demande :
- Nous voyons donc que si quelqu’un a le choix de passer par un endroit où il n’y a pas de femmes qui dévoilent leur chair, et qu’il passe malgré tout volontairement par un tel endroit, même s’il ferme les yeux, il est appelé racha.
- En effet, il existe une Guémara très connue, traité Baba Batra page 57b, qui vante celui qui ne regarde pas les femmes, et qui lui promet qu’il demeurera dans les sommets proche d’Hachem.
- Donc si un français peut quitter la France relativement facilement et aller habiter un quartier où la pudeur est respectée et qu’il ne le fait pas, bien qu’il fasse attention à ses yeux, il est appelé racha ;
- à plus forte raison s’il flanche…
Au revoir,
Rav Ron Chaya
Référence Leava : 18236
Date de création : 2012-05-17 07:05:13