Bonjour,
après 7 ans de parnassah difficile et de santé fragile me voilà confronté à un échec professionnel, ayant pourtant sacrifié beaucoup de choses.
Aujourd’hui, je n’ai plus rien, je suis terrifié à l’idee de ces retards.
Je n’ose pas imaginer quitter la vie dans laquelle je me suis installé.
Cher Rav je me sents perdu, j’ai peur très peur, pour moi et pour ma famille.
Je suis conscient que d’autres gens souffrent plus que moi et parfois je me dis et pardon pour ce qui suit :
D. n’est pas venu en aide à des gens plus malheureux que moi alors pourquoi viendrait il m’aider ?
J’ai pris la décision depuis plusieurs mois de mettre les tefilihns tous les jours, je me force à ne plus fumer chabbat. J’essaie de tenir ma parole mais je suis terriblement angoissé et des tas d’angoisses me viennent à l’esprit.
Cher Rav, comment vaincre ces terribles peurs ?
Comment vais je pouvoir m’en sortir ; nous en sortir, et préserver ainsi le sourire de ma femme et de mes enfants…
Cordialement
Réponse du Rav Ron Chaya :
Chalom,
Je comprends que ta situation puisse être très difficile, cependant je comprends aussi que tu ne t’es pas assez investi envers D.
Tu as certes fais beaucoup d’efforts, mais ce n’est pas suffisant.
Comment veux-tu prétendre avoir une bonne parnassa alors que tu ne pratiques pas le Chabbat ?
Les tefillin, c’est très bien, mais c’est loin d’être suffisant ; d’ailleurs, es-tu certain qu’ils sont cachères ?
Es-tu sûr que tu les mets comme il se doit ?
Il faut beaucoup beaucoup plus pour qu’Hachem te vienne en aide. Mais sache qu’Il t’aime beaucoup car le fait que tu n’aies pas de problème de santé ou pire est déjà un grand acte de bonté envers toi.
En effet, c’est un immense cadeau car tu ne respectes pas les choses les plus sacrées ; le Chabbat est appelé la source de la bénédiction, et c’est exactement ce dont tu as besoin. Aujourd’hui, tu ne fais pas Chabbat, donc tu attires vers toi la malédiction, D. nous en préserve.
Donc investis-toi dans le Chabbat, fais birkat hamazone avec beaucoup de joie (il est écrit qu’Hachem donne la parnassa avec joie à une personne qui récite le birkat hamazone avec joie), prie à D. tous les jours etc.
Pratiques-tu les lois de pureté familiale ?
Sans cela, ce n’est même pas la peine d’espérer, celui qui transgresse cela est sanctionné par le karet, c’est-à-dire retranchement ; donc dans ce cas tu serais retranché de toute proximité à Hachem.
Comment peut-on vouloir la bénédiction d’Hachem si on n’applique pas l’abc des choses les plus capitales ?
Et ne me rétorque pas que beaucoup de gens ne font rien et que tout va très bien chez eux, ces personnes n’ont pas part au olam haba, ils sont retranchés complètement et D. leur donne le mérite de leurs mitsvot dans ce monde, mais après c’est fini, plus rien.
En ce qui te concerne, Hachem t’aime et Il veut te donner la vie dans l’éternité mais en contrepartie, vu que tu es loin de Lui, tu subis toutes ces souffrances dans ce monde-ci plutôt que des les subir dans le monde à venir, où cela est bien pire, et c’est ce qui attend des personnes qui ne font pas les mitsvot et qui n’ont aucun problème sur terre.
Je ne peux pas m’allonger plus dans le cadre de ce court mail, que D. t’aide à faire les bon choix, tiens-moi au courant.
Au revoir,
Rav Ron Chaya
Tu as certes fais beaucoup d’efforts, mais ce n’est pas suffisant.
Les tefillin, c’est très bien, mais c’est loin d’être suffisant ; d’ailleurs, es-tu certain qu’ils sont cachères ?
Es-tu sûr que tu les mets comme il se doit ?
En effet, c’est un immense cadeau car tu ne respectes pas les choses les plus sacrées ; le Chabbat est appelé la source de la bénédiction, et c’est exactement ce dont tu as besoin. Aujourd’hui, tu ne fais pas Chabbat, donc tu attires vers toi la malédiction, D. nous en préserve.
Donc investis-toi dans le Chabbat, fais birkat hamazone avec beaucoup de joie (il est écrit qu’Hachem donne la parnassa avec joie à une personne qui récite le birkat hamazone avec joie), prie à D. tous les jours etc.
Sans cela, ce n’est même pas la peine d’espérer, celui qui transgresse cela est sanctionné par le karet, c’est-à-dire retranchement ; donc dans ce cas tu serais retranché de toute proximité à Hachem.
Comment peut-on vouloir la bénédiction d’Hachem si on n’applique pas l’abc des choses les plus capitales ?
Et ne me rétorque pas que beaucoup de gens ne font rien et que tout va très bien chez eux, ces personnes n’ont pas part au olam haba, ils sont retranchés complètement et D. leur donne le mérite de leurs mitsvot dans ce monde, mais après c’est fini, plus rien.
Rav Ron Chaya
Référence Leava : 17545
Date de création : 2012-04-03 10:04:30