Chalom Rav Ron Chaya,
- Que penser d’un enfant (à titre hypothétique, j’entends) circoncis selon le rite hébraïque, mais issue d’une mère convertie au judaïsme dont la conversion serait (a posteriori) non valide, car non sincère ?
Dans un tel cas de figure, l’enfant a-t-il pu hériter, d’un point de vue métaphysique, d’une âme juive ? - Que penser d’un enfant issue d’une grande lignée juive, pour lequel, néanmoins les rites tels que la Brit Milah et la Bar Mitzvah, auraient été pratiqués avec négligence, approximation, voire sans véritable « intention »?
Sa judéité en serait-elle altérée ? - Au fond, ma question est la suivante :
L’essoufflement relatif à l’exil, et l’assimilation qui en découle, ont-ils un impact sur la teneur, sur la qualité de notre appartenance au judaïsme ?Etant-donné que (permettez-moi l’expression) « tout est une question de branchement avec la Divinité », les interférences malheureuses causées par une infinité d' »à-peu-près » dans la pratique, la transmission, peuvent-elles court-circuiter l’âme d’un héritier, alors-même que ce dernier n’y est pour rien ?
Et si finalement, nous n’étions rien de plus qu’un peuple qui s’acharne à réanimer, à raviver, à réaffirmer une alliance qu’il aurait, en réalité peut-être, bel et bien brisé au fil du temps ?
Amicalement
Réponse du Rav Ron Chaya :
Chalom Franck-Mike,
Voici les réponses à tes questions :
- Non, le fait d’accomplir ou pas les mitsvot n’a aucune incidence sur le statut juif d’une personne.
Si une personne a une mère juive, quoi qu’il fasse, elle reste juive.
Si un enfant a une mère non-juive, tant qu’il ne se convertit pas de façon authentique, il reste non-juif, même s’il fait une brit mila, une bar-mitsva, ou toutes les mitsvot.
- Dans cette mesure, le « à peu près » de l’accomplissement des mitsvot ne pourra pas influer sur le statut juif des descendants de la personne.
Néanmoins, il est clair que cela a une incidence sur son attirance vers la Torah et vers la vérité de D.
Si ses parents ou ses grands-parents n’ont pas bien pratiqué la Torah, elle sera très tentée de se marier avec une personne non-juive.
- Il est vrai que nous nous acharnons à réanimer, à Raviver et à réaffirmer l’alliance que nous avons conclue avec Hachem, mais cette alliance est éternelle.
Nous voyons aujourd’hui à quel point cela est vrai dans la mesure où après près de 2 000 ans d’exil, le peuple d’Israël revient sur sa terre, et les prophéties écrites il y a plusieurs millénaires se réalisent sous nos yeux :
La terre redeviendra florissante, elle sera de nouveau repeuplée, le peuple juif reviendra vers la Torah etc.
Je pense que nous verrons bientôt Machia’h.
Donc cette acharnement n’a pas été vain, et au contraire, nous arrivons maintenant en fin de parcours, c’est le moment pour tous nous renforcer pour que l’évènement ait lieu dans les meilleures conditions possibles.
Donc le mot de la fin est techouva.
Au revoir,
Rav Ron Chaya
Si une personne a une mère juive, quoi qu’il fasse, elle reste juive.
Si un enfant a une mère non-juive, tant qu’il ne se convertit pas de façon authentique, il reste non-juif, même s’il fait une brit mila, une bar-mitsva, ou toutes les mitsvot.
Néanmoins, il est clair que cela a une incidence sur son attirance vers la Torah et vers la vérité de D.
Si ses parents ou ses grands-parents n’ont pas bien pratiqué la Torah, elle sera très tentée de se marier avec une personne non-juive.
Nous voyons aujourd’hui à quel point cela est vrai dans la mesure où après près de 2 000 ans d’exil, le peuple d’Israël revient sur sa terre, et les prophéties écrites il y a plusieurs millénaires se réalisent sous nos yeux :
La terre redeviendra florissante, elle sera de nouveau repeuplée, le peuple juif reviendra vers la Torah etc.
Je pense que nous verrons bientôt Machia’h.
Donc cette acharnement n’a pas été vain, et au contraire, nous arrivons maintenant en fin de parcours, c’est le moment pour tous nous renforcer pour que l’évènement ait lieu dans les meilleures conditions possibles.
Rav Ron Chaya
Référence Leava : 17661
Date de création : 2012-04-12 00:04:14