Chalom Rav,
J’aurais plusieurs questions a vous poser :
- Je suis souvent en déplacement professionnel , et pour faire Min’ha je le fais dans ma voiture assis (même la Amida) de peur du regard des gens , de la gêne etc., cela pose t-il problème ?
- Dans la Guemara Berakhot tome 2 , il est écrit (si je ne me trompe pas) au nom de Rabi Yo’hanan que l’on peut réciter plusieurs fois la Amida dans la journée (en plus des 3 quotidienne) a la condition de rajouter des supplication différente a chaque fois , qu’en est-il vraiment ?
- Pour faire un sachet de thé Chabbat , il est dit qu’il faut transvaser l’eau chaude dans un keli cheni pour ne pas kil y ai bichoul . Mais je crois ke bichoul c a partir de » yad soledet vo » (40 degrés ).
- Mais l’eau bouillant qui passe d’un keli à l’autre ne peux pas chuter jusqu’à moins de 40 degrés, donc même dans le keli cheni elle est toujours à plus de » yad soledet bo ».
- Bichoul, alors comment cela est-il permis ?
- Mais l’eau bouillant qui passe d’un keli à l’autre ne peux pas chuter jusqu’à moins de 40 degrés, donc même dans le keli cheni elle est toujours à plus de » yad soledet bo ».
- Dans yalkout yossef il est stipuler a propos des objet mouktsé qu’une pierre, un cailloux faisait partis de mouktsé Mahamat Goufo, mais que si avant Chabbat on avais la kavana de l’utiliser pour Chabbat cela était bon.
- Donc ai je le droit d’avant Chabbat de penser a prendre cette Pierre pour bloquer la porte de l’entrée et donc de l’utiliser pendant Chabbat ?
Merci Bcp
Réponse du Rav Ron Chaya :
Chalom Jérémie,
Voici les réponses à tes questions.
- D’après le Choul’han Aroukh, chapitre 94, alinéa 9, si quelqu’un n’avait pas le choix et a dû prier assis, il devra refaire plus tard sa Amida debout.
- Il s’avère donc que d’après l’avis du Choul’han Aroukh, la prière assise n’est pas valable.
- Néanmoins, beaucoup de A’haronim (décisionnaires des derniers siècles) ont écris qu’elle est oui valable.
- Il en résulte :
- Si tu n’as vraiment pas le choix, et qu’en plus tu prieras beaucoup mieux assis que debout, alors tu peux prier assis.
- Néanmoins, il sera très très bien de refaire une prière debout, en posant la condition suivante :
- Si d’après la vérité je suis obligé de refaire ma prière, alors que cette prière que je fais debout soit considérée comme ma prière de Min’ha, sinon qu’elle soit considérée comme une prière d’offrande.
- Si tu n’as pas réussi à faire cela avant l’heure de Min’ha, tu peux opérer la même chose après Arvit.
- Tu pries ta Amida de Arvit, et immédiatement après tu poses la condition et tu refais la Amida debout.
- Il s’avère donc que d’après l’avis du Choul’han Aroukh, la prière assise n’est pas valable.
- Effectivement, cela est marqué ainsi.
- Néanmoins, les décisionnaires des siècles derniers ont écris que vu qu’il nous est déjà difficile de réciter la Amida obligatoire avec attention, de quel droit faisons-nous une Amida supplémentaire où l’on rappelle le nom d’Hachem, alors que souvent notre esprit est ailleurs ?
- Donc on ne fera de prière d’offrande que si on n’a pas le choix, comme par exemple le cas susmentionné en point 1.
- Néanmoins, les décisionnaires des siècles derniers ont écris que vu qu’il nous est déjà difficile de réciter la Amida obligatoire avec attention, de quel droit faisons-nous une Amida supplémentaire où l’on rappelle le nom d’Hachem, alors que souvent notre esprit est ailleurs ?
- Un kéli chéni, bien que yad solédète bo, ne cuit pas.
- Donc, bien qu’il ait une température supérieure à 40 degrés, néanmoins, étant donné que les parois n’ont pas été exposées à la source de chaleur, l’eau contenue dans cet ustensile a moins de capacité de cuisson.
- Néanmoins, il y a certains aliments qui sont considérés comme « kalé habichoul », c’est-à-dire qui cuisent facilement, et dans cette mesure, il est interdit de les mettre dans un kéli chéni yad solédète bo pendant Chabbat car ils cuisent malgré tout.
- Ce sera le cas, entre autre, pour le thé et autres infusions.
- C’est pourquoi on devra mettre le thé dans un kéli chelichi.
- Ce sera le cas, entre autre, pour le thé et autres infusions.
- Néanmoins, il y a certains aliments qui sont considérés comme « kalé habichoul », c’est-à-dire qui cuisent facilement, et dans cette mesure, il est interdit de les mettre dans un kéli chéni yad solédète bo pendant Chabbat car ils cuisent malgré tout.
- Néanmoins, de même que le irouy d’un kéli richon, c’est-à-dire le liquide qu’on verse d’un kéli richon, ne peut pas cuire plus d’une kelipa, le irouy d’un kéli chéni, c’est-à-dire le liquide qu’on verse d’un kéli chéni, ne pourra pas cuire les kalé habichoul plus qu’une kelipa, c’est-à-dire l’épaisseur d’une membrane.
- Dans cette mesure, on pourra verser de l’eau yad solédète bo à partir d’un kéli chéni sur un sachet de thé, car le sachet entourant le thé fait office de membrane.
- Le thé ne sera donc pas cuit, car il se trouve dans un kéli chelichi.
- Dans cette mesure, on pourra verser de l’eau yad solédète bo à partir d’un kéli chéni sur un sachet de thé, car le sachet entourant le thé fait office de membrane.
- Donc, bien qu’il ait une température supérieure à 40 degrés, néanmoins, étant donné que les parois n’ont pas été exposées à la source de chaleur, l’eau contenue dans cet ustensile a moins de capacité de cuisson.
- Ca dépend.
- Si on pense utiliser un mouktsé mé’hamate goufo pour une utilisation tout à fait inhabituelle, telle que prendre un caillou pour recouvrir le goulot d’une bouteille, le fait d’y penser avant Chabbat, ou de l’utiliser ainsi avant Chabbat n’est pas suffisant. Il faudra penser qu’on spécifie cette pierre à cette utilisation pour toujours.
- Par contre, si on utilise la pierre pour une fin habituelle, telle que pour bloquer une porte, il suffit soit d’y penser avant Chabbat, même si on n’y pense que pour ce Chabbat et pas pour toujours, soit de l’utiliser au moins une fois ainsi avant Chabbat même sans penser qu’on l’utilisera de nouveau pendant Chabbat, et cela est suffisant.
Au revoir,
Rav Ron Chaya
Référence Leava : 16193
Date de création : 2012-01-12 08:01:40