Ô Rav,
Je vous en supplie…
Répondez-moi vite !
Pitié, je souffre énormément !!
- Ma sœur a téléchargé de nombreux films et de musiques sur notre ordinateur…
Est-ce du vol ?
Si oui, alors suis-je coupable ?
L »ordi est maintenant à moi-même ; si je ne voulais pas télécharger ces films et musiques, même si ce n’est pas moi qui les est téléchargé ?
Puisque l’ordinateur m’appartient, alors les ai-je volé ?
Je les effacerai volontiers, mais alors une énorme dette pèse sur moi…
Comment puis-je demander pardon à ceux que j’ai volé, et comment les rembourser ?
En plus, mon autre sœur ma offert un mp4 avec des musiques juives dessus, et je l’ai acquis…
Ai-je donc volé Avraham Fried, Shwekky, David Gabay (et plein d’autres encore)
Dois-je leurs demander pardon (ce qui est impossible) ?
Dois-je les rembourser (ce qui est inimaginable) ?
Et en fait, est-ce vraiment une avéra de télécharger ? - J’ai dit à une ou deux personnes que j’allais après ce Pessa’h à telle Yéchiva, et finalement j’ai changé d’avis.
Ai-je fauté en mentant à ces personnes?
Suis-je obligé de choisir la première Yéchiva que j’avais choisie au début ?
Et cela change-t-il quelque chose si j’ai dit cela à mon père ? - Je me rappelle avoir dit du lachon hara sur quelques personnes (2 en privé 1 devant cette personne) et le problème c’est que j’ai bien trop honte de leur demander pardon et je souffre énormément de cette tache spirituelle qui ma coupé toute sim’ha et je ne désire plus vivre car je ne puis grandir avec ces fautes sur mon dos je souffre ÉNORMÉMENT de cela si vous saviez, alors est ce que je ne peux quand même pas me faire pardonner par D. ?
- Peut on annuler les vœux même en dehors d’avant yom kipour ?
Excusez moi de vous dérangez avec toutes ces questions mais si vous saviez comme je souffre je ne puis décrire cette souffrance terrible des fautes de lachon hara que j’ai commis et que je ne peut me faire pardonner a cause de la honte même en envoyant un chalia’h si vous saviez comme je souffre avec personnes pour me consoler !
Je ne puis grandir avec ces fautes sur mon dos je ne serts donc plus a rien juste a pleurer et être angoissé de mon sort si vous saviez comme je souffre j’aimerais tellement être pur et pouvoir continuer a étudier et servir D. et a grandir dans la sim’ha mais je n’ai plus le droit a ça désormais j’en souffre énormément et j’en pleur la vie ne vaut plus rien pour moi et je n’en veut plus excusez moi mais j’avais besoin de parler même si cela ne suffira pas mon rêve et de pouvoir dire tout cela en pleurs dans les bras d’un gadol comme Rav ‘Haïm Kanievsky Chalita ou Rav Elyachiv Zatsal, mais j’habite en France et J’ai 14 ans…
Comme j’aimerais me vider devant eux, leurs raconter mes peines !
Mais je n’ai rien de tout cela…
Je vous en supplie, répondez moi vite !
P.S :doit on demander pardon a la personne sur laquelle on a entendu du lachon ara si vous saviez comme je souffre … je suis consumez.. jaimerais tyellemen voir rav haim kanievsky si un jour il vient en france dites lui d’aller dans ma chanmbre il la reconnaitra en entandant le sefer des « Lamentations » » sortir de ma bouche pour implorez la pitié de D. et qu’il suive le cours d’eau dont la source et ma chambres mais qu’ils ne se trompent pas ce ne que mes larmes et dites lui d’ouvrir ces bras des qu’il entre que je puisse y tomber ! et ne croyez que je ne demande pas l’aide de D. mais disons qu’il ne se passe rien et que je ne peut rien faire … je souffre!
«
Réponse du Rav Ron Chaya :
Chalom,
Voici les réponses à tes questions :
- Tu n’as qu’à effacer les films et les musiques, et ainsi le problème sera réglé.
- Tu n’as aucun problème à changer d’avis et dire que tu veux aller dans une autre Yéchiva, même si tu avais dis que tu irais dans une première yéchiva qui, à ton avis, s’avère moins bonne pour ta santé spirituelle.
Tu es libre d’aller dans la yéchiva que tu désires, il n’y a aucun problème à changer d’avis.
- Le lachon hara est réparable de 2 façons :
– Soit retirer ce qu’on a dit de l’esprit des personnes à qui on a parlé, en leur disant qu’on s’est trompé et que ce qu’on a dit de mal sur untel est faux et que c’est quelqu’un de bien ;
– Soit demander pardon à la personne sur laquelle on a dit du lachon hara (si la première solution est impossible).
Ainsi écrit le ‘Hafèts ‘Haïm.
Néanmoins, le Rav Israël Salanter écrit que cette 2ème solution est presque pire car il est possible que la personne soit très touchée en apprenant qu’on a dit du lachon hara sur elle, cela peut créer une ma’hlokèt et faire beaucoup d’histoires ; c’est pour cela qu’il écrit qu’il n’est pas nécessaire de dire à la personne qu’on a dit du lachon hara sur elle.
Le mieux sera de lui demander pardon la veille de Kippour « pour tout le mal qu’on aurait pu lui faire ».
Personnellement, lorsque cela m’arrive, je demande pardon à la personne pour tout le mal que j’ai pu lui faire y compris si j’ai dit du lachon hara ou autre chose du même type.
S’il dit qu’il pardonne, le problème est réglé.
Agav …
Entre nous…
On ne doit pas demander pardon à la personne sur laquelle on a entendu du lachon hara, on doit simplement ne pas y croire et demander pardon à Hachem.
- On peut annuler les vœux même à un autre moment que la veille de yom Kippour, il suffit de réunir 3 personnes dont une qui connaît la procédure de l’annulation des vœux.
Mon cher ami, tu n’as vraiment pas de quoi souffrir car la voie de la techouva t’est ouverte.
Sache qu’Hachem t’aime beaucoup, soit bésim’ha car cela est l’essentiel de la avodat Hachem.
Rabbénou ha-Ari s’est vu octroyé son incroyable niveau de sainteté grâce à la sim’ha dont il faisait preuve dans le service d’Hachem, donc n’ait plus de peine.
Tiens-moi au courant.
Au revoir,
Rav Ron Chaya
Tu es libre d’aller dans la yéchiva que tu désires, il n’y a aucun problème à changer d’avis.
– Soit retirer ce qu’on a dit de l’esprit des personnes à qui on a parlé, en leur disant qu’on s’est trompé et que ce qu’on a dit de mal sur untel est faux et que c’est quelqu’un de bien ;
– Soit demander pardon à la personne sur laquelle on a dit du lachon hara (si la première solution est impossible).
Ainsi écrit le ‘Hafèts ‘Haïm.
Néanmoins, le Rav Israël Salanter écrit que cette 2ème solution est presque pire car il est possible que la personne soit très touchée en apprenant qu’on a dit du lachon hara sur elle, cela peut créer une ma’hlokèt et faire beaucoup d’histoires ; c’est pour cela qu’il écrit qu’il n’est pas nécessaire de dire à la personne qu’on a dit du lachon hara sur elle.
Le mieux sera de lui demander pardon la veille de Kippour « pour tout le mal qu’on aurait pu lui faire ».
Personnellement, lorsque cela m’arrive, je demande pardon à la personne pour tout le mal que j’ai pu lui faire y compris si j’ai dit du lachon hara ou autre chose du même type.
S’il dit qu’il pardonne, le problème est réglé.
Agav …
Entre nous…
On ne doit pas demander pardon à la personne sur laquelle on a entendu du lachon hara, on doit simplement ne pas y croire et demander pardon à Hachem.
Sache qu’Hachem t’aime beaucoup, soit bésim’ha car cela est l’essentiel de la avodat Hachem.
Rav Ron Chaya
Référence Leava : 15436
Date de création : 2011-11-22 14:11:42